Boualem Bessaih, ministre d'Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, est décédé avanthier à Alger des suites d'une longue maladie, annonce l'agence officielle APS. Boualem Bessaih, ministre d'Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, est décédé avanthier à Alger des suites d'une longue maladie, annonce l'agence officielle APS. L'enterrement a au lieu hier au cimetière d'El Alia à Alger après la prière d'El Asr. Né en 1930 à El Bayedh, Bessaih a été ministre dans plusieurs gouvernements depuis les années 1980. Lors du dernier remaniement ministériel, il a été nommé ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République. Ancien professeur de lettres et docteur ès lettres et sciences humaines, de formation bilingue (arabe, français), il est connu dans le milieu intellectuel pour avoir signé plusieurs ouvrages littéraires et historiques notamment sur l'Emir Abdelkader, il est aussi l'auteur du scénario du film historique Epopée du cheikh Bouamama. Son dernier ouvrage publié à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance, L'Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre est préfacé par le président Abdelaziz Bouteflika. Durant la guerre de Libération nationale il rejoint le maquis au début de 1957, occupe d'importantes fonctions dans les rangs de la Révolution armée (un des adjoints de Boussouf). Il est parmi les fondateurs des services secrets algériens le MALG : il dirige à ce titre la section du contre-espionnage de la base Didouche à Tripoli, et assure la mission de membre du secrétariat général du Conseil national de la Révolution algérienne de 1959 à 1962. À l'indépendance, il occupe les fonctions d'ambassadeur dans plusieurs capitales européennes et arabes (Berne, Le Vatican, le Caire, Koweït City, Rabat). En 1971, il est nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. En 1979, il entre au gouvernement et occupe plusieurs postes ministériels. Il est nommé successivement ministre de l'Information, ministre des Postes et Télécommunications, ministre de la Culture et enfin ministre des Affaires étrangères en 1988. À ce titre, il participe, au sein de la tripartie Algérie-Maroc-Arabie saoudite décidée par le sommet arabe de Casablanca, aux efforts déployés pour aboutir à l'accord de Taëf. En 1997, il est nommé membre du Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel, puis élu président de la Commission des Affaires étrangères de ce Conseil. Après avoir occupé le poste d'ambassadeur auprès du Maroc, il est nommé président du Conseil constitutionnel en septembre 2005 par le président de la République, poste qu'il occupe jusqu'à mars 2012. L'enterrement a au lieu hier au cimetière d'El Alia à Alger après la prière d'El Asr. Né en 1930 à El Bayedh, Bessaih a été ministre dans plusieurs gouvernements depuis les années 1980. Lors du dernier remaniement ministériel, il a été nommé ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République. Ancien professeur de lettres et docteur ès lettres et sciences humaines, de formation bilingue (arabe, français), il est connu dans le milieu intellectuel pour avoir signé plusieurs ouvrages littéraires et historiques notamment sur l'Emir Abdelkader, il est aussi l'auteur du scénario du film historique Epopée du cheikh Bouamama. Son dernier ouvrage publié à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance, L'Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre est préfacé par le président Abdelaziz Bouteflika. Durant la guerre de Libération nationale il rejoint le maquis au début de 1957, occupe d'importantes fonctions dans les rangs de la Révolution armée (un des adjoints de Boussouf). Il est parmi les fondateurs des services secrets algériens le MALG : il dirige à ce titre la section du contre-espionnage de la base Didouche à Tripoli, et assure la mission de membre du secrétariat général du Conseil national de la Révolution algérienne de 1959 à 1962. À l'indépendance, il occupe les fonctions d'ambassadeur dans plusieurs capitales européennes et arabes (Berne, Le Vatican, le Caire, Koweït City, Rabat). En 1971, il est nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. En 1979, il entre au gouvernement et occupe plusieurs postes ministériels. Il est nommé successivement ministre de l'Information, ministre des Postes et Télécommunications, ministre de la Culture et enfin ministre des Affaires étrangères en 1988. À ce titre, il participe, au sein de la tripartie Algérie-Maroc-Arabie saoudite décidée par le sommet arabe de Casablanca, aux efforts déployés pour aboutir à l'accord de Taëf. En 1997, il est nommé membre du Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel, puis élu président de la Commission des Affaires étrangères de ce Conseil. Après avoir occupé le poste d'ambassadeur auprès du Maroc, il est nommé président du Conseil constitutionnel en septembre 2005 par le président de la République, poste qu'il occupe jusqu'à mars 2012.