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Sévère réquisitoire contre la France
Organisation nationale des moudjahidine
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2019

L'Organisation nationale des moujahidine(ONM) appelle le Parlement à proposer unprojet de loi sur la criminalisation desactes de la colonisation française enAlgérie.
L'Organisation nationale des moujahidine(ONM) appelle le Parlement à proposer unprojet de loi sur la criminalisation desactes de la colonisation française enAlgérie.
"Nous devons demander des comptes auxFrançais. Le Parlement algérien doit proposerune loi pour exiger des compensations à la France.Nous voulons qu'il y ait une loi dans notre pays pour qualifier la colonisation française de destruction et de génocide. Ils voulaientremplacer les Algériens par la populationfrançaise. C'était une colonisation de peuplement. Le Parlement doit répondre.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. L'ONM a demandé des réparations. Nous ne sommespas des mendiants, c'est le droit desAlgériens. Ils ont détruit un pays", adéclaré Mohand-Ouamar Benelhadj, secrétaire général par intérim de l'ONM, dans une vidéo diffusée, ce lundi 15 juillet, surle site de l'organisation.Et d'ajouter : "Eux (les Français) n'ont laissé ici que des broutilles, des choses sans valeur. En contrepartie, les piedsnoirs, qui sont revenus en Algérie, réclament aujourd'hui des réparations et des compensations sur les biens qu'ils ont laissés.
Ils ont même déposé plainte devant la justice contre des Algériens. Nous pouvons payer pour leurs bicoques à condition qu'ils présentent des actes de propriété authentiques de ces biens et des terrains. Nous aussi, nous allons établir un état des lieux. Des milliers de villages, de villes et de maisons ont été détruits soient par des bombardements, soit par inoccupation après les regroupements des populations (dans des camps à partir de 1956).
Les gens ont été forcés de quitter leurs demeures. Il s'agit de centaines de milliers de maisons que les Français se sont partagés. Idem pour les bonnes terres agricoles". Le chiffre d'un million et demi de martyrs est, selon Mohand Ouamar Benelhadj, erroné. "Ce recensement est faux. Il y a eu plus de morts en Algérie. Il y a des Algériens qui ont perdu la vie par le feu ou par le fer, d'autres de famine et d'autres en raison de maladies. Les Français disent que les Algériens étaient au nombre de 6 millions au début de leur occupation (à partir de 1830). En 1865, un recensement fait à l'époque de Napoléon III évoquait le nombre de 3 millions d'Algériens, c'est-à-direla moitié. En 35 ans, la moitié du peuple algérien a été décimée. Durant la colonisation française, la mortalité infantile était de 80 %,sur 10 enfants nés, 8 mouraient", a-t-il constaté.
"Nous devons demander des comptes auxFrançais. Le Parlement algérien doit proposerune loi pour exiger des compensations à la France.Nous voulons qu'il y ait une loi dans notre pays pour qualifier la colonisation française de destruction et de génocide. Ils voulaientremplacer les Algériens par la populationfrançaise. C'était une colonisation de peuplement. Le Parlement doit répondre.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. L'ONM a demandé des réparations. Nous ne sommespas des mendiants, c'est le droit desAlgériens. Ils ont détruit un pays", adéclaré Mohand-Ouamar Benelhadj, secrétaire général par intérim de l'ONM, dans une vidéo diffusée, ce lundi 15 juillet, surle site de l'organisation.Et d'ajouter : "Eux (les Français) n'ont laissé ici que des broutilles, des choses sans valeur. En contrepartie, les piedsnoirs, qui sont revenus en Algérie, réclament aujourd'hui des réparations et des compensations sur les biens qu'ils ont laissés.
Ils ont même déposé plainte devant la justice contre des Algériens. Nous pouvons payer pour leurs bicoques à condition qu'ils présentent des actes de propriété authentiques de ces biens et des terrains. Nous aussi, nous allons établir un état des lieux. Des milliers de villages, de villes et de maisons ont été détruits soient par des bombardements, soit par inoccupation après les regroupements des populations (dans des camps à partir de 1956).
Les gens ont été forcés de quitter leurs demeures. Il s'agit de centaines de milliers de maisons que les Français se sont partagés. Idem pour les bonnes terres agricoles". Le chiffre d'un million et demi de martyrs est, selon Mohand Ouamar Benelhadj, erroné. "Ce recensement est faux. Il y a eu plus de morts en Algérie. Il y a des Algériens qui ont perdu la vie par le feu ou par le fer, d'autres de famine et d'autres en raison de maladies. Les Français disent que les Algériens étaient au nombre de 6 millions au début de leur occupation (à partir de 1830). En 1865, un recensement fait à l'époque de Napoléon III évoquait le nombre de 3 millions d'Algériens, c'est-à-direla moitié. En 35 ans, la moitié du peuple algérien a été décimée. Durant la colonisation française, la mortalité infantile était de 80 %,sur 10 enfants nés, 8 mouraient", a-t-il constaté.


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