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Attention aux erreurs avec les patchs !
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 12 - 2014

Patchs aux hormones, à la nicotine pour le sevrage tabagique ou contre la douleur... nombre de produits médicamenteux peuvent être administrés grâce à ces timbres à coller sur la peau. Cela paraît facile, mais gare aux erreurs, avertit l'agence du médicament ASNM. L'utilisation des patchs n'est pas sans danger. Certaines précautions simples doivent impérativement être observées.
Patchs aux hormones, à la nicotine pour le sevrage tabagique ou contre la douleur... nombre de produits médicamenteux peuvent être administrés grâce à ces timbres à coller sur la peau. Cela paraît facile, mais gare aux erreurs, avertit l'agence du médicament ASNM. L'utilisation des patchs n'est pas sans danger. Certaines précautions simples doivent impérativement être observées.
Pour prévenir des erreurs avec les patchs qui peuvent être préjudiciables à la santé des utilisateurs, l'agence sanitaire lance une campagne de sensibilisation auprès des patients, leurs proches et les professionnels avec un dépliant d'aide au suivi du traitement à remettre au patient et des fiches questions-réponses, mis en ligne.
Le manque d'information ou de formation sur le mode d'utilisation de ces dispositifs transdermiques est en effet la principale cause des signalements d'erreurs médicamenteuses qui lui sont rapportés. Les trois quarts ont entraîné des effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié étaient graves (hospitalisation, incapacité, décès). À savoir que la chaleur ou une forte fièvre peuvent provoquer le surdosage, en modifiant la vitesse de passage à travers la peau et la dose du médicament.
Il convient donc d'éviter des sources de chaleurs importantes (bouillotte sur le patch, bain chaud ou sauna), de réaliser des activités sportives par fortes chaleurs, de s'exposer au soleil de façon prolongée ou sans protéger le patch par un vêtement. Les patchs représentent l'une des armes les plus utilisées pour en finir avec le tabac. Mais chez les femmes enceintes, ils sont inefficaces.
40 produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs
Autre exemple : la présence de métaux dans certains patchs peut provoquer des brûlures lors de réalisation d'une IRM. Par conséquent il faut systématiquement informer les professionnels de santé que l'on porte un patch avant de faire cet examen d'imagerie.
En outre, il ne faut pas découper le patch, sauf si la notice l'autorise ; ne pas écrire dessus ; stocker ses patchs hors de la vue des enfants et retirer un patch usagé avant d'en mettre un autre.
L'élimination sécurisée des patchs usagés (en ville, par un retour en pharmacie pour destruction) permet de limiter l'exposition des enfants à des surdosages accidentels (par ingestion), ajoute l'agence sanitaire.
La pose sur le corps peut
varier : ainsi, les patchs contenant des œstrogènes ne doivent pas être mis sur les seins. En outre, il faut dire au médecin lors d'un point sur les traitements suivis que l'on met des patchs, afin d'éviter d'éventuels surdosages et interférences avec d'autres médicaments.
Une quarantaine de produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs (contre la crise d'angine de poitrine, la douleur, ainsi que pour la maladie d'Alzheimer, le traitement hormonal substitutif à la ménopause, la contraception et pour s'arrêter de fumer).
Se faire vacciner en portant un patch
Un patch qui délivre un vaccin, c'est la nouvelle méthode de vaccination, a priori efficace et sans danger, mise au point par des chercheurs de l'institut de technologie de Géorgie à l'Université Les phobiques des aiguilles n'auront plus aucune excuse pour ne pas aller se faire vacciner ! En effet, la vaccination à l'aide d'une seringue et d'une aiguille sera peut-être bientôt dépassée.
Et avec elle, tous les problèmes qu'elle pouvait causer : des douleurs lorsque la piqûre est mal réalisée, ou pire, des contaminations par le virus du sida ou de l'hépatite B lors de la réutilisation de seringues, dans les pays pauvres.
Aujourd'hui, place au patch ! Des chercheurs américains de l'université d'Emory en Géorgie ont mis au point un système constitué d'une centaine de micro-aiguilles remplies d'antigènes, fixées à un patch qui s'applique sur la peau. Les micro-aiguilles, composées d'un polymère biocompatible (poly-vinyl pyrrolidone, connu pour être sans danger), se dissolvent progressivement dans la peau en 5 à 15 minutes, laissant la solution pénétrer dans l'organisme et activer le système immunitaire.
