Le projet de loi présenté à l'APN    Domination de la sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar sur le marché parallèle et celui du cours officiel : quelles solutions ?    L'Algérie franchit le cap des 2 millions d'abonnés FTTH et lance le Wi-Fi 7    De Gustav Landauer à Hassan Nasrallah ou l'universalité de l'esprit de la société    Kiev doit céder les territoires conquis par la Russie    La responsabilité politique du ministre Bruno Retailleau    Le championnat national de football se met à jour    L'Algérie clôture sa participation avec un total de 21 médailles    Les représentants de la société civile interpellent les hautes autorités du pays    Ooredoo et l'Association nationale de volontariat organisent une opération de reboisement à Bou Saâda    Lorsque l'on a la bravoure en principe, il n'y a plus d'obstacle    Présentation à Alger des projets associatifs    Journées portes ouvertes sur les écoles et les instituts supérieurs dédiés à la Culture et à l'Art    Hommage à Alger à Kaddour M'Hamsadji, doyen des écrivains algériens    In Salah: 10 morts et 9 blessés dans un accident de la route au sud de la wilaya    Le président de la République reçoit une invitation de son homologue irakien pour assister au Sommet arabe à Baghdad    Gymnastique/Coupe du Monde-2025: Kaylia Nemour brille une nouvelle fois, avec deux médailles d'or et une d'argent en Egypte    France : le parti LFI exige le départ du ministre Bruno Retailleau    Algérie-Canada: perspectives prometteuses pour le renforcement du partenariat économique dans l'énergie et les mines    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue indien    Merad salue les efforts des services de la Protection civile    Hadj 1446/2025 : Belmehdi appelle à intensifier les efforts pour une saison réussie    Décès de l'ancien journaliste à l'APS Djamel Boudaa: le ministre de la Communication présente ses condoléances    Changer l'approche de la gestion des structures des jeunes pour les rendre plus attractives    Une délégation ministérielle qatarie en visite à l'USTHB    Ligue 1 Mobilis/USMA-ASO: les "Rouge et Noir" sommés de réagir    CHAN2025/Algérie-Gambie: les Verts poursuivent leur stage à Sidi Moussa    CIJ: poursuite des audiences sur les obligations humanitaires de l'entité sioniste en Palestine occupée    Patriotisme et professionnalisme    Quelles est la situation de la balance commerciale et des exportations hors hydrocarbures en 2024 de l'Algérie ?    Le CS Constantine ne peut s'en vouloir qu'à lui-même    Des prix « lignes rouges » et des représailles contre les contrevenants    Avant-première du documentaire ''Zinet Alger : Le bonheur'' de Mohamed Latrèche    Présentation à Alger des projets associatifs subventionnés par le ministère de la Culture et des Arts    Les renégats du Hirak de la discorde    Un site historique illustrant l'ingéniosité du fondateur de l'Etat algérien moderne    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les fatwas réglementées
Seul le conseil national scientifique décide
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 02 - 2015

Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a franchi un pas supplémentaire. Désormais aucune fatwa ou avis religieux ne sera toléré en dehors du Conseil national scientifique qui est la seule autorité en la matière
Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a franchi un pas supplémentaire. Désormais aucune fatwa ou avis religieux ne sera toléré en dehors du Conseil national scientifique qui est la seule autorité en la matière
Décidément, l'Etat veut mettre de l'ordre dans les affaires concernant la pratique religieuse. La création d'une instance nationale composée de 50 personnes entre théologiens, universitaires et scientifiques arrive à point nommé. Ils auront ainsi pour tâche d'émettre des avis religieux après consultation en précisant tous les contours. Pour ce faire, ce conseil sera installé dès la fin du premier semestre de cette année avec une assistance de l'université d'El Azhar qui reste le rempart contre les idéologies extrémistes ou radicales.
Le ministre des Affaires religieuses a assuré, lors de sa dernière sortie médiatique, « qu'aucune pression ou forme de tutelle ne sera exercée sur ce conseil qui sera étendu à toutes les wilayas sans exception ». L'innovation est celle d'intégrer les imams ibadites au conseil et d'inviter les religieux qui travaillent sur les réseaux sociaux à collaborer avec le reste des membres de ce conseil. Pour Mohamed Aïssa "il faut unir la parole de la fatwa en Algérie en luttant contre des fatwas sur Internet".
