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Le coup de gueule de tebboune
Des sommes faramineuses dépensées dans l'importation
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 03 - 2017

Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid tebboune, a tiré la sonnette d'alarme en estimant que l'économie nationale est en danger à cause des sommes faramineuses dépensées pour importer des « "futilités".
Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid tebboune, a tiré la sonnette d'alarme en estimant que l'économie nationale est en danger à cause des sommes faramineuses dépensées pour importer des « "futilités".
En effet et par voie de conséquence le représentant du gouvernement s'est fermement engagé à faire l'impossible pour réduire la facture d'importation de 1,5 milliard e dollars. "L'Algérie ne pourra protéger son économie tant qu'elle restera ouverte aux quatre vents et servir de poubelle à des produits de septième et huitième nécessité", s'est en effet alarmé le ministre, avant-hier jeudi, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Il s'agit selon Teboune, invité de l'émission matinale l'Invité de la Rédaction, de "chewing gum, ketchup, mayonnaise, moutardes, sauces préparées et autres futilités". Ces futilités, a-t-ilprécisé, ont coûté au pays la bagatelle de "18 millions de dollars en 2016". Il rappelle, qu'en 2016, la balance commerciale du pays accusait un déficit de 17 milliards de dollars en raison d'importations "débridées" d'articles pourtant fabriqués dans le pays ou pouvant l'être.
C'est dire l'énorme gabegie qui régnait dans le secteur du commerce extérieur. L'Algérie importait à n'importe qui et ce au moment ou les finances du pays connaissaient une chute vertigineuse à cause de la chute du prix du pétrole. Outre ces "futilités", s'ajoutent les 30 millions de dollars dépensés en importation de "biscuits", 75 autres millions en "chocolats", 11 millions de dollars en pâtes alimentaires.
Ce qui est "révoltant" juge Tebboune, puisque l'Algérie produit les pâtes alimentaires et en abondance." De même, les 10 millions de dollars dépensés pour introduire des olives, "alors qu'on est un pays oléicole", ou encore les 35 millions de dollars pour importer des shampoings. S'agissant de l'importation de viandes, le responsable s'interroge "quand un pays possède 29 millions de tête d'ovins, a-t-on le droit de continuer à importer de la viande ?".
Le ministre regrette la mauvaise gestion qui a engendré ce gaspillage déplorant "un libéralisme ultra-orthodoxe et sans moyens de contrôle." Il a précisé que des biscuiteries algériennes exportent leurs produits vers l'Europe. "Et on les inonde avec des produits douteux dont on ne sait pas d'où ils viennent et comment ils sont composés. Les produits importés n'étaient pas soumis à autorisation. Nous sommes allés vers un libéralisme ultra-orthodoxe, sans moyen de contrôle.
Et là, on attend que le pétrole monte comme on attend le croissant du Ramadan. Faisons des économies sur ce que nous avons", a préconisé le ministre. Pour remédier à cette situation, Tebboune a indiqué que le défi pour son département est de baisser de 10 milliards, voire de 15 milliards de dollars la facture des importations, en promettant de faire "l'impossible" pour y parvenir sans pourt autant "toucher à l'alimentation, ni créer des pénuries.
" Dans ce sens, "On ne privera l'Algérien d'aucun produit", a-t-il rassuré soulignant que "les pouvoirs publics n'ont pas l'intention d'interdire l'importation d'aucun produit, mais qu'il s'agit de contrôler la qualité, les prix et les quantités (...) dans le respect absolu de nos partenaires commerciaux à l'étranger et en conformité des accords internationaux conclus".
Abdelmadjid Teboune a aussi confirmé l'envoi d'une note aux banques pour ne pas autoriser les domiciliations pour les opérateurs dont les licences d'importation sont arrivées à terme. "Nous avons dit aux banques que les licences et les autorisations d'importation de 2016 sont arrivées à échéance.
Les produits de première nécessité, le sucre, l'huile, le café, le thé, les légumes secs, les céréales ne sont pas concernés. On continue donc à importer avec les anciennes licences jusqu'à délivrance des nouvelles". En ce qui concerne l'assainissement du fichier des importateurs, Tebboune a révélé qu'un comité ad hoc a été installé pour "faire le tri " dans les produits de premières nécessité, "tout le reste fera désormais l'objet d'une licence d'importation", a-t-il assuré.
