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L'enseignement technique inexistant en Algérie
Formation professionnelle
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 02 - 2017

Depuis que "pour diverses raisons" il a disparu du giron de l'Education nationale, "il n'y a plus d'enseignement technique dans notre pays", a fait savoir hier le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
Depuis que "pour diverses raisons" il a disparu du giron de l'Education nationale, "il n'y a plus d'enseignement technique dans notre pays", a fait savoir hier le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
S'exprimant sur les ondes de la Radio algérienne, Mohamed Mebarki enfonce le clou en révélant que la gestion de ce cursus avait été finalement dévolue à son département qui, reconnait-il, "l'assure mal, pour ne pas dire qu'il ne la fait pas".
Il indique, cependant, qu'il a été chargé par le Premier ministre de réorganiser ce cursus et qu'une commission représentant son ministère, ceux de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Fonction publique avait été constituée pour réfléchir aux moyens devant permettre de lui redonner vie.
M. Mebarki considère, en outre, impératif de réorganiser le secteur de la formation et de l'enseignement professionnel afin, ditil, de "les adapter, au plus près, aux besoins de la sphère économique". La stratégie retenue tend, ajoute-t-il, "à réaliser une adéquation entre formation et l'emploi et une concordance entre cette formation et les besoins en ressources humaines qualifiées exprimés par le secteur économiques et les activités socioéconomiques".
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnel rejette, par ailleurs, avec force l'idée selon laquelle son secteur constituerait une sorte de "réceptacle de l'échec scolaire", rappellant que celui-ci reçoit, chaque année, quelque 650.000 apprenants aussitôt versés dans l'apprentissage de diverses spécialités.
Il souligne, également, qu'environ 240.000 diplômés qualifiés sont formés, annuellement, dans les établissements de formation pour être intégrés dans divers secteurs productifs. De ses relations avec l'Education nationale, M. Mebarki déclare regretter que la société ait tendance à regarder la formation professionnelle comme une sorte de parent pauvre de cette dernière.
Des déperditions scolaires, il considère qu'elles seraient, "peut-être", le résultat d'une orientation "mal faite", dues aux incapacités de certains élèves, dont on considère, dit-il, qu'ils doivent nécessairement être versés dans des métiers manuels.
Relevant la différence existant entre formation et enseignement professionnels, il explique que la première prépare au diplôme de maîtrise, de techniciens et de techniciens supérieurs, en tout 650.000 élèves formés chaque année, tient-il à préciser, auquel il ajoute les 250.000 diplômés, répondant tous aux profils recherchés par le secteur économique.
Renforcer les spécialités recherchées sur le marché de l'emploi
La prochaine session du secteur de la formation professionnelle, prévue le 26 février, sera marquée par le "renforcement" des spécialités recherchées sur le marché du travail contre une "légère" baisse de postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion, at- on également hier auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
En effet, cette rentrée sera caractérisée, selon le ministère, par une "légère baisse des postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion, qui représente 12 % de l'offre globale face à la branche bâtiment et travaux publics (16 %), les branches artisanat traditionnel et hôtellerie tourisme (13 %) et les branches liées à l'industrie (plus de 22 %)".
Pour ce faire, le programme de formation prévoit 350 spécialités couvrant les 22 branches professionnelles, avec pour but l'adaptation de la formation aux besoins du marché. Il est ainsi prévu pour les secteurs de l'agriculture et industrie agroalimentaire 8.500 nouveaux postes de formation, venus renforcer les 16.000 occupés à l'occasion de la rentrée de septembre 2016, soit un total de 24.500 postes de formation, a-t-on précisé.
L'artisanat et hôtellerie tourisme vont être renforcés par 19.000 nouveaux postes, pour atteindre ainsi un total de 56.300 postes de formation avec ceux déjà ouverts lors de la dernière session.