Le ministre, qui n'en est pas à sa première déclaration, met en garde contre la prolifération d'avis religieux sur la Toile avec toutes les dérives qu'elle comporte. "L'espace officiel consacré aux discussions sera l'instance de la fatwa. En dehors de cette dernière, rien n'est officiel" avertit le premier responsable des Affaires religieuses. Il est évident que les correctifs que veut apporter le département de Mohamed Aïssa est de mettre en exergue une pratique religieuse modérée loin des appels de sites djihadistes qui demeurent le danger imminent sur le pays.
Des experts en jurisprudence islamique ont recommandéde "travailler sur une approche de rationalité du discours religieux de sorte à le faire émerger partout". A cet effet, les autorités en la matière ont exigé des imams des mosquées de lutter contre les discours "takfiristes et djihadistes" en les dénonçant". Sauf qu'ici, le problème reste irrésolu sur le contrôle de certaines mosquées par les groupes dits salafistes qui ont été maintes fois signalés par le ministre. Pour l'éradication de ce phénomène, un premier travail sera entamé d'ici peu sur les publications de savants algériens en Islam qui ont eu une grande influence sur l'histoire de l'Algérie.
L'autre axe sur lequel misent les autorités religieuses est de recenser les vielles mosquées et les zaouïas afin de les réhabiliter pour les ouvrir au grand public. Un autre chantier, qui n'est pas des moindres, est celui du recyclage de tous les imams en filtrant ceux qui ne répondent pas aux critères bien déterminés pour les prêches selon l'orientation du fikh malékite. Un master de formation en théologie avec de nouveaux modules de recherche sera également introduit prochainement.
Décidément, l'Etat veut mettre de l'ordre dans les affaires concernant la pratique religieuse. La création d'une instance nationale composée de 50 personnes entre théologiens, universitaires et scientifiques arrive à point nommé. Ils auront ainsi pour tâche d'émettre des avis religieux après consultation en précisant tous les contours. Pour ce faire, ce conseil sera installé dès la fin du premier semestre de cette année avec une assistance de l'université d'El Azhar qui reste le rempart contre les idéologies extrémistes ou radicales.
Le ministre des Affaires religieuses a assuré, lors de sa dernière sortie médiatique, « qu'aucune pression ou forme de tutelle ne sera exercée sur ce conseil qui sera étendu à toutes les wilayas sans exception ». L'innovation est celle d'intégrer les imams ibadites au conseil et d'inviter les religieux qui travaillent sur les réseaux sociaux à collaborer avec le reste des membres de ce conseil. Pour Mohamed Aïssa "il faut unir la parole de la fatwa en Algérie en luttant contre des fatwas sur Internet".
Le ministre, qui n'en est pas à sa première déclaration, met en garde contre la prolifération d'avis religieux sur la Toile avec toutes les dérives qu'elle comporte. "L'espace officiel consacré aux discussions sera l'instance de la fatwa. En dehors de cette dernière, rien n'est officiel" avertit le premier responsable des Affaires religieuses. Il est évident que les correctifs que veut apporter le département de Mohamed Aïssa est de mettre en exergue une pratique religieuse modérée loin des appels de sites djihadistes qui demeurent le danger imminent sur le pays.
Des experts en jurisprudence islamique ont recommandéde "travailler sur une approche de rationalité du discours religieux de sorte à le faire émerger partout". A cet effet, les autorités en la matière ont exigé des imams des mosquées de lutter contre les discours "takfiristes et djihadistes" en les dénonçant". Sauf qu'ici, le problème reste irrésolu sur le contrôle de certaines mosquées par les groupes dits salafistes qui ont été maintes fois signalés par le ministre. Pour l'éradication de ce phénomène, un premier travail sera entamé d'ici peu sur les publications de savants algériens en Islam qui ont eu une grande influence sur l'histoire de l'Algérie.
L'autre axe sur lequel misent les autorités religieuses est de recenser les vielles mosquées et les zaouïas afin de les réhabiliter pour les ouvrir au grand public. Un autre chantier, qui n'est pas des moindres, est celui du recyclage de tous les imams en filtrant ceux qui ne répondent pas aux critères bien déterminés pour les prêches selon l'orientation du fikh malékite. Un master de formation en théologie avec de nouveaux modules de recherche sera également introduit prochainement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.