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Nouveau revers du Maroc
Affaire du Sahara Occidental
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 12 - 2016

Le Maroc enregistre un nouveau revers dans l'affaire du Sahara occidental. Cette fois c'est la Cour de justice de l'Union européenne qui a désapprouvé le Maroc.
Le Maroc enregistre un nouveau revers dans l'affaire du Sahara occidental. Cette fois c'est la Cour de justice de l'Union européenne qui a désapprouvé le Maroc.
Décidemment, la pilule de la thèse de la marocanité du Sahara occidental, véhiculée avec force par le Maroc, ne passe plus comme le confirment bien les échecs que subit ce pays. Ainsi, et presque comme attendu, la Cour de justice de l'UE a, dans un jugement rendu hier mercredi, estimé que l'accord de libre échange conclu en 2012 entre le Maroc et l'UE n'est pas applicable au territoire du Sahara occidental. En somme pour cette Cour de justice ce territoire n'appartient pas au Maroc. Il y a une année, le Maroc subissait un autre revers plus cinglant encore à propos toujours de cet accord. En effet, le 10 décembres 2015, la justice européenne avait annulé l'accord agricole entre l'UE et le Maroc sur les mesures de libéralisation réciproque en matière de produits agricoles et de la pêche.
Les juges européens ont estimé donc illégale l'application de cet accord sur le territoire du Sahara occidental occupé par le Maroc. Cet arrêt de la justice de l'UE avait, pour rappel, provoqué une vive tension entre le Maroc et l'UE. Rabat a même suspendu, en guise de réaction, ses relations avec l'UE. "L'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne constitue, sur le plan politique, une avancée importante pour la cause sahraouie" a de suite réagi l'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Belani.
Et d'ajouter que "l'arrêt de la CJUE rappelle que, au regard du droit international, le Sahara occidental n'est pas sous la juridiction du Maroc et les juges européens insistent sur le statut séparé et distinct garanti au territoire du Sahara occidental, en vertu de la charte des Nations unies et du principe d'autodétermination des peuples".
Pour le diplomate algérien "en se référant à l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui a confirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, la cour a conclu que le peuple du Sahara occidental doit être regardé comme un tiers, ce qui ruine définitivement la fiction entretenue par le Makhzen et son appareil de propagande sur une prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis".
Amar Belani souligne, en outre, que "ces considérations politiques ont une portée cruciale dans la mesure où elles constituent désormais le référentiel légal auquel devra se conformer l'Union européenne dans ses relations avec le Maroc".
Ce pays n'arrive donc plus a faire admettre ses thèses qui sont contraires, faut il encore le rappeler, au droit international. Car malgré le soutien indéfectible de quelques pays européens, à l'exemple notamment de la France et de l'Espagne, le Maroc multiplie les échecs come l'attestent si bien ces décisions de la justice européenne.
Cette fois-ci cependant le Maroc ne peut accuser l'Algérie d'être à l'origine de ce nouveau revers. Rabat s'est habitué a accusé l'Algérie, qui soutient le Front Polisario et qui revendique l'application des résolutions onusiennes sur la question de décolonisation du Sahara occidental, d'être constamment à l'origine de ses déboires diplomatiques.
Décidemment, la pilule de la thèse de la marocanité du Sahara occidental, véhiculée avec force par le Maroc, ne passe plus comme le confirment bien les échecs que subit ce pays. Ainsi, et presque comme attendu, la Cour de justice de l'UE a, dans un jugement rendu hier mercredi, estimé que l'accord de libre échange conclu en 2012 entre le Maroc et l'UE n'est pas applicable au territoire du Sahara occidental. En somme pour cette Cour de justice ce territoire n'appartient pas au Maroc. Il y a une année, le Maroc subissait un autre revers plus cinglant encore à propos toujours de cet accord. En effet, le 10 décembres 2015, la justice européenne avait annulé l'accord agricole entre l'UE et le Maroc sur les mesures de libéralisation réciproque en matière de produits agricoles et de la pêche.
Les juges européens ont estimé donc illégale l'application de cet accord sur le territoire du Sahara occidental occupé par le Maroc. Cet arrêt de la justice de l'UE avait, pour rappel, provoqué une vive tension entre le Maroc et l'UE. Rabat a même suspendu, en guise de réaction, ses relations avec l'UE. "L'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne constitue, sur le plan politique, une avancée importante pour la cause sahraouie" a de suite réagi l'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Belani.
Et d'ajouter que "l'arrêt de la CJUE rappelle que, au regard du droit international, le Sahara occidental n'est pas sous la juridiction du Maroc et les juges européens insistent sur le statut séparé et distinct garanti au territoire du Sahara occidental, en vertu de la charte des Nations unies et du principe d'autodétermination des peuples".
Pour le diplomate algérien "en se référant à l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, qui a confirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, la cour a conclu que le peuple du Sahara occidental doit être regardé comme un tiers, ce qui ruine définitivement la fiction entretenue par le Makhzen et son appareil de propagande sur une prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis".
Amar Belani souligne, en outre, que "ces considérations politiques ont une portée cruciale dans la mesure où elles constituent désormais le référentiel légal auquel devra se conformer l'Union européenne dans ses relations avec le Maroc".
Ce pays n'arrive donc plus a faire admettre ses thèses qui sont contraires, faut il encore le rappeler, au droit international. Car malgré le soutien indéfectible de quelques pays européens, à l'exemple notamment de la France et de l'Espagne, le Maroc multiplie les échecs come l'attestent si bien ces décisions de la justice européenne.
Cette fois-ci cependant le Maroc ne peut accuser l'Algérie d'être à l'origine de ce nouveau revers. Rabat s'est habitué a accusé l'Algérie, qui soutient le Front Polisario et qui revendique l'application des résolutions onusiennes sur la question de décolonisation du Sahara occidental, d'être constamment à l'origine de ses déboires diplomatiques.


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