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Bouteflika met en garde
"fragmentation des groupes terroristes"
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2018

La lutte contre le terrorisme n'est ni liée à un agenda niconfinée dans une airegéographique, c'est uneproblématique qui demeureposée tant que les citoyens et leurs biens sont menacés et tant que ces groupes égarés persistent à menacer la stabilité des institutions de l'Etat.
La lutte contre le terrorisme n'est ni liée à un agenda niconfinée dans une airegéographique, c'est uneproblématique qui demeureposée tant que les citoyens et leurs biens sont menacés et tant que ces groupes égarés persistent à menacer la stabilité des institutions de l'Etat.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné,dans un message hier à l'occasionde la 35e Session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur qui se tient à Alger, que le premier paspour éradiquer le terrorisme consisteà "infirmer ses références intellectuelleset à le priver de son environnementsocial et ses réseaux d'information et de communication". "Nul doute que le premier pas pouréradiquer le terrorisme consiste àinfirmer ses références intellectuelleset à le priver de son environnement social et ses réseaux d'information etde communication à travers un effort intensif sur le plan éducatif, culturel,d'information et d'orientation religieusede sorte à neutraliser l'extrémismeet sauver notre jeunesse de samystification fatale", a précisé le président Bouteflika dans son message, lu en son nom par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire,Noureddine Bedoui.
Il a relevé que la lutte contre le terrorisme "n'est ni liée à un agenda, ni confinée dans une aire géographique, c'est une problématique qui demeure posée tant que les citoyens et leurs biens sont menacés et tant que ces groupes égarés persistent à menacer la stabilité des institutions de l'Etat ou tenter d'imposer des référents religieux ou idéologiques étrangers à nos peuples". Le chef de l'Etat a relevé, dans lemême cadre, que "dans certains pays arabes, les organisations terroristes ont reçu des coups cuisants au cours de l'année écoulée. Plusieurs d'entre elles ont été neutralisées, celles-là mêmes qui ont failli tout ravager après s'être accaparé de larges zones de ces pays, hypothéquant l'avenir de leurs citoyens ligotés par la violence sauvage et l'extrémisme à outrance et soumis à toutes les formes d'injustice, d'exactions et de mépris de la vie humaine".
"Aujourd'hui, nous observons la déconfiture de ces groupes terroristes et leur disparition dans certaines parties de la région arabe, les territoires qui étaient sous leur contrôle ont, ainsi, recouvré leur stabilité et leur sécurité. Toutefois, la menace des éléments résiduels de ces groupes n'a pas complètement disparu, ni leur danger d'ailleurs", a fait observer le président de la République. A ce propos, il a souligné qu'"au contraire, cette menace et ce danger ont pris de nouvelles formes dès lors que certains d'entre eux ont réussi à s'exfiltrer vers d'autres foyers de tension dans les pays arabes et intégrer des groupes criminels activant souvent sous des appellations jusque-là inconnues".
"C'est ce que l'on appelle la fragmentation des groupes terroristes qui se multiplient une fois qu'ils s'assurent un environnement d'accueil", a affirmé le chef de l'Etat. "Face à cette situation, nous sommes appelés à oeuvrer, ensemble, à adopter des résolutions fermes pour sécuriser les lignes frontalières, et à prendre des mesures sécuritaires préventives et proactives de nature à favoriser l'alerte précoce, l'échange intensif d'informations et la protection des frontières", a insisté le chef de l'Etat dans son message.
L'espace virtuel, un "refuge" pour les terroristes
Abdelaziz Bouteflika a mis en garde également, dans son message contre les formes de connexion entre le terrorisme et les formes de criminalité transnationale à travers les technologiques modernes, notamment les sites web et les réseaux sociaux. "La situation s'est compliquée avec les différentes connexions survenues entre le terrorisme et les formes decriminalité transnationale, phénomène qui a gagné en étendue et en dangerosité par le recours massifaux moyens technologiques modernes pour commettre des crimes abjects, propager ses idées extrémistes et erronées, mystifier notre jeunesse et attirer de nouvellesrecrues dans les zones de conflit et detension", a relevé le président Bouteflika.
