BAC 2025: une organisation rigoureuse et des conditions favorables ont marqué le premier jour    Accélération des procédures nécessaires au lancement de la compagnie nationale de transport aérien domestique des voyageurs    Campagne moisson-battage 2025: le président de la République ordonne d'œuvrer pour des résultats supérieurs à ceux de la saison précédente    La FAF définit les modalités d'accession et de relégation de la saison 2025-2026    L'Iran lance une nouvelle vague d'attaques contre l'entité sioniste    Athlétisme/5e Journée Elite & Jeunes Talents: Nouveau record national du 400 mètres pour Ismaïl Bouaziza chez les U18    Mascara: inhumation du Moudjahid Khatir Abdelkader    Le ministère de la Justice lance des sessions de formation au profit des magistrats et fonctionnaires    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    Agression sioniste: les familles de Ghaza peinent à nourrir leurs enfants    Le ministre de la Santé rencontre à Tunis le Directeur pays de la BM pour le Maghreb et Malte    L'Observatoire national de la société civile tient sa septième session ordinaire    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Baccalauréat 2025: la première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'est du pays    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55.362 martyrs    Baccalauréat 2025 : plus de 105.000 candidats passent l'examen dans le Sud    Emission d'une série de timbres postaux intitulée "femmes et hommes de théâtre"    L'Etat et la société mobilisés    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    La France reporte la conférence internationale sur la Palestine    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Les zones de prédilection de corruption dans les marchés publics    « L'Algérie a réussi un exploit stratégique »    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Chargé par le président de la République, le Premier ministre préside la cérémonie de remise du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    La saison 2024/2025 sélectionne son champion    L'Ensemble ''Senâa'' de musique andalouse rend hommage à Mohamed Khaznadji    Des maisons de jeunes mobilisées pour accueillir les candidats durant la période d'examen    Début de la campagne moisson-battage dans les wilayas du nord, indicateurs annonciateurs d'une récolte abondante    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le dialogue avec le pouvoir irréversible
Le FFS maintient son CAP
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 12 - 2014

Le FFS ne lâche pas prise. Durant des mois, il a toujours soutenu son projet de consensus national. Le dialogue avec le pouvoir est rendu comme une nécessité absolue et ne compte pas céder sur ce point.
Le FFS ne lâche pas prise. Durant des mois, il a toujours soutenu son projet de consensus national. Le dialogue avec le pouvoir est rendu comme une nécessité absolue et ne compte pas céder sur ce point.
Après l'élection d'avril 2014, le FFS a initié un projet politique basé sur le dialogue politique avec le pouvoir en place. Il multiplie les rencontres et campagnes d'explications en sillonnant le pays. Ses détracteurs de la CNLTD et le pôle de changement qui ont rejeté son offre, ne démordent pas à le placer comme un "perturbateur" ou "casseur" de l'opposition.
Pour Mohamed Nebou, le parti continuera jusqu'au bout de son aventure et ne compte pas rendre le tablier. Pour sortir de la capitale, le vieux parti d'Ait Ahmed se dirige, cette fois, vers les villes de l'intérieur où il espère mettre son énergie au profit de ces régions qui n'ont pas pour habitude de trop écouter les sermons politiques.
"Les militants et les cadres du FFS continuent de sillonner le territoire national pour expliquer l'initiative du parti pour la tenue d'une Conférence nationale de consensus", considère- t-on au parti et réaffirmer "la particularité de la démarche qui s'inspire de l'expérience algérienne des dialogues antérieurs et des modèles internationaux de consensus lesquels favorisent un processus participatif incluant tous les acteurs politiques, ainsi que ceux de la société civile et des personnalités en mesure d'apporter leur contribution au développement national et à la cohésion sociale".
Voilà donc un parti qui a radicalement changé de position. D'un boycotteur affirmé, le FFS ne laisse pas place maintenant à son effacement ou à son mutisme qui lui a coûté sa dégringolade sur le plan électoral. Avec Nebou et ses collaborateurs à la tête de la direction, le parti inscrit décidément un nouveau discours politique avec un mix entre les «anciens» et les «jeunes loups».
