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Nouvel échec de la diplomatie Marocaine à Addis-Abeba
Dossier du sahara occidental
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 07 - 2017

L e 29e sommet des chefs d'Etats et gouvernements africains, à Addis Abeba, s'est achevé par une nouvelle et retentissante claque pour la diplomatie marocaine. Malgré une délégation forte de plusieurs personnes, dont des diplomates et des journalistes et un travail de lobbying qui frise le harcèlement, la délégation marocaine est rentrée bredouille à Rabat.
L e 29e sommet des chefs d'Etats et gouvernements africains, à Addis Abeba, s'est achevé par une nouvelle et retentissante claque pour la diplomatie marocaine. Malgré une délégation forte de plusieurs personnes, dont des diplomates et des journalistes et un travail de lobbying qui frise le harcèlement, la délégation marocaine est rentrée bredouille à Rabat.
Et pour cause, elle a échoué à dessaisir l'Union africaine du dossier du Sahara occidental pour en confier la gestion exclusive à l'Onu, où le Maroc compte sur l'inconditionnel soutien de la France pour faire avancer ses pions. Echec et mat donc au roi du Maroc qui aura certainement compris à ses dépens qu'il ne suffit pas de réintégrer l'organisation continentale pour pouvoir la retourner quelques mois après en faveur de son projet annexionniste.
En tous cas, les résolutions prises lors de ce 19e sommet sont sans ambiguïtés. Ainsi, la Conférence des chefs d'Etats africains engage les présidents de l'Union africaine et de la Commission de l'Union africaine, sur la base de l'Accord-cadre entre l'Union africaine et l'Onu, le 19 mai 2017 à New York, à assurer le soutien approprié à l'initiative que le secrétaire général de l'Onu envisage d'entreprendre pour parvenir à un accord sur une solution consensuelle et définitive du conflit.
La décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement sur le rapport du Comité pour la paix et la sécurité, dans sarésolution numéro 9, pour sa part, réitéresa détermination à trouver une solution globale au conflit du Sahara occidental et appelle les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la république arabe sahraouie démocratique à s'engager dansdes pourparlers directs et sérieux et apporterla coopération nécessaire aux organes politiques de l'UA pour le Sahara occidental.
La Conférence se félicite aussi de l'engagement du Secrétaire général des Nationsunies à relancer le processus de négociationde bonne foi et sans conditions préalables en vue d'obtenir une solution durablequi doit prévoir le référendum du peuple duSahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies et des décisions de l'UA/OUA. Le chef de la diplomatie algérienne a salué le rôle des chefs d'Etat et gouvernementsafricains quant à la recherche d'une solution juste au problème sahraoui, loin de toute manoeuvre machiavélique.
"Il y avait une tentative de certaines partiesd'exclure ce dossier de l'UA. Au contraire, l'Afrique a, dans ce sens, joué unrôle important dans la recherche d'une solutionau règlement de la crise", a indiquéAbdelkader Messahel à la clôture duSommet. Et ce dernier d'ajouter encore que "la résolution af icaine sur le Sahara occidental demande notamment au président de la Commission de l'UA, en concertation avec le Conseil de paix de l'UA, de prendre des mesures appropriées, y compris la revitalisationn éventuelle du Comité des chefs d'Etats en 1978, pour soutenir les effortsdes Nations unies et encourager les parties,, aujourd'hui présentes toutes les deux au sein de l'UA pour coopérer loyalement et en vue du succès du nouveau processus.
" Après avoir fait le constat de l'échec de sa politique de la chaise vide au sein de l'OUA, qualifiée alors par le défunt roi Hassan II de "conférence tamtam", le Maroc a réintégré l'organisation continentale en janvier 2017 "sans conditions et en tant que membre", mais avec ce calcul de pouvoir en chasser la RASD en comptant sur ses inconditionnels soutiens. Il se trouve que les poids lourds du continent comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigéria etbien d'autres membres de l'instance africaine sont partisans d'une solution juste fondée sur la légalité nternationale dont l'UA et l'Onu sont les garants.
Et pour cause, elle a échoué à dessaisir l'Union africaine du dossier du Sahara occidental pour en confier la gestion exclusive à l'Onu, où le Maroc compte sur l'inconditionnel soutien de la France pour faire avancer ses pions. Echec et mat donc au roi du Maroc qui aura certainement compris à ses dépens qu'il ne suffit pas de réintégrer l'organisation continentale pour pouvoir la retourner quelques mois après en faveur de son projet annexionniste.
En tous cas, les résolutions prises lors de ce 19e sommet sont sans ambiguïtés. Ainsi, la Conférence des chefs d'Etats africains engage les présidents de l'Union africaine et de la Commission de l'Union africaine, sur la base de l'Accord-cadre entre l'Union africaine et l'Onu, le 19 mai 2017 à New York, à assurer le soutien approprié à l'initiative que le secrétaire général de l'Onu envisage d'entreprendre pour parvenir à un accord sur une solution consensuelle et définitive du conflit.
La décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement sur le rapport du Comité pour la paix et la sécurité, dans sarésolution numéro 9, pour sa part, réitéresa détermination à trouver une solution globale au conflit du Sahara occidental et appelle les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la république arabe sahraouie démocratique à s'engager dansdes pourparlers directs et sérieux et apporterla coopération nécessaire aux organes politiques de l'UA pour le Sahara occidental.
La Conférence se félicite aussi de l'engagement du Secrétaire général des Nationsunies à relancer le processus de négociationde bonne foi et sans conditions préalables en vue d'obtenir une solution durablequi doit prévoir le référendum du peuple duSahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies et des décisions de l'UA/OUA. Le chef de la diplomatie algérienne a salué le rôle des chefs d'Etat et gouvernementsafricains quant à la recherche d'une solution juste au problème sahraoui, loin de toute manoeuvre machiavélique.
"Il y avait une tentative de certaines partiesd'exclure ce dossier de l'UA. Au contraire, l'Afrique a, dans ce sens, joué unrôle important dans la recherche d'une solutionau règlement de la crise", a indiquéAbdelkader Messahel à la clôture duSommet. Et ce dernier d'ajouter encore que "la résolution af icaine sur le Sahara occidental demande notamment au président de la Commission de l'UA, en concertation avec le Conseil de paix de l'UA, de prendre des mesures appropriées, y compris la revitalisationn éventuelle du Comité des chefs d'Etats en 1978, pour soutenir les effortsdes Nations unies et encourager les parties,, aujourd'hui présentes toutes les deux au sein de l'UA pour coopérer loyalement et en vue du succès du nouveau processus.
" Après avoir fait le constat de l'échec de sa politique de la chaise vide au sein de l'OUA, qualifiée alors par le défunt roi Hassan II de "conférence tamtam", le Maroc a réintégré l'organisation continentale en janvier 2017 "sans conditions et en tant que membre", mais avec ce calcul de pouvoir en chasser la RASD en comptant sur ses inconditionnels soutiens. Il se trouve que les poids lourds du continent comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigéria etbien d'autres membres de l'instance africaine sont partisans d'une solution juste fondée sur la légalité nternationale dont l'UA et l'Onu sont les garants.


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