La Tunisie reste moins sollicitée par les Algériens. D'habitude, ce sont des milliers de vacanciers qui prennent le chemin du pays voisin en quête de détente et de repos. Avec le risque sécuritaire qui pèse encore sur ce pays, les Algériens sont indécis. La Tunisie reste moins sollicitée par les Algériens. D'habitude, ce sont des milliers de vacanciers qui prennent le chemin du pays voisin en quête de détente et de repos. Avec le risque sécuritaire qui pèse encore sur ce pays, les Algériens sont indécis. Les agences de voyages qui se frottent les mains comme chaque été sont déçues. A peine quelques dizaines d'enregistrement sont signalés durant ce mois de juillet. Des familles et quelques couples ont misé sur la destination tunisienne alors que le chiffre communiqué l'an dernier faisait état de presque 800.000 entrées pendant la saison estivale et plus d'un million de vacanciers ont séjourné dans le pays voisin pendant les trois mois de vacances. Cet écart s'explique selon certaines agences par l'attentat terroriste qui a secoué la Tunisie pendant le mois de Ramadhan, perturbant ainsi tous les circuits touristiques en faisant reculer l'indice de fréquentation aussi bien chez les Européens que chez les Algériens. Pour le président de l'association nationale des agences de voyages M.Senouci « ce recul s'explique certes par l'aspect sécuritaire mais il faudra probablement attendre le mois d'août pour voir clair ». C'est en effet durant cette période de grandes vacances et de congés que les Algériens vont devoir choisir de partir ou pas en Tunisie d'autant que de leur côté les professionnels tunisiens du tourisme ont fait baisser les prix des séjours dans les hôtels pour une clientèle qu'ils ne veulent pas perdre. Plusieurs agences de tourisme tunisiennes assurent que l'évènement meurtrier de Sousse ne doit pas faire fléchir la situation en leur défaveur. La sécurité est assurée pour tous avec un renforcement des effectifs dans tous les sites sensibles où se rendent les voyageurs. Mais avec l'apparition des troubles sécuritaires en pays hôte, les Algériens restent indécis et certains préfèrent se rendre soit en Turquie ou au sud de l'Europe même si les tarifs dans ces pays sont loin d'égaler la destination de la Tunisie. Dans des agences de voyages, on nous a communiqué des séjours hors de prix pour les touristes algériens. En Turquie, un séjour d'une semaine à Istanbul dans un hôtel 4 étoiles coûte à la personne entre 130.000 et 150.000 DA en demi-pension. Ceux qui se rendent habituellement sont soit des hommes d'affaires, soit parmi les classes aisées, assure une représentante d'une agence de voyage au centre d'Alger. « On n'a que quelques clients pour Hammamet ou Tunis » indique-t-elle. Pour l'Europe, les Algériens qui se rendent en Espagne ou en France doivent calculer leurs budgets et vu les procédures de visas qui prennent assez de temps, ces derniers ne se déplacent pas par vagues comme c'est le cas en Tunisie qui reste la destination la moins chère et la plus prisée. Au point où des hôtels 3 étoiles proposent un séjour de 9 jours avec seulement 35.000 DA en demi-pension alors que d'autres hôtels 4 étoiles ont cassé les tarifs par deux proposant des prix entre 45.000 et 55.000 DA. Mais avec ces promotions, les autorités tunisiennes continuent de faire la sourde oreille sur la taxe d'entrée sur leur territoire. En effet, selon plusieurs témoins algériens dans les postes frontaliers de l'est du pays, une taxe de 30 DA tunisiens est imposée aux Algériens dès leur accès en terre tunisienne. Ce qui provoque des incidents avec les douanes de ce pays. Pourtant il y a quelque mois, les mêmes autorités ont affirmé que cette taxe est tout bonnement supprimée et un communiqué a été publié à cet effet. Cette situation fera certainement réagir les autorités des deux côtés. Les agences de voyages qui se frottent les mains comme chaque été sont déçues. A peine quelques dizaines d'enregistrement sont signalés durant ce mois de juillet. Des familles et quelques couples ont misé sur la destination tunisienne alors que le chiffre communiqué l'an dernier faisait état de presque 800.000 entrées pendant la saison estivale et plus d'un million de vacanciers ont séjourné dans le pays voisin pendant les trois mois de vacances. Cet écart s'explique selon certaines agences par l'attentat terroriste qui a secoué la Tunisie pendant le mois de Ramadhan, perturbant ainsi tous les circuits touristiques en faisant reculer l'indice de fréquentation aussi bien chez les Européens que chez les Algériens. Pour le président de l'association nationale des agences de voyages M.Senouci « ce recul s'explique certes par l'aspect sécuritaire mais il faudra probablement attendre le mois d'août pour voir clair ». C'est en effet durant cette période de grandes vacances et de congés que les Algériens vont devoir choisir de partir ou pas en Tunisie d'autant que de leur côté les professionnels tunisiens du tourisme ont fait baisser les prix des séjours dans les hôtels pour une clientèle qu'ils ne veulent pas perdre. Plusieurs agences de tourisme tunisiennes assurent que l'évènement meurtrier de Sousse ne doit pas faire fléchir la situation en leur défaveur. La sécurité est assurée pour tous avec un renforcement des effectifs dans tous les sites sensibles où se rendent les voyageurs. Mais avec l'apparition des troubles sécuritaires en pays hôte, les Algériens restent indécis et certains préfèrent se rendre soit en Turquie ou au sud de l'Europe même si les tarifs dans ces pays sont loin d'égaler la destination de la Tunisie. Dans des agences de voyages, on nous a communiqué des séjours hors de prix pour les touristes algériens. En Turquie, un séjour d'une semaine à Istanbul dans un hôtel 4 étoiles coûte à la personne entre 130.000 et 150.000 DA en demi-pension. Ceux qui se rendent habituellement sont soit des hommes d'affaires, soit parmi les classes aisées, assure une représentante d'une agence de voyage au centre d'Alger. « On n'a que quelques clients pour Hammamet ou Tunis » indique-t-elle. Pour l'Europe, les Algériens qui se rendent en Espagne ou en France doivent calculer leurs budgets et vu les procédures de visas qui prennent assez de temps, ces derniers ne se déplacent pas par vagues comme c'est le cas en Tunisie qui reste la destination la moins chère et la plus prisée. Au point où des hôtels 3 étoiles proposent un séjour de 9 jours avec seulement 35.000 DA en demi-pension alors que d'autres hôtels 4 étoiles ont cassé les tarifs par deux proposant des prix entre 45.000 et 55.000 DA. Mais avec ces promotions, les autorités tunisiennes continuent de faire la sourde oreille sur la taxe d'entrée sur leur territoire. En effet, selon plusieurs témoins algériens dans les postes frontaliers de l'est du pays, une taxe de 30 DA tunisiens est imposée aux Algériens dès leur accès en terre tunisienne. Ce qui provoque des incidents avec les douanes de ce pays. Pourtant il y a quelque mois, les mêmes autorités ont affirmé que cette taxe est tout bonnement supprimée et un communiqué a été publié à cet effet. Cette situation fera certainement réagir les autorités des deux côtés.