Automatiquement, la reconfiguration de ces instances s'est opérée en douce sans grand bruit. La formation politique souligne ainsi la primauté des concessions à faire avec la classe dirigeante sans aller à une transition, ni un appel du pied à l'intervention de l'armée. Et c'est ce qui fait la particularité de ce parti qui a tenu à corriger son image auprès de ses militants et sympathisants de tout bord. Les mots-clés sont choisis savamment afin de ne heurter aucun camp.
Au lieu d'une opposition au "système", ses concepteurs parlent de "reconstruction du projet national". Faire parler de "contribution à l'effort national" au lieu de "boycott". Mais cela relève davantage à se mettre au diapason de ce qui se fait ailleurs d'autant que les régions arabes ravagées par le chaos n'inspirent pas un modèle à suivre. Le FFS entre de plain-pied dans une sorte de pré-campagne électorale en se plaçant au centre et de faire en sorte que davantage d'électeurs soient prêts pour voter demain. Certes, c'est encore tôt de parler de 2019, mais rien n'empêche de se préparer dès maintenant.
Après l'élection d'avril 2014, le FFS a initié un projet politique basé sur le dialogue politique avec le pouvoir en place. Il multiplie les rencontres et campagnes d'explications en sillonnant le pays. Ses détracteurs de la CNLTD et le pôle de changement qui ont rejeté son offre, ne démordent pas à le placer comme un "perturbateur" ou "casseur" de l'opposition.
Pour Mohamed Nebou, le parti continuera jusqu'au bout de son aventure et ne compte pas rendre le tablier. Pour sortir de la capitale, le vieux parti d'Ait Ahmed se dirige, cette fois, vers les villes de l'intérieur où il espère mettre son énergie au profit de ces régions qui n'ont pas pour habitude de trop écouter les sermons politiques.
"Les militants et les cadres du FFS continuent de sillonner le territoire national pour expliquer l'initiative du parti pour la tenue d'une Conférence nationale de consensus", considère- t-on au parti et réaffirmer "la particularité de la démarche qui s'inspire de l'expérience algérienne des dialogues antérieurs et des modèles internationaux de consensus lesquels favorisent un processus participatif incluant tous les acteurs politiques, ainsi que ceux de la société civile et des personnalités en mesure d'apporter leur contribution au développement national et à la cohésion sociale".
Voilà donc un parti qui a radicalement changé de position. D'un boycotteur affirmé, le FFS ne laisse pas place maintenant à son effacement ou à son mutisme qui lui a coûté sa dégringolade sur le plan électoral. Avec Nebou et ses collaborateurs à la tête de la direction, le parti inscrit décidément un nouveau discours politique avec un mix entre les «anciens» et les «jeunes loups».
Automatiquement, la reconfiguration de ces instances s'est opérée en douce sans grand bruit. La formation politique souligne ainsi la primauté des concessions à faire avec la classe dirigeante sans aller à une transition, ni un appel du pied à l'intervention de l'armée. Et c'est ce qui fait la particularité de ce parti qui a tenu à corriger son image auprès de ses militants et sympathisants de tout bord. Les mots-clés sont choisis savamment afin de ne heurter aucun camp.
Au lieu d'une opposition au "système", ses concepteurs parlent de "reconstruction du projet national". Faire parler de "contribution à l'effort national" au lieu de "boycott". Mais cela relève davantage à se mettre au diapason de ce qui se fait ailleurs d'autant que les régions arabes ravagées par le chaos n'inspirent pas un modèle à suivre. Le FFS entre de plain-pied dans une sorte de pré-campagne électorale en se plaçant au centre et de faire en sorte que davantage d'électeurs soient prêts pour voter demain. Certes, c'est encore tôt de parler de 2019, mais rien n'empêche de se préparer dès maintenant.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.