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Hamrouche ne sera pas candidat
Election présidentielle
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 01 - 2019

Mouloud Hamrouche, l'ancien chef de gouvernement, nesera pas de la course le 18 avril prochain.
Mouloud Hamrouche, l'ancien chef de gouvernement, nesera pas de la course le 18 avril prochain.
Comme attendu d'ailleurs, il vient d'annoncer qu'il ne briguerapas la présidence de laRépublique lors de l'élection présidentiellequi aura lieu dans moins detrois mois. Cette décision, annoncéesur les colonnes du journal El Khabarà qui il a accordé un entretien, est loinde constituer une surprise car, personnene s'attendait au contraire.C'est que l'ancien candidat aux électionsprésidentielles de 1999, qui s'estd'ailleurs retiré à la veille du scrutinavec cinq autres candidats, ne cesse dedresser un tableau noir de la situation que traverse le pays.
Dans cette interview,Hamrouche pointe du doigtl'échec patent dans la quête de bâtirun Etat. Un échec qu'il impute à tousles pouvoirs qui se sont succédéesdepuis le recouvrement de l'indépendance,du pays en 1962. "Nous avonsla difficulté de comprendre l'Etat et lepouvoir. Nous mélangeons tout letemps entre l'Etat et pouvoir ou gouvernement.Le problème chez nous, etque nous n'avons pas construit l'Etatporté par le projet national et nousn'avons pas institué les instrumentsdu pouvoir. Quand l'Etat est absent,les Institutions le sont aussi. Autantque le contrôle et l'obligation de rendrecompte, le résultat final et l'absencede la loi", a indiqué MouloudHamrouche dans cet entretien publié hier. Un constat sans concession, d'un homme au fait de l'exercice du pouvoir. "Nous avons en Algérie un problème, le pouvoir ne gouverne pas, parce que les mécanismes de fonctionnement du système, tel qu'il est aujourd'hui, empêchent la pratique du pouvoir", devait-il ajouter.
Pour lui, "si le pouvoir arrive à prouver qu'il gouverne en certains aspects, il ne rend pas compte et personne n'assume ses responsabilités. Il n'existe qu'un seul pouvoir en Algérie, le pouvoir exécutif, constitué du président de la République et du gouvernement". Poursuivant son analyse, il dira que "ce pouvoir n'a jamais eu la capacité à gérer la société et à gérer les projets avec efficacité. Il n'a jamais pu réaliser les objectifs qu'il a tracés. Cela concerne aussi mon passageau gouvernement (entre 1989 et 1991).
J'ai rencontré beaucoup de difficultés qui m'ont empêché de concrétisermon programme, et d'avoir les instruments pour réaliser les objectifs et les politiques, y compris les instruments de contrôle". "Les consultationsélectorales et politiques ont perdu la plupart de leur contenu et de leur influence, et ont perdu leur finalité aussi. Elles ne donnent pas la légitimité, n'adoptent pas des programmes et ne donnent pas de pouvoiraux élus. (…) Cela concerne le présidentde la République aussi", a-t-il dit.Après cette analyse, il était évidentque Mouloud Hamrouche allait répondre par la négative, à l'inévitable question sur sa probable candidature au rendez-vous électoral du 18 avril prochain.
Ces joutes électorales auront lieu donc sans cet ancien chef de gouvernement, qui ne s'est d'ailleursprésenté à aucune consultation depuis 1999. Cette année là, et à la veille du scrutin, il s'est retiré de la course en compagnie de cinq autres candidats, à l'exemple de Hocine Ait Ahmed ou encore, Ahmed Taleb ElIbrahimi, pour protester contre le parti pris de l'armée en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika
Comme attendu d'ailleurs, il vient d'annoncer qu'il ne briguerapas la présidence de laRépublique lors de l'élection présidentiellequi aura lieu dans moins detrois mois. Cette décision, annoncéesur les colonnes du journal El Khabarà qui il a accordé un entretien, est loinde constituer une surprise car, personnene s'attendait au contraire.C'est que l'ancien candidat aux électionsprésidentielles de 1999, qui s'estd'ailleurs retiré à la veille du scrutinavec cinq autres candidats, ne cesse dedresser un tableau noir de la situation que traverse le pays.
Dans cette interview,Hamrouche pointe du doigtl'échec patent dans la quête de bâtirun Etat. Un échec qu'il impute à tousles pouvoirs qui se sont succédéesdepuis le recouvrement de l'indépendance,du pays en 1962. "Nous avonsla difficulté de comprendre l'Etat et lepouvoir. Nous mélangeons tout letemps entre l'Etat et pouvoir ou gouvernement.Le problème chez nous, etque nous n'avons pas construit l'Etatporté par le projet national et nousn'avons pas institué les instrumentsdu pouvoir. Quand l'Etat est absent,les Institutions le sont aussi. Autantque le contrôle et l'obligation de rendrecompte, le résultat final et l'absencede la loi", a indiqué MouloudHamrouche dans cet entretien publié hier. Un constat sans concession, d'un homme au fait de l'exercice du pouvoir. "Nous avons en Algérie un problème, le pouvoir ne gouverne pas, parce que les mécanismes de fonctionnement du système, tel qu'il est aujourd'hui, empêchent la pratique du pouvoir", devait-il ajouter.
Pour lui, "si le pouvoir arrive à prouver qu'il gouverne en certains aspects, il ne rend pas compte et personne n'assume ses responsabilités. Il n'existe qu'un seul pouvoir en Algérie, le pouvoir exécutif, constitué du président de la République et du gouvernement". Poursuivant son analyse, il dira que "ce pouvoir n'a jamais eu la capacité à gérer la société et à gérer les projets avec efficacité. Il n'a jamais pu réaliser les objectifs qu'il a tracés. Cela concerne aussi mon passageau gouvernement (entre 1989 et 1991).
J'ai rencontré beaucoup de difficultés qui m'ont empêché de concrétisermon programme, et d'avoir les instruments pour réaliser les objectifs et les politiques, y compris les instruments de contrôle". "Les consultationsélectorales et politiques ont perdu la plupart de leur contenu et de leur influence, et ont perdu leur finalité aussi. Elles ne donnent pas la légitimité, n'adoptent pas des programmes et ne donnent pas de pouvoiraux élus. (…) Cela concerne le présidentde la République aussi", a-t-il dit.Après cette analyse, il était évidentque Mouloud Hamrouche allait répondre par la négative, à l'inévitable question sur sa probable candidature au rendez-vous électoral du 18 avril prochain.
Ces joutes électorales auront lieu donc sans cet ancien chef de gouvernement, qui ne s'est d'ailleursprésenté à aucune consultation depuis 1999. Cette année là, et à la veille du scrutin, il s'est retiré de la course en compagnie de cinq autres candidats, à l'exemple de Hocine Ait Ahmed ou encore, Ahmed Taleb ElIbrahimi, pour protester contre le parti pris de l'armée en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika


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