Le département de Mohamed Mebarki prévoit également, pour les filières industrielles 32.800 nouveaux postes, s'ajoutant ainsi aux 48.135 autres ouvertes en septembre dernier. Il a prévu notamment 1.364 nouveaux postes de formation pour les métiers de l'eau et de l'environnement, 94 autres pour les énergies renouvelables et 535 postes pour la télécommunication. Le secteur du bâtiment et travaux publics s'est vu doter pour la session de février de 23.309 nouveaux postes, représentant 16,08 % de l'offre globale.
Rentrée de février 2017 : une seconde opportunité
Selon la même source, la rentrée de février 2017 est "complémentaire" à celle de septembre 2016, puisqu'elle "permet de renouveler les sections ayant achevé leur cycle de formation et offre une seconde opportunité aux candidats n'ayant pu s'inscrire lors de précédente rentrée".
Elle vise la poursuite de la concrétisation des objectifs fixés par le secteur dans son plan d'actions 2015/2019 notamment en matière de la programmation des spécialités décidées prioritaires, la décentralisation des spécialités "très demandées" par les jeunes et la réduction du nombre de sections dans les spécialités n'offrant pas suffisamment d'opportunités d'emploi, telles que la comptabilité, opérateur micro-informatique et la coiffure.
Les autres objectifs du ministère sont le renforcement de la programmation des formations dans le domaine des énergies renouvelables et la poursuite de la programmation des formations dans les centres d'excellence dédiés aux métiers de l'agriculture et l'industrie agroalimentaire.
Les centres d'excellence accueilleront, à l'occasion de cette rentrée, un effectif de plus de 4.000 candidats dont 3.480 en formation continue et 520 en formation initiale diplômante, dans les différentes spécialités, notamment la plasticulture, l'oléiculture, l'élevage, la production de pomme de terre et l'irrigation. Ces formations sont programmées pour répondre aux besoins des partenaires locaux, tels que les directions des services agricoles, les chambres de l'agriculture de wilaya, les associations de production.
A noter qu'un total de 255.000 postes de formation tous modes et dispositifs de formation confondus ont été dégagés pour cette session dont 169.320 postes consacrés à la formation diplômante et 85.680 postes dédiés à la formation qualifiante. Pour rappel, les inscriptions pour la session de février ont été ouvertes le 2 janvier dernier et prendront fin le 18 de ce mois.
S'exprimant sur les ondes de la Radio algérienne, Mohamed Mebarki enfonce le clou en révélant que la gestion de ce cursus avait été finalement dévolue à son département qui, reconnait-il, "l'assure mal, pour ne pas dire qu'il ne la fait pas".
Il indique, cependant, qu'il a été chargé par le Premier ministre de réorganiser ce cursus et qu'une commission représentant son ministère, ceux de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Fonction publique avait été constituée pour réfléchir aux moyens devant permettre de lui redonner vie.
M. Mebarki considère, en outre, impératif de réorganiser le secteur de la formation et de l'enseignement professionnel afin, ditil, de "les adapter, au plus près, aux besoins de la sphère économique". La stratégie retenue tend, ajoute-t-il, "à réaliser une adéquation entre formation et l'emploi et une concordance entre cette formation et les besoins en ressources humaines qualifiées exprimés par le secteur économiques et les activités socioéconomiques".
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnel rejette, par ailleurs, avec force l'idée selon laquelle son secteur constituerait une sorte de "réceptacle de l'échec scolaire", rappellant que celui-ci reçoit, chaque année, quelque 650.000 apprenants aussitôt versés dans l'apprentissage de diverses spécialités.
Il souligne, également, qu'environ 240.000 diplômés qualifiés sont formés, annuellement, dans les établissements de formation pour être intégrés dans divers secteurs productifs. De ses relations avec l'Education nationale, M. Mebarki déclare regretter que la société ait tendance à regarder la formation professionnelle comme une sorte de parent pauvre de cette dernière.
Des déperditions scolaires, il considère qu'elles seraient, "peut-être", le résultat d'une orientation "mal faite", dues aux incapacités de certains élèves, dont on considère, dit-il, qu'ils doivent nécessairement être versés dans des métiers manuels.
