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Les précisions de Raouya
Levée des subventions, planche à billets, endettement extérieur, investissements étrangers ou nationaux...
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 07 - 2018

L'Etat envisage de revoir le système de subventions desproduits de premièrenécessité. "Il est clair que cela ne peut pas continuer commeça pour une simple équitésociale. Il n'est pas normalqu'un simple citoyen nepuisse pas profiter, parfois, dela subvention par rapport àquelqu'un qui perçoit unsalaire plus important".
L'Etat envisage de revoir le système de subventions desproduits de premièrenécessité. "Il est clair que cela ne peut pas continuer commeça pour une simple équitésociale. Il n'est pas normalqu'un simple citoyen nepuisse pas profiter, parfois, dela subvention par rapport àquelqu'un qui perçoit unsalaire plus important".
C'est ce qu'a déclaré AbderrahmaneRaouya, ministre des Finances,invité, hier, de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale. Il s'est appuyé sur des études, menées actuellement au niveau de son département, qui font apparaître que les ménages, qui ont le plus bas revenu, ne profitent de certains produits subventionnés (farine, sucre, huile et blé) qu'à 7 %. "Alors que ceux qui ont des revenus plus importants ont le double de ce pourcentage.Il faudrait y remédier. Une commission y travailleavec la Banque mondiale. En tout étatde cause, rien ne sera fait tant qu'on ne disposerapas de l'ensemble des paramètres pour lamise en place d'un nouveau système.
On netouchera pas à la politique de subvention tantqu'on n'aura pas réglé définitivement l'identificationdes ménages, le montant et lamanière de procéder. Cela va se faire avecl'ensemble des pouvoirs publics. Après la fin des études, on se retrouvera autour d'une table pour en rediscuter. Par la suite, unegrande campagne de communication seradirigée vers nos citoyens pour leur expliquercomment on doit procéder. Un débat national? Pourquoi pas. J'espère à partir de 2019", a-t-il détaillé. Selon lui, la levée de la subvention peutconcerner en premier lieu l'énergie(carburant,électricité). L'eau ? "Peut-être, maisaprès", a-t-il répondu à la question de la journaliste.
La création monétaire n'est pas "une voie sans risque"
Abderrahmane Raouya a justifié le recours à la loi de finances complémentaire 2018 parla nécessité d'avoir une autorisation de programmede 500 milliards de dinars aux fins de permettre au FNI (Fonds national d'investissement) de financer certains projets (cheminsde fer).
"Il y a aussi une disposition relative au commerce extérieur. Nous avons découvert que des produitsfinis importés avaient des avantages douaniers et autres dans les pays de production.Ce qui est inadmissible en matièrede commerce extérieur. Nous prévoyons un système de taxation additionnelle provisoire.Nous devons rétablir notre balancecommerciale avec les Etats avec lesquelsnous sommes en accord", a-t-il dit.Il a reconnu que lerecours à la création monétaire(planche à billets) n'est pas une voiesans risque. "Mais le risque est mesuré. Nousprenons l'ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maîtriser cet aspect de financement non conventionnel. L'inflation se situerait entre 4 à 3 % sur toute la période2018-2020. Nous avons prévu un taux de 5,5% pour 2018. Cependant, jusqu'à maintenant,nous avons un taux qui tourne autour de4 %.
Donc, c'est maîtrisé", a-t-il noté.Il a rappelé que le financement non conventionnelest destiné à l'investissement. "Ildevrait permettre donc une croissance soutenue.C'est ce qui nous manque encore. Il faudraitque cette croissance revienne fortement.Pour l'instant, nous sommes sur le crédit àl'interne que nous maîtrisons bien évidemmenten essayant d'utiliser l'ensemble desvoies et moyens que ce soit le prêt bancaireou le recours au FNI", a-t-il précisé.Il a écarté le recours à l'endettement extérieur.L'exception sera, selon lui, le financementpar un prêt de l'Etat chinois du projet dugrand port centre d'El-Hamdania à Tipaza. "Ily a des crédits qui peuvent être effectués (enextérieur) lorsque les investissements sontassez forts avec un rendement très appréciable", a-t-il prévu.