Les aiguilles ont une longueur de 650 micromètres (moins d'un millimètre), le tout sur un patch plus petit que le bout du doigt. Les aiguilles ne vont pas plus loin que le niveau de la peau, ce qui est plutôt une bonne chose : la peau contient en effet beaucoup de cellules présentatrices d'antigènes, impliquées dans l'immunité, qui seront activées par les antigènes.
Les chercheurs ont choisi de tester leur technologie en vaccinant des souris contre la grippe. Un groupe de souris a été vacciné de manière traditionnelle (injection de l'antigène à l'aide d'une seringue dans le muscle), un deuxième lot de souris a été traité avec le patch (dont les micro-aiguilles ont donc été remplies avec des antigènes), et enfin un groupe contrôle de souris a reçu un patch aux micro-aiguilles vides.
Efficace et pas cher...
Trente jours plus tard, les souris ont été infectées par une grande quantité de virus de la grippe. Alors que les souris contrôles n'ont pas survécu, les souris des deux autres groupes sont restées en bonne santé. De plus, l'immunité est plus stable dans le temps :
trois mois après la vaccination, d'autres souris soumises à une infection virale ont combattu plus efficacement le virus lorsqu'elles avaient été préalablement vaccinées par le patch, plutôt que par une seringue. D'après ces résultats, publiés dans le journal Nature Medicine, le patch confèrerait donc une très bonne immunité aux souris, aussi bonne, sinon meilleure que celle apportée par la vaccination traditionnelle.
Les patchs ont d'autres avantages, dus à leur conditionnement. Les antigènes lyophilisés sont placés à la base de chaque aiguille, qui sont ensuite polymérisées à température ambiante sous rayons ultra-violets. Les patchs et les antigènes peuvent ainsi se conserver très longtemps. Ils pourraient être achetés en pharmacie ou envoyés directement au domicile des patients, qui pourraient alors s'administrer le vaccin eux-mêmes.
Avant sa généralisation, la technique doit tout d'abord être testée cliniquement pour écarter tout risque de complication, due au polymère utilisé, et pour certifier de l'efficacité de la protection immunitaire. Cette technique pourrait par la suite faciliter les procédures de vaccination, réduire les coûts de consommables et de personnel, et sécuriser les patients dans les pays où les seringues sont sources de contaminations.
Pour prévenir des erreurs avec les patchs qui peuvent être préjudiciables à la santé des utilisateurs, l'agence sanitaire lance une campagne de sensibilisation auprès des patients, leurs proches et les professionnels avec un dépliant d'aide au suivi du traitement à remettre au patient et des fiches questions-réponses, mis en ligne.
Le manque d'information ou de formation sur le mode d'utilisation de ces dispositifs transdermiques est en effet la principale cause des signalements d'erreurs médicamenteuses qui lui sont rapportés. Les trois quarts ont entraîné des effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié étaient graves (hospitalisation, incapacité, décès). À savoir que la chaleur ou une forte fièvre peuvent provoquer le surdosage, en modifiant la vitesse de passage à travers la peau et la dose du médicament.
Il convient donc d'éviter des sources de chaleurs importantes (bouillotte sur le patch, bain chaud ou sauna), de réaliser des activités sportives par fortes chaleurs, de s'exposer au soleil de façon prolongée ou sans protéger le patch par un vêtement. Les patchs représentent l'une des armes les plus utilisées pour en finir avec le tabac. Mais chez les femmes enceintes, ils sont inefficaces.
40 produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs
Autre exemple : la présence de métaux dans certains patchs peut provoquer des brûlures lors de réalisation d'une IRM. Par conséquent il faut systématiquement informer les professionnels de santé que l'on porte un patch avant de faire cet examen d'imagerie.
En outre, il ne faut pas découper le patch, sauf si la notice l'autorise ; ne pas écrire dessus ; stocker ses patchs hors de la vue des enfants et retirer un patch usagé avant d'en mettre un autre.