Relevant la différence existant entre formation et enseignement professionnels, il explique que la première prépare au diplôme de maîtrise, de techniciens et de techniciens supérieurs, en tout 650.000 élèves formés chaque année, tient-il à préciser, auquel il ajoute les 250.000 diplômés, répondant tous aux profils recherchés par le secteur économique.
Renforcer les spécialités recherchées sur le marché de l'emploi
La prochaine session du secteur de la formation professionnelle, prévue le 26 février, sera marquée par le "renforcement" des spécialités recherchées sur le marché du travail contre une "légère" baisse de postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion, at- on également hier auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
En effet, cette rentrée sera caractérisée, selon le ministère, par une "légère baisse des postes offerts pour la branche technique administrative et de gestion, qui représente 12 % de l'offre globale face à la branche bâtiment et travaux publics (16 %), les branches artisanat traditionnel et hôtellerie tourisme (13 %) et les branches liées à l'industrie (plus de 22 %)".
Pour ce faire, le programme de formation prévoit 350 spécialités couvrant les 22 branches professionnelles, avec pour but l'adaptation de la formation aux besoins du marché. Il est ainsi prévu pour les secteurs de l'agriculture et industrie agroalimentaire 8.500 nouveaux postes de formation, venus renforcer les 16.000 occupés à l'occasion de la rentrée de septembre 2016, soit un total de 24.500 postes de formation, a-t-on précisé.
L'artisanat et hôtellerie tourisme vont être renforcés par 19.000 nouveaux postes, pour atteindre ainsi un total de 56.300 postes de formation avec ceux déjà ouverts lors de la dernière session.
Le département de Mohamed Mebarki prévoit également, pour les filières industrielles 32.800 nouveaux postes, s'ajoutant ainsi aux 48.135 autres ouvertes en septembre dernier. Il a prévu notamment 1.364 nouveaux postes de formation pour les métiers de l'eau et de l'environnement, 94 autres pour les énergies renouvelables et 535 postes pour la télécommunication. Le secteur du bâtiment et travaux publics s'est vu doter pour la session de février de 23.309 nouveaux postes, représentant 16,08 % de l'offre globale.
Rentrée de février 2017 : une seconde opportunité
Selon la même source, la rentrée de février 2017 est "complémentaire" à celle de septembre 2016, puisqu'elle "permet de renouveler les sections ayant achevé leur cycle de formation et offre une seconde opportunité aux candidats n'ayant pu s'inscrire lors de précédente rentrée".
Elle vise la poursuite de la concrétisation des objectifs fixés par le secteur dans son plan d'actions 2015/2019 notamment en matière de la programmation des spécialités décidées prioritaires, la décentralisation des spécialités "très demandées" par les jeunes et la réduction du nombre de sections dans les spécialités n'offrant pas suffisamment d'opportunités d'emploi, telles que la comptabilité, opérateur micro-informatique et la coiffure.
Les autres objectifs du ministère sont le renforcement de la programmation des formations dans le domaine des énergies renouvelables et la poursuite de la programmation des formations dans les centres d'excellence dédiés aux métiers de l'agriculture et l'industrie agroalimentaire.
Les centres d'excellence accueilleront, à l'occasion de cette rentrée, un effectif de plus de 4.000 candidats dont 3.480 en formation continue et 520 en formation initiale diplômante, dans les différentes spécialités, notamment la plasticulture, l'oléiculture, l'élevage, la production de pomme de terre et l'irrigation. Ces formations sont programmées pour répondre aux besoins des partenaires locaux, tels que les directions des services agricoles, les chambres de l'agriculture de wilaya, les associations de production.
A noter qu'un total de 255.000 postes de formation tous modes et dispositifs de formation confondus ont été dégagés pour cette session dont 169.320 postes consacrés à la formation diplômante et 85.680 postes dédiés à la formation qualifiante. Pour rappel, les inscriptions pour la session de février ont été ouvertes le 2 janvier dernier et prendront fin le 18 de ce mois.


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