Croissance tirée par la dépense publique
"Il est malheureux que la croissance soit tirée par la dépense publique. L'ensemble des secteurssont pris en charge par le budget del'Etat. Nous espérons qu'il y ait des investissementsétrangers ou nationaux. L'ensembledes règles et avantages sont là pour permettrela relance pour le secteur privé", a-t-ilappuyé.
L'amélioration des recettes fiscalesde l'Etat a permis, selon le ministre, de dégeler600 milliards de dinars en projets. "Jerappelle que le gel de l'ensemble des projetsest d'une valeur de 2.200 milliards de dinars.Nous dégelons 600 milliards pour financerles infrastructures de l'éducation, de la santéet de l'enseignement supérieur. En matièred'éducation nationale, par exemple, 1400structures vont être édifiées", a-t-il annoncé
2.600 milliards de dinars de recouvrement fiscal en 2017
Le ministre des Finances a estimé qu'en matière de recouvrement fiscal, ce n'est jamais parfait. "Les efforts doivent continuerd'année en année. Le recouvrement était de l'ordre d'à peu près 400 milliards de dinarsdans les années 2000. En 2015, nous étionsà 2.400 milliards de recouvrement, 2.600milliards en 2017. Il s'agit des chiffres de ladirection générale des impôts, je ne parle pasde la fiscalité ordinaire au complet. La directiondesGrandes entreprises est passée,depuis janvier 2018, à la télé-déclaration.
Donc, aucun contribuable ne se présente au guichet de cette direction. Des travaux sont engagés pour généraliser cette télé-procédure au niveau des centres des impôts. Nous avonsl'un des régimes les plus simplifié au monde surtout pour les petits contribuables (...) ilfaudra comprendre la sociologie de ce contribuable pour pouvoir le capter et le prendre encharge", a-t-il souligné. L'IRG (Impôt sur lerevenu global) représente, selon lui, de 20 à25 % du produit de la fiscalité ordinaire.
"L'impôt qui rapporte le plus est celui de laTVA (taxe sur la valeur ajoutée). Celui quiconsomme le plus et a des revenus plusimportants, dépense plus. Et donc, contribueplus. Il faut mesurer tout cela", a-t-il réponduà une question sur l'inexistence d'un impôt sur la fortune en Algérie.
Aucune tolérance dans la lutte contre la fraude
Le premier argentier du pays a estimé que la mise d'un système d'information est l'arme principale pour pouvoir lutter contre l'évasionfiscale.
"Il faut identifier les risques defraude. C'est là où l'action de l'administrationdoit être la plus forte. Nos banques mettent en place des dispositifs pour réguler la masse d'argent", a-t-il dit.Ne pas combattre l'informel et la corruption peut signifier, selon lui, la fin d'un Etat. "Pour lutter contre ces phénomènes, il faut avoir une grille d'analyse et une autre sur lesrisques. Les administrations fiscales et douanières travaillent sur ces aspects modernes de lutte contre les phénomènes de fraude. Il n'yaura aucune tolérance en la matière", a-t-ilpromis. Selon lui, les banques publiques financent l'économie à plus de 80 %.
"Ceciest anormal. Il faudrait que l'ensemble desbanques sur la place d'Alger puissent financerl'économie. Les banques étrangères travaillentplus sur les aspects de commerceextérieur. Certaines d'entre elles commencentà s'intéresser au financement de l'investissementéconomique. J'espère qu'ellesvont concurrencer les banques publiques quipourront améliorer leur gestion et la diversificationde leurs crédits. Je demande auxbanques publiques de s'élargir, d'être sur leterritoire national et d'ouvrir le plus grand nombre d'agences", a-t-il préconisé.
Un déficit estimé à 1.800 milliards de dinars pour 2018
D'après lui, les banques publiques ne reçoivent pas de directives. "Ce qui est important est de moderniser leur système d'information. Je tiens au développement de la monétique, c'estimportant pour pouvoir assécher les liquidités qu existent en dehors du circuit bancaire et permettre aux banques d'avoirplus de capacités de financement", a-t-il noté. La situation financière du pays est, selon lui, toujours tendue malgré la haussedes cours pétroliers.
"Nous avons un déficit estimé, pour 2018, à 1.800 milliards dedinars comblé par le financement non conventionnel. Ce déficit va certainementêtre repris en 2019. Quel que soit le prix du baril de pétrole, cela ne doit pas nous détourner de la rigueur", a-t-il rassuré. La seule de devises dont dispose l'Etat algérien provient de lavente des hydrocarbures.
