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Obligation de déclarer l'IBS dès 2016
Concessionnaires automobiles
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 06 - 2015

Les concessionnaires automobiles seront tenus, à partir de 2016, de déclarer l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), et ce, dans le cadre de la mise en place des licences d'importation, a indiqué, avant-hier soir à Alger, le ministre du Commerce, Amara Benyounes.
Les concessionnaires automobiles seront tenus, à partir de 2016, de déclarer l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), et ce, dans le cadre de la mise en place des licences d'importation, a indiqué, avant-hier soir à Alger, le ministre du Commerce, Amara Benyounes.
Rappelant que les importations des véhicules seront soumises aux licences d'importation à partir de 2016, Benyounes a affirmé que "parmi les critères qui seront exigés (dans le cadre de ce mécanisme) est la déclaration de l'IBS". "Nous nous sommes rendus compte d'une chose qui est quand même incroyable:
C'est parmi les plus grands vendeurs de voitures en Algérie qu'il y a moins de déclaration d'impôts. Cela veut dire que leurs marges (bénéficiaires) sont faites à l'étranger", a déclaré le ministre dans son allocution prononcée lors de la cérémonie de remise du "Trophée Export 2014". "Nous sommes le seul pays au monde où nous pouvons importer autant de voitures que nous voulons. Les concessionnaires algériens ne sont jamais limités dans le nombre de leurs importations", a-t-il observé.
Selon le ministre, "tous les concessionnaires automobiles, sans aucune exception, sont astreints par les constructeurs à importer (pour le marché algérien) un certain nombre de véhicules", ce qui a permis, parfois, d'introduire sur le marché national des véhicules avec de fausses dates de fabrication.
"Il est possible que vous achetiez une voiture en 2015 alors qu'en réalité, elle a été fabriquée en 2014 ou en 2013", a-t-il fait savoir. Durant les dix dernières années, l'Algérie a importé entre 350.000 et 400.000 véhicules en moyenne annuelle pour une facture estimée à plus de 5 milliards de dollars annuellement. "Notre pays est devenu une très grande aire de stockage de voitures. Aucun pays au monde ne fait ça", a déploré le ministre.
M. Benyounes a rappelé que les licences d'importation prévues par le projet de loi sur le commerce extérieur, qui sera présenté en plénière dimanche prochain à l'Assemblée populaire nationale (APN), seront appliquées exclusivement sur "les gros chapitres qui touchent d'une manière sérieuse la balance commerciale du pays".
"Nous allons toucher de très gros intérêts. Nous allons toucher des lobbies importants, qui sont installés dans le commerce extérieur et qui sont dans l'importation depuis une quinzaine d'années avec des chiffres d'affaires absolument astronomiques", a-t-il poursuivi, ajoutant que ces importateurs n'ont jamais daigné investir dans l'industrie pour, au moins, créer des emplois.
Parmi les produits qui feront l'objet de licences, M. Benyounes a cité les véhicules ainsi que les produits électroménagers dont la facture a atteint plus de 500 millions de dollars en 2014, ainsi que le ciment qui a été importé pour 600 millions de dollars l'année dernière. "On veut nous orienter vers des petites bricoles du commerce extérieur (comme le kiwi et les bananes) pour faire oublier l'essentiel", a-t-il lancé.
Les importations d'aliments de bétail, dont la facture annuelle est de 1,6 milliard de dollars, seront aussi soumises à une licence d'importation. Selon M. Benyounes, le marché d'importation de ce produit est détenu par 4 ou 5 opérateurs qui réalisent une moyenne annuelle d'importation estimée à 400 millions de dollars pour chacun: "Personne ne les connaît ou entend parler d'eux. Le plus gros employeur d'entre eux emploie 32 personnes", selon lui. "Objectivement, nous ne pouvons plus laisser le commerce extérieur dans cet état, ce n'est pas possible", a-t-il avisé.
Rappelant que les importations des véhicules seront soumises aux licences d'importation à partir de 2016, Benyounes a affirmé que "parmi les critères qui seront exigés (dans le cadre de ce mécanisme) est la déclaration de l'IBS". "Nous nous sommes rendus compte d'une chose qui est quand même incroyable:
C'est parmi les plus grands vendeurs de voitures en Algérie qu'il y a moins de déclaration d'impôts. Cela veut dire que leurs marges (bénéficiaires) sont faites à l'étranger", a déclaré le ministre dans son allocution prononcée lors de la cérémonie de remise du "Trophée Export 2014". "Nous sommes le seul pays au monde où nous pouvons importer autant de voitures que nous voulons. Les concessionnaires algériens ne sont jamais limités dans le nombre de leurs importations", a-t-il observé.
Selon le ministre, "tous les concessionnaires automobiles, sans aucune exception, sont astreints par les constructeurs à importer (pour le marché algérien) un certain nombre de véhicules", ce qui a permis, parfois, d'introduire sur le marché national des véhicules avec de fausses dates de fabrication.
"Il est possible que vous achetiez une voiture en 2015 alors qu'en réalité, elle a été fabriquée en 2014 ou en 2013", a-t-il fait savoir. Durant les dix dernières années, l'Algérie a importé entre 350.000 et 400.000 véhicules en moyenne annuelle pour une facture estimée à plus de 5 milliards de dollars annuellement. "Notre pays est devenu une très grande aire de stockage de voitures. Aucun pays au monde ne fait ça", a déploré le ministre.
M. Benyounes a rappelé que les licences d'importation prévues par le projet de loi sur le commerce extérieur, qui sera présenté en plénière dimanche prochain à l'Assemblée populaire nationale (APN), seront appliquées exclusivement sur "les gros chapitres qui touchent d'une manière sérieuse la balance commerciale du pays".
"Nous allons toucher de très gros intérêts. Nous allons toucher des lobbies importants, qui sont installés dans le commerce extérieur et qui sont dans l'importation depuis une quinzaine d'années avec des chiffres d'affaires absolument astronomiques", a-t-il poursuivi, ajoutant que ces importateurs n'ont jamais daigné investir dans l'industrie pour, au moins, créer des emplois.
Parmi les produits qui feront l'objet de licences, M. Benyounes a cité les véhicules ainsi que les produits électroménagers dont la facture a atteint plus de 500 millions de dollars en 2014, ainsi que le ciment qui a été importé pour 600 millions de dollars l'année dernière. "On veut nous orienter vers des petites bricoles du commerce extérieur (comme le kiwi et les bananes) pour faire oublier l'essentiel", a-t-il lancé.
Les importations d'aliments de bétail, dont la facture annuelle est de 1,6 milliard de dollars, seront aussi soumises à une licence d'importation. Selon M. Benyounes, le marché d'importation de ce produit est détenu par 4 ou 5 opérateurs qui réalisent une moyenne annuelle d'importation estimée à 400 millions de dollars pour chacun: "Personne ne les connaît ou entend parler d'eux. Le plus gros employeur d'entre eux emploie 32 personnes", selon lui. "Objectivement, nous ne pouvons plus laisser le commerce extérieur dans cet état, ce n'est pas possible", a-t-il avisé.


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