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Merkel plaide pour une Europe "solidaire"
Crise des réfugiés
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2015

La chancelière Angela Merkel a rejeté l'idée d'une fermeture de l'Europe face au flux de migrants, estimant qu'elle devait rester "solidaire", tout en appelant à un meilleur contrôle à la frontière entre la Turquie et la Grèce.
La chancelière Angela Merkel a rejeté l'idée d'une fermeture de l'Europe face au flux de migrants, estimant qu'elle devait rester "solidaire", tout en appelant à un meilleur contrôle à la frontière entre la Turquie et la Grèce.
S'exprimant devant les députés allemands à Berlin avant un sommet européen sur le sujet devant commencer en début de soirée à Bruxelles, la chancelière allemande a estimé que l'UE devait en particulier aider la Turquie à mieux surveiller ses frontières car l'espace maritime entre la Turquie et la Grèce est actuellement "aux mains des passeurs".
De manière générale face à la crise migratoire, "il faut une Europe de la solidarité, tout autre option est condamnée à l'échec", a déclaré Mme Merkel, alors que les pays d'Europe de l'Est en particulier, par lesquels les migrants transitent depuis les Balkans, ont nettement renforcé leurs contrôles ces dernières semaines.
"Une fermeture (des frontières de l'Europe) est une illusion au XXIe siècle, qui est celui de l'internet", a lancé la chancelière allemande, en réponse aussi aux critiques de plus en plus virulentes dont elle fait l'objet en Allemagne du fait de sa politique d'ouverture, avec une mini-rébellion au sein de sa famille politique conservatrice en particulier. "Il n'est pas exagéré de parler d'un défi d'ampleur historique" pour l'Europeà propos de la réponse à la vague de migrants actuelle, a encore dit Mme Merkel.
Plus de 710.000 migrants sont entrés dans l'Union européenne entre le 1er janvier et le 30 septembre, selon des chiffres publiés mardi par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. A elle seule, l'Allemagne en attend jusqu'à un million pour l'ensemble de l'année et les capacités d'accueil du pays sont mises à rude épreuve.
La chancelière a par ailleurs réaffirmé que la solution passait par un soutien renforcé à la Turquie, pays par lequel passent un grand nombre de migrants fuyant guerres et persécutions. L'UE doit aider la Turquie "à prendre soin des réfugiés" et à parvenir à "une meilleure surveillance des frontières maritimes" du pays avec la Grèce. Il n'est pas acceptable que l'espace maritime entre la Turquie et la Grèce soit actuellement "aux mains des passeurs", a martelé Mme Merkel.
Dans le même temps, elle a prévenu que son pays ne se laisserait pas forcer la main dans les négociations avec la Turquie, qui demande des concessions en échange, comme une libéralisation des conditions d'entrée dans l'UE pour les citoyens turcs. Mme Merkel a réaffirmé, sur la question de l'éventuelle adhésion de laTurquie à l'UE, que les négociations devaient être menées "avec une issue ouverte".
Une manière polie de signifier qu'elle campe sur son refus d'une adhésion, maintes fois répété par le passé. Mme Merkel intervenait devant les députés pour faire adopter une loi durcissant les conditions du droit d'asile dans son pays. Le vote est prévu en fin de journée. Les mesures prévoient en particulier de déclarer trois pays supplémentaires des Balkans de l'Ouest, l'Albanie, le Kosovo et le Monténégro, comme "pays d'origine sûrs".
Objectif: pouvoir renvoyer leurs ressortissants demandeurs d'asile plus facilement chez eux. Berlin entend aussi accélérer les procédures d'examen des demandes d'asile ainsi que les renvois dans leur pays d'origine des personnes déboutées et remplacer des aides en argent liquide par des aides en nature pour les demandeurs d'asile afin de rendre le séjour en Allemagne moins attractif.
S'exprimant devant les députés allemands à Berlin avant un sommet européen sur le sujet devant commencer en début de soirée à Bruxelles, la chancelière allemande a estimé que l'UE devait en particulier aider la Turquie à mieux surveiller ses frontières car l'espace maritime entre la Turquie et la Grèce est actuellement "aux mains des passeurs".
De manière générale face à la crise migratoire, "il faut une Europe de la solidarité, tout autre option est condamnée à l'échec", a déclaré Mme Merkel, alors que les pays d'Europe de l'Est en particulier, par lesquels les migrants transitent depuis les Balkans, ont nettement renforcé leurs contrôles ces dernières semaines.
"Une fermeture (des frontières de l'Europe) est une illusion au XXIe siècle, qui est celui de l'internet", a lancé la chancelière allemande, en réponse aussi aux critiques de plus en plus virulentes dont elle fait l'objet en Allemagne du fait de sa politique d'ouverture, avec une mini-rébellion au sein de sa famille politique conservatrice en particulier. "Il n'est pas exagéré de parler d'un défi d'ampleur historique" pour l'Europeà propos de la réponse à la vague de migrants actuelle, a encore dit Mme Merkel.
Plus de 710.000 migrants sont entrés dans l'Union européenne entre le 1er janvier et le 30 septembre, selon des chiffres publiés mardi par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. A elle seule, l'Allemagne en attend jusqu'à un million pour l'ensemble de l'année et les capacités d'accueil du pays sont mises à rude épreuve.
La chancelière a par ailleurs réaffirmé que la solution passait par un soutien renforcé à la Turquie, pays par lequel passent un grand nombre de migrants fuyant guerres et persécutions. L'UE doit aider la Turquie "à prendre soin des réfugiés" et à parvenir à "une meilleure surveillance des frontières maritimes" du pays avec la Grèce. Il n'est pas acceptable que l'espace maritime entre la Turquie et la Grèce soit actuellement "aux mains des passeurs", a martelé Mme Merkel.
Dans le même temps, elle a prévenu que son pays ne se laisserait pas forcer la main dans les négociations avec la Turquie, qui demande des concessions en échange, comme une libéralisation des conditions d'entrée dans l'UE pour les citoyens turcs. Mme Merkel a réaffirmé, sur la question de l'éventuelle adhésion de laTurquie à l'UE, que les négociations devaient être menées "avec une issue ouverte".
Une manière polie de signifier qu'elle campe sur son refus d'une adhésion, maintes fois répété par le passé. Mme Merkel intervenait devant les députés pour faire adopter une loi durcissant les conditions du droit d'asile dans son pays. Le vote est prévu en fin de journée. Les mesures prévoient en particulier de déclarer trois pays supplémentaires des Balkans de l'Ouest, l'Albanie, le Kosovo et le Monténégro, comme "pays d'origine sûrs".
Objectif: pouvoir renvoyer leurs ressortissants demandeurs d'asile plus facilement chez eux. Berlin entend aussi accélérer les procédures d'examen des demandes d'asile ainsi que les renvois dans leur pays d'origine des personnes déboutées et remplacer des aides en argent liquide par des aides en nature pour les demandeurs d'asile afin de rendre le séjour en Allemagne moins attractif.


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