L'élimination sécurisée des patchs usagés (en ville, par un retour en pharmacie pour destruction) permet de limiter l'exposition des enfants à des surdosages accidentels (par ingestion), ajoute l'agence sanitaire.
La pose sur le corps peut
varier : ainsi, les patchs contenant des œstrogènes ne doivent pas être mis sur les seins. En outre, il faut dire au médecin lors d'un point sur les traitements suivis que l'on met des patchs, afin d'éviter d'éventuels surdosages et interférences avec d'autres médicaments.
Une quarantaine de produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs (contre la crise d'angine de poitrine, la douleur, ainsi que pour la maladie d'Alzheimer, le traitement hormonal substitutif à la ménopause, la contraception et pour s'arrêter de fumer).
Se faire vacciner en portant un patch
Un patch qui délivre un vaccin, c'est la nouvelle méthode de vaccination, a priori efficace et sans danger, mise au point par des chercheurs de l'institut de technologie de Géorgie à l'Université Les phobiques des aiguilles n'auront plus aucune excuse pour ne pas aller se faire vacciner ! En effet, la vaccination à l'aide d'une seringue et d'une aiguille sera peut-être bientôt dépassée.
Et avec elle, tous les problèmes qu'elle pouvait causer : des douleurs lorsque la piqûre est mal réalisée, ou pire, des contaminations par le virus du sida ou de l'hépatite B lors de la réutilisation de seringues, dans les pays pauvres.
Aujourd'hui, place au patch ! Des chercheurs américains de l'université d'Emory en Géorgie ont mis au point un système constitué d'une centaine de micro-aiguilles remplies d'antigènes, fixées à un patch qui s'applique sur la peau. Les micro-aiguilles, composées d'un polymère biocompatible (poly-vinyl pyrrolidone, connu pour être sans danger), se dissolvent progressivement dans la peau en 5 à 15 minutes, laissant la solution pénétrer dans l'organisme et activer le système immunitaire.
Les aiguilles ont une longueur de 650 micromètres (moins d'un millimètre), le tout sur un patch plus petit que le bout du doigt. Les aiguilles ne vont pas plus loin que le niveau de la peau, ce qui est plutôt une bonne chose : la peau contient en effet beaucoup de cellules présentatrices d'antigènes, impliquées dans l'immunité, qui seront activées par les antigènes.
Les chercheurs ont choisi de tester leur technologie en vaccinant des souris contre la grippe. Un groupe de souris a été vacciné de manière traditionnelle (injection de l'antigène à l'aide d'une seringue dans le muscle), un deuxième lot de souris a été traité avec le patch (dont les micro-aiguilles ont donc été remplies avec des antigènes), et enfin un groupe contrôle de souris a reçu un patch aux micro-aiguilles vides.
Efficace et pas cher...
Trente jours plus tard, les souris ont été infectées par une grande quantité de virus de la grippe. Alors que les souris contrôles n'ont pas survécu, les souris des deux autres groupes sont restées en bonne santé. De plus, l'immunité est plus stable dans le temps :
trois mois après la vaccination, d'autres souris soumises à une infection virale ont combattu plus efficacement le virus lorsqu'elles avaient été préalablement vaccinées par le patch, plutôt que par une seringue. D'après ces résultats, publiés dans le journal Nature Medicine, le patch confèrerait donc une très bonne immunité aux souris, aussi bonne, sinon meilleure que celle apportée par la vaccination traditionnelle.
Les patchs ont d'autres avantages, dus à leur conditionnement. Les antigènes lyophilisés sont placés à la base de chaque aiguille, qui sont ensuite polymérisées à température ambiante sous rayons ultra-violets. Les patchs et les antigènes peuvent ainsi se conserver très longtemps. Ils pourraient être achetés en pharmacie ou envoyés directement au domicile des patients, qui pourraient alors s'administrer le vaccin eux-mêmes.
Avant sa généralisation, la technique doit tout d'abord être testée cliniquement pour écarter tout risque de complication, due au polymère utilisé, et pour certifier de l'efficacité de la protection immunitaire. Cette technique pourrait par la suite faciliter les procédures de vaccination, réduire les coûts de consommables et de personnel, et sécuriser les patients dans les pays où les seringues sont sources de contaminations.


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