Si notre médicament n'est pas remboursé par la Sécuritésociale, nous cesseronsd'investir en Algérie." Si notre médicament n'est pas remboursé par la Sécuritésociale, nous cesseronsd'investir en Algérie." C'est la menace directe qu'a lancé le directeur de Novo Nordisk Maghreb, Jean-PaulDigy, lors d'une conférence de presse.L'objet du mécontentement du laboratoire danois est le fait que la Cnas refuse d'incluredans la nomenclature des produitspharmaceutiques remboursables, du seulanalogue du GLP-1 – unenouvelleclassed'antidiabétiques, alternative à l'insuline(diabète de type 2), ayant obtenu l'AMM(autorisation de mise sur le marché national).Une classe que les praticiens spécialistes,de par le monde, recommandent de favoriseren premier recours. Que ce soit pourson efficacité ou pour son coût."Nous nous engageons à produire ce traitementlocalement s'il est pris en charge parla Sécurité sociale". C'est ce qu'a promisle responsable du groupe pharmaceutique danois. Ce dernier estime illogique decontinuer à consentir de gros investissementsdans le pays sans pouvoir faireaussi des bénéfices. Les chiffres et positions de la Société de diabétologie Le président de la Société diabétologie, le professeur Mourad Semrouni conforte le plaidoyer du laboratoire danois. Il sefonde, en cela, sur le consensusinternationalsur la gestion de l'hyperglycémie chezles patients atteints de diabète de type 2. Ce dernier a été rendu public le 5 octobredernier, à Berlin, par les associations américaine et européenne. Il s'agit d'une sortede feuille de route sur les nouvelles stratégies thérapeutiques à adopter par les praticiensspécialistes. Et qui favorise lerecours à la classe des agonistes du GLP-1en première intention. Pour le Pr Mourad Semrouni, le ministère du Travail, del'Emploi et de la Sécurité sociale s'entête à contredire les praticiens spécialisés en matière de service médical rendu de tel outel traitement. "Depuis dix ans, aucuneinnovation thérapeutique n'a été introduitedans le pays pour les diabétiques", at-ilregretté. En chiffres ce dernier, indiquequ'un patient mis sous insuline coûteentre 45.000 et 60.000 DA par mois.Alors quele malade traité par des antidiabétiquesoraux revient entre 7.000 et? 10.000 DA pendant la même période.Ainsi, "Si l'on considère l'approche pharmacoéconomique, il sera plus rentable de recourir à des traitements plus efficaces. Etpeut-être plus chers à l'unité, mais qui réduisent la dépense par patient guéri", a-til développé. C'est la menace directe qu'a lancé le directeur de Novo Nordisk Maghreb, Jean-PaulDigy, lors d'une conférence de presse.L'objet du mécontentement du laboratoire danois est le fait que la Cnas refuse d'incluredans la nomenclature des produitspharmaceutiques remboursables, du seulanalogue du GLP-1 – unenouvelleclassed'antidiabétiques, alternative à l'insuline(diabète de type 2), ayant obtenu l'AMM(autorisation de mise sur le marché national).Une classe que les praticiens spécialistes,de par le monde, recommandent de favoriseren premier recours. Que ce soit pourson efficacité ou pour son coût."Nous nous engageons à produire ce traitementlocalement s'il est pris en charge parla Sécurité sociale". C'est ce qu'a promisle responsable du groupe pharmaceutique danois. Ce dernier estime illogique decontinuer à consentir de gros investissementsdans le pays sans pouvoir faireaussi des bénéfices. Les chiffres et positions de la Société de diabétologie Le président de la Société diabétologie, le professeur Mourad Semrouni conforte le plaidoyer du laboratoire danois. Il sefonde, en cela, sur le consensusinternationalsur la gestion de l'hyperglycémie chezles patients atteints de diabète de type 2. Ce dernier a été rendu public le 5 octobredernier, à Berlin, par les associations américaine et européenne. Il s'agit d'une sortede feuille de route sur les nouvelles stratégies thérapeutiques à adopter par les praticiensspécialistes. Et qui favorise lerecours à la classe des agonistes du GLP-1en première intention. Pour le Pr Mourad Semrouni, le ministère du Travail, del'Emploi et de la Sécurité sociale s'entête à contredire les praticiens spécialisés en matière de service médical rendu de tel outel traitement. "Depuis dix ans, aucuneinnovation thérapeutique n'a été introduitedans le pays pour les diabétiques", at-ilregretté. En chiffres ce dernier, indiquequ'un patient mis sous insuline coûteentre 45.000 et 60.000 DA par mois.Alors quele malade traité par des antidiabétiquesoraux revient entre 7.000 et? 10.000 DA pendant la même période.Ainsi, "Si l'on considère l'approche pharmacoéconomique, il sera plus rentable de recourir à des traitements plus efficaces. Etpeut-être plus chers à l'unité, mais qui réduisent la dépense par patient guéri", a-til développé.