Une nouvelle alliance entre partis défendant le programme du président de la République est en train de se concocter. Des partis comme le RND, le TAJ et le MPA veulent entériner une union sacrée en tentant de détrôner l'opposition. Une nouvelle alliance entre partis défendant le programme du président de la République est en train de se concocter. Des partis comme le RND, le TAJ et le MPA veulent entériner une union sacrée en tentant de détrôner l'opposition. Si le chef de file du RND, Ahmed Ouyahia a appelé à un soutien indéfectible au président Bouteflika, la déclaration de Amara Benyounes président du MPA ne laisse aucun voile sur les intentions de constituer « une majorité présidentielle » le plus tôt possible. « La réunion composant la majorité présidentielle est naturelle, utile et nécessaire dans la conjoncture actuelle » a-t-il souligné en indiquant dans ce sens que « la majorité doit se concerter et coordonner ses actions pour être plus audible et présente ». De son côté, le FLN semble s'accommoder à la proposition consistant à serrer les rangs de la majorité. Le chargé de communication du vieux parti estime que cette démarche peut aider « à harmoniser les modalités de soutien au président de la République » soutenant que cette « idée s'est déjà concrétisée durant la campagne électorale de 2014 ». Le mot d'ordre du FLN a été toujours de chercher la durabilité d'une alliance composant les partis qui soutiennent le Président. Pour le parti TAJ, il ressort de la déclaration de son porte-parole Nabil Yahiaoui « une avancée réelle dans le soutien au Président » dans la mesure où de multiples défis surtout « sécuritaires et l'instabilité du voisinage » font qu'il devrait avoir « un même pôle politique qui traduirait des positions communes » qui ont été déjà entérinées durant la dernière campagne présidentielle. En décidant de faire front commun, les 4 partis qui soutiennentle Président misent davantage à resserrer les liens en réussissant pour les uns à traverser le cap comme c'est le cas du FLN et du RND et de mobiliser leurs militants en faveur du chef de l'Etat en pensant à la démarche TAJ et MPA. Les congrès du FLN et le retour d'Ouyahia aux commandes du RND sont les indices que la crise politique et les turbulences qu'avaient vécues ces deux partis ne les ont pas ébranlés. Bien au contraire, ils s'en sont sortis victorieux. Mais au-delà des déclarations des uns et des autres, le timing choisi par ses formations politiques indique toute la conjoncture conflictuelle et la « guerre des tranchées » que se livrent ces partis et la camp de l'opposition. Cette dernière n'hésite à aucun moment de tirer à boulets rouges sur ces partis qu'elle accuse de « soutenir le pouvoir » coûte que coûte. Le PT et la CNLTD deviennent ainsi les ennemis jurés du « clan politique présidentiel ». Le lynchage médiatique via l'APN et les déclarations pamphlétaires des opposants nourrissent la stratégie de faire essouffler la majorité présidentielle accusée de tous les maux. Pour trouver la parade à cette campagne incisive et insidieuse, les partis de la majorité présidentielle tentent de riposter chacun à sa manière. Ils considèrent que les opposants font dans l'alarmisme et véhiculent des messages politiques peu rassurants en se prêtant au jeu de la confusion en travaillant l'agenda de l'extérieur. La bataille aurait déjà commencé selon des indiscrétions, le TAJ et MPA veulent ainsi séduire les jeunes cadres et les femmes pour adhérer à leur projet en leur promettant la promotion politique possible. Le FLN et le RND vont saisir l'opportunité des universités d'été pour réunir le maximum de militants et de fidèles autour d'une campagne qui vise le rajeunissement des structures organiques de ces deux partis. C'est dans l'air du temps. En tout état de cause, la saison estivale qui vient d'être entamée risque de connaître des rebondissements ou des renversements de situation. Si le chef de file du RND, Ahmed Ouyahia a appelé à un soutien indéfectible au président Bouteflika, la déclaration de Amara Benyounes président du MPA ne laisse aucun voile sur les intentions de constituer « une majorité présidentielle » le plus tôt possible. « La réunion composant la majorité présidentielle est naturelle, utile et nécessaire dans la conjoncture actuelle » a-t-il souligné en indiquant dans ce sens que « la majorité doit se concerter et coordonner ses actions pour être plus audible et présente ». De son côté, le FLN semble s'accommoder à la proposition consistant à serrer les rangs de la majorité. Le chargé de communication du vieux parti estime que cette démarche peut aider « à harmoniser les modalités de soutien au président de la République » soutenant que cette « idée s'est déjà concrétisée durant la campagne électorale de 2014 ». Le mot d'ordre du FLN a été toujours de chercher la durabilité d'une alliance composant les partis qui soutiennent le Président. Pour le parti TAJ, il ressort de la déclaration de son porte-parole Nabil Yahiaoui « une avancée réelle dans le soutien au Président » dans la mesure où de multiples défis surtout « sécuritaires et l'instabilité du voisinage » font qu'il devrait avoir « un même pôle politique qui traduirait des positions communes » qui ont été déjà entérinées durant la dernière campagne présidentielle. En décidant de faire front commun, les 4 partis qui soutiennentle Président misent davantage à resserrer les liens en réussissant pour les uns à traverser le cap comme c'est le cas du FLN et du RND et de mobiliser leurs militants en faveur du chef de l'Etat en pensant à la démarche TAJ et MPA. Les congrès du FLN et le retour d'Ouyahia aux commandes du RND sont les indices que la crise politique et les turbulences qu'avaient vécues ces deux partis ne les ont pas ébranlés. Bien au contraire, ils s'en sont sortis victorieux. Mais au-delà des déclarations des uns et des autres, le timing choisi par ses formations politiques indique toute la conjoncture conflictuelle et la « guerre des tranchées » que se livrent ces partis et la camp de l'opposition. Cette dernière n'hésite à aucun moment de tirer à boulets rouges sur ces partis qu'elle accuse de « soutenir le pouvoir » coûte que coûte. Le PT et la CNLTD deviennent ainsi les ennemis jurés du « clan politique présidentiel ». Le lynchage médiatique via l'APN et les déclarations pamphlétaires des opposants nourrissent la stratégie de faire essouffler la majorité présidentielle accusée de tous les maux. Pour trouver la parade à cette campagne incisive et insidieuse, les partis de la majorité présidentielle tentent de riposter chacun à sa manière. Ils considèrent que les opposants font dans l'alarmisme et véhiculent des messages politiques peu rassurants en se prêtant au jeu de la confusion en travaillant l'agenda de l'extérieur. La bataille aurait déjà commencé selon des indiscrétions, le TAJ et MPA veulent ainsi séduire les jeunes cadres et les femmes pour adhérer à leur projet en leur promettant la promotion politique possible. Le FLN et le RND vont saisir l'opportunité des universités d'été pour réunir le maximum de militants et de fidèles autour d'une campagne qui vise le rajeunissement des structures organiques de ces deux partis. C'est dans l'air du temps. En tout état de cause, la saison estivale qui vient d'être entamée risque de connaître des rebondissements ou des renversements de situation.