Il a indiqué, à ce propos, que "cet espace virtuel constitue un défi sécuritaire pour nos paysarabes, d'autant plus qu'il représente un refuge pour les organisations terroristes tous les réseaux criminels, parce qu'invisible, notamment celles qui pratiquent la traite des personnes, le trafic d'organes et des migrants illégaux, le trafic de drogue, le trafic d'armes et d'explosifs,la falsification d'identité et de documents, outre son rôle dans l'enrôlement de nouveaux combattants et l'établissement de liens entre les différents réseaux de combattants, ainsi que la mise en place de sources de financement qui échapperaient au contrôle institué pour tarir les sources de financement classiques".
Le chef de l'Etat a fait observer, dans ce contexte, que "les mouvements terroristes et criminels s'évertuent sans cesse à utiliser toute sorte de technologie intelligente pour atteindre leurs objectifs et diffuser leurs idées perverses et subversives dans un style évolué adapté à l'air du temps". "Outre les cellules classiques, qui demeurent la référence fondamentale des groupes terroristes quelles que soient leurs dénominations, de nouvelles cellules cybernétiques ont faitnleur apparition sur les sites web et les réseaux sociaux pour inciter au terrorisme, recruter, collecter des fonds, pirater des sites web et lancer des cyber-attaques contre des institutions gouvernementales ou privées dans l'intention de leur porter préjudice", a-t-il souligné. "La propagation de plus en plus large des technologies de l'information et de la communication continued'imposer des défis énormes, c'est ce qui a imposé la lutte contre la cybercriminalité comme priorité pour l'Algérie qui a adopté de nouveaux instruments juridiques, techniques etopérationnels pour remplacer les précédents qui ne prévoyaient pas la nouvelle donne sécuritaire", a expliqué le président de la République. Il a rappelé, à cet égard, que "l'Algérie a été l'un des premiers Etats à ratifier la Convention arabe pour la lutte contre la cybercriminalité, elle s'attèle, actuellement, à renforcerle cadre juridique y afférent, à la définition des modalités decontrôle du web et à la lutte contre les types de crimes électroniques".
Cette action, a-t-il précisé, ''nécessiteune grande maîtrise de cette technologieen perpétuelle évolution, une exploitation efficace de l'information électronique et un suivi minutieux deces réseaux et de leurs animateurs". Le chef de l'Etat a indiqué, en outre,que "des structures et dispositifs ont été mis en place pour lutter contre les crimes électroniques, notamment l'organe national de prévention et delutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de lacommunication, ainsi que des centres opérationnels au niveau des différents services de sécurité".
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné,dans un message hier à l'occasionde la 35e Session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur qui se tient à Alger, que le premier paspour éradiquer le terrorisme consisteà "infirmer ses références intellectuelleset à le priver de son environnementsocial et ses réseaux d'information et de communication". "Nul doute que le premier pas pouréradiquer le terrorisme consiste àinfirmer ses références intellectuelleset à le priver de son environnement social et ses réseaux d'information etde communication à travers un effort intensif sur le plan éducatif, culturel,d'information et d'orientation religieusede sorte à neutraliser l'extrémismeet sauver notre jeunesse de samystification fatale", a précisé le président Bouteflika dans son message, lu en son nom par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire,Noureddine Bedoui.
Il a relevé que la lutte contre le terrorisme "n'est ni liée à un agenda, ni confinée dans une aire géographique, c'est une problématique qui demeure posée tant que les citoyens et leurs biens sont menacés et tant que ces groupes égarés persistent à menacer la stabilité des institutions de l'Etat ou tenter d'imposer des référents religieux ou idéologiques étrangers à nos peuples". Le chef de l'Etat a relevé, dans lemême cadre, que "dans certains pays arabes, les organisations terroristes ont reçu des coups cuisants au cours de l'année écoulée. Plusieurs d'entre elles ont été neutralisées, celles-là mêmes qui ont failli tout ravager après s'être accaparé de larges zones de ces pays, hypothéquant l'avenir de leurs citoyens ligotés par la violence sauvage et l'extrémisme à outrance et soumis à toutes les formes d'injustice, d'exactions et de mépris de la vie humaine".
