Des dizaines de salariés de l'entreprise Cogral, qui fabrique l'huile de marque Safia, se sont rassemblés, à nouveau, lundi matin, devant le siège de l'entreprisepour réclamer le versement de leurssalaires. Des dizaines de salariés de l'entreprise Cogral, qui fabrique l'huile de marque Safia, se sont rassemblés, à nouveau, lundi matin, devant le siège de l'entreprisepour réclamer le versement de leurssalaires. Encadrés par des véhicule depolices, les salariés ont exprimé aux journalistesprésents leurs inquiétude légitimespar rapport à leur avenir, en raison de la situation que vit l'entreprise, propriétédes frères Kouninef, en détention provisoire depuis le 24 avril dernier. "Comptes gelés, familles en danger", "Des familles au destin inconnu", nous ne voulons pas être les victimes", peut-on lire sur les banderoles brandies par les travailleurs qui mettent en relief leur détresse sociale. "Nous ne sommes que de simples salariés, c'est à l'Etat de trouver la solution à notre situation", se plaint Mourad, livreur et père de trois enfants qui redoute déjà la rentrée scolaire et ses dépenses budgétivores. Notre interlocuteur parle de contacts avec les travailleurs des autres entreprises otages de la même situation, notamment les groupes Haddad, Tahkout et Mazouz, pour une coordination. Pour rappel, le ministre des Finances en collaboration avec son collègue de la justice ont envisagé le désignation d'administrateurs pour gérer les entreprises en question et surtout permettre le déblocage de leurs avoirs bancaires, une mesure qu'il n'est pas aisé de mettre à exécution rapidement, selon des spécialistes du droitcommercial. Encadrés par des véhicule depolices, les salariés ont exprimé aux journalistesprésents leurs inquiétude légitimespar rapport à leur avenir, en raison de la situation que vit l'entreprise, propriétédes frères Kouninef, en détention provisoire depuis le 24 avril dernier. "Comptes gelés, familles en danger", "Des familles au destin inconnu", nous ne voulons pas être les victimes", peut-on lire sur les banderoles brandies par les travailleurs qui mettent en relief leur détresse sociale. "Nous ne sommes que de simples salariés, c'est à l'Etat de trouver la solution à notre situation", se plaint Mourad, livreur et père de trois enfants qui redoute déjà la rentrée scolaire et ses dépenses budgétivores. Notre interlocuteur parle de contacts avec les travailleurs des autres entreprises otages de la même situation, notamment les groupes Haddad, Tahkout et Mazouz, pour une coordination. Pour rappel, le ministre des Finances en collaboration avec son collègue de la justice ont envisagé le désignation d'administrateurs pour gérer les entreprises en question et surtout permettre le déblocage de leurs avoirs bancaires, une mesure qu'il n'est pas aisé de mettre à exécution rapidement, selon des spécialistes du droitcommercial.