D'où l'objectif de diversifier le plus possible l'économie et de pouvoir exporter plus de produits pour avoir de la devise. C'est là que le marché se stabiliserait. On pourrait alors prendre des dispositifs pour l'ensemble des citoyens », a-t-il promis.
C'est ce qu'a déclaré AbderrahmaneRaouya, ministre des Finances,invité, hier, de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale. Il s'est appuyé sur des études, menées actuellement au niveau de son département, qui font apparaître que les ménages, qui ont le plus bas revenu, ne profitent de certains produits subventionnés (farine, sucre, huile et blé) qu'à 7 %. "Alors que ceux qui ont des revenus plus importants ont le double de ce pourcentage.Il faudrait y remédier. Une commission y travailleavec la Banque mondiale. En tout étatde cause, rien ne sera fait tant qu'on ne disposerapas de l'ensemble des paramètres pour lamise en place d'un nouveau système.
On netouchera pas à la politique de subvention tantqu'on n'aura pas réglé définitivement l'identificationdes ménages, le montant et lamanière de procéder. Cela va se faire avecl'ensemble des pouvoirs publics. Après la fin des études, on se retrouvera autour d'une table pour en rediscuter. Par la suite, unegrande campagne de communication seradirigée vers nos citoyens pour leur expliquercomment on doit procéder. Un débat national? Pourquoi pas. J'espère à partir de 2019", a-t-il détaillé. Selon lui, la levée de la subvention peutconcerner en premier lieu l'énergie(carburant,électricité). L'eau ? "Peut-être, maisaprès", a-t-il répondu à la question de la journaliste.
La création monétaire n'est pas "une voie sans risque"
Abderrahmane Raouya a justifié le recours à la loi de finances complémentaire 2018 parla nécessité d'avoir une autorisation de programmede 500 milliards de dinars aux fins de permettre au FNI (Fonds national d'investissement) de financer certains projets (cheminsde fer).
"Il y a aussi une disposition relative au commerce extérieur. Nous avons découvert que des produitsfinis importés avaient des avantages douaniers et autres dans les pays de production.Ce qui est inadmissible en matièrede commerce extérieur. Nous prévoyons un système de taxation additionnelle provisoire.Nous devons rétablir notre balancecommerciale avec les Etats avec lesquelsnous sommes en accord", a-t-il dit.Il a reconnu que lerecours à la création monétaire(planche à billets) n'est pas une voiesans risque. "Mais le risque est mesuré. Nousprenons l'ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maîtriser cet aspect de financement non conventionnel. L'inflation se situerait entre 4 à 3 % sur toute la période2018-2020. Nous avons prévu un taux de 5,5% pour 2018. Cependant, jusqu'à maintenant,nous avons un taux qui tourne autour de4 %.
Donc, c'est maîtrisé", a-t-il noté.Il a rappelé que le financement non conventionnelest destiné à l'investissement. "Ildevrait permettre donc une croissance soutenue.C'est ce qui nous manque encore. Il faudraitque cette croissance revienne fortement.Pour l'instant, nous sommes sur le crédit àl'interne que nous maîtrisons bien évidemmenten essayant d'utiliser l'ensemble desvoies et moyens que ce soit le prêt bancaireou le recours au FNI", a-t-il précisé.Il a écarté le recours à l'endettement extérieur.L'exception sera, selon lui, le financementpar un prêt de l'Etat chinois du projet dugrand port centre d'El-Hamdania à Tipaza. "Ily a des crédits qui peuvent être effectués (enextérieur) lorsque les investissements sontassez forts avec un rendement très appréciable", a-t-il prévu.
Croissance tirée par la dépense publique
"Il est malheureux que la croissance soit tirée par la dépense publique. L'ensemble des secteurssont pris en charge par le budget del'Etat. Nous espérons qu'il y ait des investissementsétrangers ou nationaux. L'ensembledes règles et avantages sont là pour permettrela relance pour le secteur privé", a-t-ilappuyé.