"Aujourd'hui, nous observons la déconfiture de ces groupes terroristes et leur disparition dans certaines parties de la région arabe, les territoires qui étaient sous leur contrôle ont, ainsi, recouvré leur stabilité et leur sécurité. Toutefois, la menace des éléments résiduels de ces groupes n'a pas complètement disparu, ni leur danger d'ailleurs", a fait observer le président de la République. A ce propos, il a souligné qu'"au contraire, cette menace et ce danger ont pris de nouvelles formes dès lors que certains d'entre eux ont réussi à s'exfiltrer vers d'autres foyers de tension dans les pays arabes et intégrer des groupes criminels activant souvent sous des appellations jusque-là inconnues".
"C'est ce que l'on appelle la fragmentation des groupes terroristes qui se multiplient une fois qu'ils s'assurent un environnement d'accueil", a affirmé le chef de l'Etat. "Face à cette situation, nous sommes appelés à oeuvrer, ensemble, à adopter des résolutions fermes pour sécuriser les lignes frontalières, et à prendre des mesures sécuritaires préventives et proactives de nature à favoriser l'alerte précoce, l'échange intensif d'informations et la protection des frontières", a insisté le chef de l'Etat dans son message.
L'espace virtuel, un "refuge" pour les terroristes
Abdelaziz Bouteflika a mis en garde également, dans son message contre les formes de connexion entre le terrorisme et les formes de criminalité transnationale à travers les technologiques modernes, notamment les sites web et les réseaux sociaux. "La situation s'est compliquée avec les différentes connexions survenues entre le terrorisme et les formes decriminalité transnationale, phénomène qui a gagné en étendue et en dangerosité par le recours massifaux moyens technologiques modernes pour commettre des crimes abjects, propager ses idées extrémistes et erronées, mystifier notre jeunesse et attirer de nouvellesrecrues dans les zones de conflit et detension", a relevé le président Bouteflika.
Il a indiqué, à ce propos, que "cet espace virtuel constitue un défi sécuritaire pour nos paysarabes, d'autant plus qu'il représente un refuge pour les organisations terroristes tous les réseaux criminels, parce qu'invisible, notamment celles qui pratiquent la traite des personnes, le trafic d'organes et des migrants illégaux, le trafic de drogue, le trafic d'armes et d'explosifs,la falsification d'identité et de documents, outre son rôle dans l'enrôlement de nouveaux combattants et l'établissement de liens entre les différents réseaux de combattants, ainsi que la mise en place de sources de financement qui échapperaient au contrôle institué pour tarir les sources de financement classiques".
Le chef de l'Etat a fait observer, dans ce contexte, que "les mouvements terroristes et criminels s'évertuent sans cesse à utiliser toute sorte de technologie intelligente pour atteindre leurs objectifs et diffuser leurs idées perverses et subversives dans un style évolué adapté à l'air du temps". "Outre les cellules classiques, qui demeurent la référence fondamentale des groupes terroristes quelles que soient leurs dénominations, de nouvelles cellules cybernétiques ont faitnleur apparition sur les sites web et les réseaux sociaux pour inciter au terrorisme, recruter, collecter des fonds, pirater des sites web et lancer des cyber-attaques contre des institutions gouvernementales ou privées dans l'intention de leur porter préjudice", a-t-il souligné. "La propagation de plus en plus large des technologies de l'information et de la communication continued'imposer des défis énormes, c'est ce qui a imposé la lutte contre la cybercriminalité comme priorité pour l'Algérie qui a adopté de nouveaux instruments juridiques, techniques etopérationnels pour remplacer les précédents qui ne prévoyaient pas la nouvelle donne sécuritaire", a expliqué le président de la République. Il a rappelé, à cet égard, que "l'Algérie a été l'un des premiers Etats à ratifier la Convention arabe pour la lutte contre la cybercriminalité, elle s'attèle, actuellement, à renforcerle cadre juridique y afférent, à la définition des modalités decontrôle du web et à la lutte contre les types de crimes électroniques".
Cette action, a-t-il précisé, ''nécessiteune grande maîtrise de cette technologieen perpétuelle évolution, une exploitation efficace de l'information électronique et un suivi minutieux deces réseaux et de leurs animateurs". Le chef de l'Etat a indiqué, en outre,que "des structures et dispositifs ont été mis en place pour lutter contre les crimes électroniques, notamment l'organe national de prévention et delutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de lacommunication, ainsi que des centres opérationnels au niveau des différents services de sécurité".


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