Le mouvement islamiste que dirige Abderrazak Makri maîtrise décidément à la perfection l'art consommé de dire une chose et faire son contraire. Le mouvement islamiste que dirige Abderrazak Makri maîtrise décidément à la perfection l'art consommé de dire une chose et faire son contraire. Moins d'une semaine après s'être fendu d'une véritable déclaration d'amour au président Tebboune qui l'avait reçu en audience en se félicitant, tout sourire, de la totale "concordance" des points de vue, le voilà qui ordonne aux députés de son parti de s'abstenir de soutenir le programme d'action du même président. En effet le plan d'action du gouvernement Djerrad adoptée majoritairement jeudi n'a curieusement pas trouvé grâce aux yeux des élus du MSP qui ont reçu consigne de s'abstenir. Une position à, pour le moins difficile, à décrypter pour un parti qui a fait des pas de géant en direction du Président Tebboune auquel ses dirigeants faisaient les yeux doux en se permettant même de flinguer le "Hirak" après l'avoir longtemps chevauché. "Nous ne sommes pasconvaincus de ce programme qui pèche par l'absence d'une vision claire, la détermination des priorités, des procédures, des délais et de sourcesde son financement", justifie un député du MSP à un confrère. Question : en quoi la vision du Président Tebboune et celle d'Abderrazak Makri se rejoignent dès lors que le premier examen de cette "concordance de vues" a prouvé au contraire qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes ? Mais pour qui connait le parcours et la stratégie politique de ce parti, il n'y a rien de surprenant à ce virage à 180°. Makri a dû constater que le crédit de son mouvement s'est considérablement érodé ces derniers temps depuis qu'il a changé son fusil d'épaule en attaquant frontalement le Hirak dans l'espoir de retourner à la maison de l'allégeance au risque de se faire doubler par les autres partis de la galaxie islamiste. Cette posture résume assez bien la stratégie de ce parti qui consiste a mettre un pied au pouvoir tout en gardant l'autre dans l'opposition. Sauf que cette fois, il risque tout simplement de perdre sur les deux tableaux à la faveur de la recomposition politique à venir. En l'occurrence, le Président Tebboune n'a plus besoin de l'onction islamiste de ce parti discrédité puisqu'il pourra compter sur l'alliance El Bina, El Islah, Ennhada, voire même El Adala de Djaballah. Autant dire que Makri et son MSP jouent gros cette fois dans la mesure où ils se sont définitivement mis à dos le Hirak et risquent d'être lâchés par Tebboune et son gouvernement Moins d'une semaine après s'être fendu d'une véritable déclaration d'amour au président Tebboune qui l'avait reçu en audience en se félicitant, tout sourire, de la totale "concordance" des points de vue, le voilà qui ordonne aux députés de son parti de s'abstenir de soutenir le programme d'action du même président. En effet le plan d'action du gouvernement Djerrad adoptée majoritairement jeudi n'a curieusement pas trouvé grâce aux yeux des élus du MSP qui ont reçu consigne de s'abstenir. Une position à, pour le moins difficile, à décrypter pour un parti qui a fait des pas de géant en direction du Président Tebboune auquel ses dirigeants faisaient les yeux doux en se permettant même de flinguer le "Hirak" après l'avoir longtemps chevauché. "Nous ne sommes pasconvaincus de ce programme qui pèche par l'absence d'une vision claire, la détermination des priorités, des procédures, des délais et de sourcesde son financement", justifie un député du MSP à un confrère. Question : en quoi la vision du Président Tebboune et celle d'Abderrazak Makri se rejoignent dès lors que le premier examen de cette "concordance de vues" a prouvé au contraire qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes ? Mais pour qui connait le parcours et la stratégie politique de ce parti, il n'y a rien de surprenant à ce virage à 180°. Makri a dû constater que le crédit de son mouvement s'est considérablement érodé ces derniers temps depuis qu'il a changé son fusil d'épaule en attaquant frontalement le Hirak dans l'espoir de retourner à la maison de l'allégeance au risque de se faire doubler par les autres partis de la galaxie islamiste. Cette posture résume assez bien la stratégie de ce parti qui consiste a mettre un pied au pouvoir tout en gardant l'autre dans l'opposition. Sauf que cette fois, il risque tout simplement de perdre sur les deux tableaux à la faveur de la recomposition politique à venir. En l'occurrence, le Président Tebboune n'a plus besoin de l'onction islamiste de ce parti discrédité puisqu'il pourra compter sur l'alliance El Bina, El Islah, Ennhada, voire même El Adala de Djaballah. Autant dire que Makri et son MSP jouent gros cette fois dans la mesure où ils se sont définitivement mis à dos le Hirak et risquent d'être lâchés par Tebboune et son gouvernement