L'amélioration des recettes fiscalesde l'Etat a permis, selon le ministre, de dégeler600 milliards de dinars en projets. "Jerappelle que le gel de l'ensemble des projetsest d'une valeur de 2.200 milliards de dinars.Nous dégelons 600 milliards pour financerles infrastructures de l'éducation, de la santéet de l'enseignement supérieur. En matièred'éducation nationale, par exemple, 1400structures vont être édifiées", a-t-il annoncé
2.600 milliards de dinars de recouvrement fiscal en 2017
Le ministre des Finances a estimé qu'en matière de recouvrement fiscal, ce n'est jamais parfait. "Les efforts doivent continuerd'année en année. Le recouvrement était de l'ordre d'à peu près 400 milliards de dinarsdans les années 2000. En 2015, nous étionsà 2.400 milliards de recouvrement, 2.600milliards en 2017. Il s'agit des chiffres de ladirection générale des impôts, je ne parle pasde la fiscalité ordinaire au complet. La directiondesGrandes entreprises est passée,depuis janvier 2018, à la télé-déclaration.
Donc, aucun contribuable ne se présente au guichet de cette direction. Des travaux sont engagés pour généraliser cette télé-procédure au niveau des centres des impôts. Nous avonsl'un des régimes les plus simplifié au monde surtout pour les petits contribuables (...) ilfaudra comprendre la sociologie de ce contribuable pour pouvoir le capter et le prendre encharge", a-t-il souligné. L'IRG (Impôt sur lerevenu global) représente, selon lui, de 20 à25 % du produit de la fiscalité ordinaire.
"L'impôt qui rapporte le plus est celui de laTVA (taxe sur la valeur ajoutée). Celui quiconsomme le plus et a des revenus plusimportants, dépense plus. Et donc, contribueplus. Il faut mesurer tout cela", a-t-il réponduà une question sur l'inexistence d'un impôt sur la fortune en Algérie.
Aucune tolérance dans la lutte contre la fraude
Le premier argentier du pays a estimé que la mise d'un système d'information est l'arme principale pour pouvoir lutter contre l'évasionfiscale.
"Il faut identifier les risques defraude. C'est là où l'action de l'administrationdoit être la plus forte. Nos banques mettent en place des dispositifs pour réguler la masse d'argent", a-t-il dit.Ne pas combattre l'informel et la corruption peut signifier, selon lui, la fin d'un Etat. "Pour lutter contre ces phénomènes, il faut avoir une grille d'analyse et une autre sur lesrisques. Les administrations fiscales et douanières travaillent sur ces aspects modernes de lutte contre les phénomènes de fraude. Il n'yaura aucune tolérance en la matière", a-t-ilpromis. Selon lui, les banques publiques financent l'économie à plus de 80 %.
"Ceciest anormal. Il faudrait que l'ensemble desbanques sur la place d'Alger puissent financerl'économie. Les banques étrangères travaillentplus sur les aspects de commerceextérieur. Certaines d'entre elles commencentà s'intéresser au financement de l'investissementéconomique. J'espère qu'ellesvont concurrencer les banques publiques quipourront améliorer leur gestion et la diversificationde leurs crédits. Je demande auxbanques publiques de s'élargir, d'être sur leterritoire national et d'ouvrir le plus grand nombre d'agences", a-t-il préconisé.
Un déficit estimé à 1.800 milliards de dinars pour 2018
D'après lui, les banques publiques ne reçoivent pas de directives. "Ce qui est important est de moderniser leur système d'information. Je tiens au développement de la monétique, c'estimportant pour pouvoir assécher les liquidités qu existent en dehors du circuit bancaire et permettre aux banques d'avoirplus de capacités de financement", a-t-il noté. La situation financière du pays est, selon lui, toujours tendue malgré la haussedes cours pétroliers.
"Nous avons un déficit estimé, pour 2018, à 1.800 milliards dedinars comblé par le financement non conventionnel. Ce déficit va certainementêtre repris en 2019. Quel que soit le prix du baril de pétrole, cela ne doit pas nous détourner de la rigueur", a-t-il rassuré. La seule de devises dont dispose l'Etat algérien provient de lavente des hydrocarbures.
D'où l'objectif de diversifier le plus possible l'économie et de pouvoir exporter plus de produits pour avoir de la devise. C'est là que le marché se stabiliserait. On pourrait alors prendre des dispositifs pour l'ensemble des citoyens », a-t-il promis.


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