En effet et par voie de conséquence le représentant du gouvernement s'est fermement engagé à faire l'impossible pour réduire la facture d'importation de 1,5 milliard e dollars. "L'Algérie ne pourra protéger son économie tant qu'elle restera ouverte aux quatre vents et servir de poubelle à des produits de septième et huitième nécessité", s'est en effet alarmé le ministre, avant-hier jeudi, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Il s'agit selon Teboune, invité de l'émission matinale l'Invité de la Rédaction, de "chewing gum, ketchup, mayonnaise, moutardes, sauces préparées et autres futilités". Ces futilités, a-t-ilprécisé, ont coûté au pays la bagatelle de "18 millions de dollars en 2016". Il rappelle, qu'en 2016, la balance commerciale du pays accusait un déficit de 17 milliards de dollars en raison d'importations "débridées" d'articles pourtant fabriqués dans le pays ou pouvant l'être.
C'est dire l'énorme gabegie qui régnait dans le secteur du commerce extérieur. L'Algérie importait à n'importe qui et ce au moment ou les finances du pays connaissaient une chute vertigineuse à cause de la chute du prix du pétrole. Outre ces "futilités", s'ajoutent les 30 millions de dollars dépensés en importation de "biscuits", 75 autres millions en "chocolats", 11 millions de dollars en pâtes alimentaires.
Ce qui est "révoltant" juge Tebboune, puisque l'Algérie produit les pâtes alimentaires et en abondance." De même, les 10 millions de dollars dépensés pour introduire des olives, "alors qu'on est un pays oléicole", ou encore les 35 millions de dollars pour importer des shampoings. S'agissant de l'importation de viandes, le responsable s'interroge "quand un pays possède 29 millions de tête d'ovins, a-t-on le droit de continuer à importer de la viande ?".
Le ministre regrette la mauvaise gestion qui a engendré ce gaspillage déplorant "un libéralisme ultra-orthodoxe et sans moyens de contrôle." Il a précisé que des biscuiteries algériennes exportent leurs produits vers l'Europe. "Et on les inonde avec des produits douteux dont on ne sait pas d'où ils viennent et comment ils sont composés. Les produits importés n'étaient pas soumis à autorisation. Nous sommes allés vers un libéralisme ultra-orthodoxe, sans moyen de contrôle.
Et là, on attend que le pétrole monte comme on attend le croissant du Ramadan. Faisons des économies sur ce que nous avons", a préconisé le ministre. Pour remédier à cette situation, Tebboune a indiqué que le défi pour son département est de baisser de 10 milliards, voire de 15 milliards de dollars la facture des importations, en promettant de faire "l'impossible" pour y parvenir sans pourt autant "toucher à l'alimentation, ni créer des pénuries.
" Dans ce sens, "On ne privera l'Algérien d'aucun produit", a-t-il rassuré soulignant que "les pouvoirs publics n'ont pas l'intention d'interdire l'importation d'aucun produit, mais qu'il s'agit de contrôler la qualité, les prix et les quantités (...) dans le respect absolu de nos partenaires commerciaux à l'étranger et en conformité des accords internationaux conclus".
Abdelmadjid Teboune a aussi confirmé l'envoi d'une note aux banques pour ne pas autoriser les domiciliations pour les opérateurs dont les licences d'importation sont arrivées à terme. "Nous avons dit aux banques que les licences et les autorisations d'importation de 2016 sont arrivées à échéance.
Les produits de première nécessité, le sucre, l'huile, le café, le thé, les légumes secs, les céréales ne sont pas concernés. On continue donc à importer avec les anciennes licences jusqu'à délivrance des nouvelles". En ce qui concerne l'assainissement du fichier des importateurs, Tebboune a révélé qu'un comité ad hoc a été installé pour "faire le tri " dans les produits de premières nécessité, "tout le reste fera désormais l'objet d'une licence d'importation", a-t-il assuré.


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