L'enseignement des langues dans les 3 paliers sera décisifcette année. La ministre de, l'Education, NouriaBenghabrit, tient à sa réformeen introduisant de nouveauxoutils didactiques pour rendreefficace la pédagogie. L'enseignement des langues dans les 3 paliers sera décisifcette année. La ministre de, l'Education, NouriaBenghabrit, tient à sa réformeen introduisant de nouveauxoutils didactiques pour rendreefficace la pédagogie. La ministre va donner le coup d'envoi prochainement à un conclave à grandeéchelle qui va réunir des inspecteurs de l'enseignement, des conseillers enEducationet des experts en linguistiques pourévaluer le système d'enseignement des langues en Algérie. C'est ce qu'indiqueune source proche de ce dossier au niveau du département de Benghebrit oùilestquestion "d'un bilan sur la pédagogie deslangues étrangères, la réforme de son systèmeet l'introduction d'une nouvelle approche qualitative pour l'enseignementdurantcette année". Il est à souligner que la commission qui a été créée à cet effet ennovembre dernier n'a pas rendu encore cesconclusions. Mais tout porte à croire qued'ici à quelques jours, la réunion que présiderala ministre sera plus décisive et tranchantesur ces questions. Selon la mêmesource "il faudra d'abord trancher sur larépartition du volume d'horaires deslangues étrangères dans les 3 paliers". A rappeler qu'actuellement, lesélèvesdes 2premiers cycles n'ont que 4 heures de français,3 à 4 heures d'anglais etplusd'heures pour la langue arabe. Dans les lycées, il existe une certaine disproportion dans la répartition des langues avec uneprédominance pour certaines filières del'anglais (plus de 4 heures) et le françaisavec 3 à 4 heures alors que l'espagnol ou l'italien à une juste mesure l'allemand nebénéficient pas d'une répartition équitablesauf pour les filières de lettres et philosophie.Pour en finir avec ce système, les experts linguistes et conseillers à la pédagogievont rendre leur verdict avant que ladécision soit entérinée finalement par le gouvernement. Comment rendre les langues efficaces Certains membres de la commission penchant plutôt vers un équilibre de l'enseignement de toutes les langues quel quesoit leur statut. Il faut se rappeler la polémique engagée il y a quelques mois et quicontinue toujours sur la place de la languearabe. Les détracteurs et autres zélateurs ont accusé Benghabrit "de fairereculer lalangue arabe au profit de la francisation del'école". Un démenti a été vite apporté parle conseiller aux langues au niveau du ministère en indiquant que"l'enseignementdes langues ne se départit pas de lalangue arabe". Mais le plus urgent déscette rentrée est de s'éloigner des considérationsidéologiques des uns et desautres et de miser sur une réforme linguistiquequi a trop tardé. Pour les experts en langue faisant partie de cette commission,le constat est sansappel : "Le niveau du français reste faible avec des disparités entre filières". Pou eux"il faut revoir les outils pédagogiques decette langue en introduisant un contenu algérianisé".D'autres comme certains syndicalistesrecommandent de "mettre au point une généralisation de l'anglais au même côté que celui du français et de l'arabe" considérantque les élèves ont une préférence de la langue de Shakespeare même si"leurniveau reste en dessous de la moyenne". Ily a ceux enfin qui disent que "chaque filière devrait bénéficier d'une autre langue comme l'italien, l'espagnol ou l'allemand les en introduisant dans toutes les classes".Il y a également la prise en compte de la question centrale des moyensd'acquisitiondes langues, le niveau de réussite ou de déperdition scolaire et leur taux correspondant.Quelle que soit la recommandation, le ministère de l'Education ne veut pasimproviser, ni faire cavalier seul. L'approche serait d'impliquer les autresacteurs dans la décision des choix qui seront arrêtés prochainement. LaFédération des parents d'élèves, les syndicats autonomes et spécialistes de la culture et des langues seront invités à donnerpart à la réflexion. La ministre va donner le coup d'envoi prochainement à un conclave à grandeéchelle qui va réunir des inspecteurs de l'enseignement, des conseillers enEducationet des experts en linguistiques pourévaluer le système d'enseignement des langues en Algérie. C'est ce qu'indiqueune source proche de ce dossier au niveau du département de Benghebrit oùilestquestion "d'un bilan sur la pédagogie deslangues étrangères, la réforme de son systèmeet l'introduction d'une nouvelle approche qualitative pour l'enseignementdurantcette année". Il est à souligner que la commission qui a été créée à cet effet ennovembre dernier n'a pas rendu encore cesconclusions. Mais tout porte à croire qued'ici à quelques jours, la réunion que présiderala ministre sera plus décisive et tranchantesur ces questions. Selon la mêmesource "il faudra d'abord trancher sur larépartition du volume d'horaires deslangues étrangères dans les 3 paliers". A rappeler qu'actuellement, lesélèvesdes 2premiers cycles n'ont que 4 heures de français,3 à 4 heures d'anglais etplusd'heures pour la langue arabe. Dans les lycées, il existe une certaine disproportion dans la répartition des langues avec uneprédominance pour certaines filières del'anglais (plus de 4 heures) et le françaisavec 3 à 4 heures alors que l'espagnol ou l'italien à une juste mesure l'allemand nebénéficient pas d'une répartition équitablesauf pour les filières de lettres et philosophie.Pour en finir avec ce système, les experts linguistes et conseillers à la pédagogievont rendre leur verdict avant que ladécision soit entérinée finalement par le gouvernement. Comment rendre les langues efficaces Certains membres de la commission penchant plutôt vers un équilibre de l'enseignement de toutes les langues quel quesoit leur statut. Il faut se rappeler la polémique engagée il y a quelques mois et quicontinue toujours sur la place de la languearabe. Les détracteurs et autres zélateurs ont accusé Benghabrit "de fairereculer lalangue arabe au profit de la francisation del'école". Un démenti a été vite apporté parle conseiller aux langues au niveau du ministère en indiquant que"l'enseignementdes langues ne se départit pas de lalangue arabe". Mais le plus urgent déscette rentrée est de s'éloigner des considérationsidéologiques des uns et desautres et de miser sur une réforme linguistiquequi a trop tardé. Pour les experts en langue faisant partie de cette commission,le constat est sansappel : "Le niveau du français reste faible avec des disparités entre filières". Pou eux"il faut revoir les outils pédagogiques decette langue en introduisant un contenu algérianisé".D'autres comme certains syndicalistesrecommandent de "mettre au point une généralisation de l'anglais au même côté que celui du français et de l'arabe" considérantque les élèves ont une préférence de la langue de Shakespeare même si"leurniveau reste en dessous de la moyenne". Ily a ceux enfin qui disent que "chaque filière devrait bénéficier d'une autre langue comme l'italien, l'espagnol ou l'allemand les en introduisant dans toutes les classes".Il y a également la prise en compte de la question centrale des moyensd'acquisitiondes langues, le niveau de réussite ou de déperdition scolaire et leur taux correspondant.Quelle que soit la recommandation, le ministère de l'Education ne veut pasimproviser, ni faire cavalier seul. L'approche serait d'impliquer les autresacteurs dans la décision des choix qui seront arrêtés prochainement. LaFédération des parents d'élèves, les syndicats autonomes et spécialistes de la culture et des langues seront invités à donnerpart à la réflexion.