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Khiati favorable à l'"application de la peine de mort"
Viol, kidnapping et assassinat d'enfants
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 10 - 2020

La violence faite aux enfants et les actions adoptées pour la prévenir et la combattre, ont été traités, hier mercredi, dans l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne.
La violence faite aux enfants et les actions adoptées pour la prévenir et la combattre, ont été traités, hier mercredi, dans l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne.
Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, (Forem) est intervenu pour avouer que l'Algérie est aujourd'hui face à une "situation sociale très critique". Il précisera que "durant les 20 dernières années nous avons eu en moyenne un à deux kidnappings par an. Il y a un problème réel, puisque dans d'autres pays se sont des cas exceptionnels, qui se voient tout les cinq à 10 ans". Pour lutter contre ce phénomène, le professeur Khiatiestime que "si on arrive à mettre en place une politique de prévention, on pourrait réduire l'ampleur de ce phénomène. Ce n'est pas une affaire des seuls services de sécurité, la lutte contre ce fléau nécessite la mobilisation de tous". L'invité de la Chaîne 3 propose, entre autres, l'implication des associations de quartiers. "Les gens du quartier connaissent se connaissent entre eux et la plupart de ces attaques se font, justement, dans l'entourage immédiat de l'enfant, pas loin de la maison", avance-t-il. Donc, le fait de renforcer la vigilance grâce à l'implication de ces associations "pourrait réduire le phénomène qui prend de l'ampleur dans notre société".
Selon lui, cela va "beaucoup aider les autorités judiciaires à mieux étudier les cas". M. Khiati propose de mettre systématiquement des bracelets électroniques aux agresseurs et le durcissement des mesures du code pénal envers les kidnappeurs, violeurs et assassins d'enfant. Il s'est même déclaré favorable à l'application de la peine de mort. "En cas d'enlèvement d'enfant, suivi d'agression sexuelle et d'assassinat, la peine de mort doit être appliquée", estime-t-il. Au dernier lieu, l'invité s'est montré très critique envers les chiffres du ministère de la Solidarité nationale, concernant les enfants qui travaillent, et affirme qu'ils "ne reflètent pas la réalité", car ils n'englobent pas la catégorie des enfants activant dans un cadre informel comme les rues et les marchés anarchiques. "Les chiffres officiels se limitent au seul champ des sociétés et entreprises soumisesau contrôle prévu par la loi", dit-il, alors que "le cadre informel, notamment les marchés, constituent l'espace qui attirent plus cette catégorie, et ce, pour plusieurs raisons, dont la pauvreté et la déperdition scolaire", conclut-il.
Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, (Forem) est intervenu pour avouer que l'Algérie est aujourd'hui face à une "situation sociale très critique". Il précisera que "durant les 20 dernières années nous avons eu en moyenne un à deux kidnappings par an. Il y a un problème réel, puisque dans d'autres pays se sont des cas exceptionnels, qui se voient tout les cinq à 10 ans". Pour lutter contre ce phénomène, le professeur Khiatiestime que "si on arrive à mettre en place une politique de prévention, on pourrait réduire l'ampleur de ce phénomène. Ce n'est pas une affaire des seuls services de sécurité, la lutte contre ce fléau nécessite la mobilisation de tous". L'invité de la Chaîne 3 propose, entre autres, l'implication des associations de quartiers. "Les gens du quartier connaissent se connaissent entre eux et la plupart de ces attaques se font, justement, dans l'entourage immédiat de l'enfant, pas loin de la maison", avance-t-il. Donc, le fait de renforcer la vigilance grâce à l'implication de ces associations "pourrait réduire le phénomène qui prend de l'ampleur dans notre société".
Selon lui, cela va "beaucoup aider les autorités judiciaires à mieux étudier les cas". M. Khiati propose de mettre systématiquement des bracelets électroniques aux agresseurs et le durcissement des mesures du code pénal envers les kidnappeurs, violeurs et assassins d'enfant. Il s'est même déclaré favorable à l'application de la peine de mort. "En cas d'enlèvement d'enfant, suivi d'agression sexuelle et d'assassinat, la peine de mort doit être appliquée", estime-t-il. Au dernier lieu, l'invité s'est montré très critique envers les chiffres du ministère de la Solidarité nationale, concernant les enfants qui travaillent, et affirme qu'ils "ne reflètent pas la réalité", car ils n'englobent pas la catégorie des enfants activant dans un cadre informel comme les rues et les marchés anarchiques. "Les chiffres officiels se limitent au seul champ des sociétés et entreprises soumisesau contrôle prévu par la loi", dit-il, alors que "le cadre informel, notamment les marchés, constituent l'espace qui attirent plus cette catégorie, et ce, pour plusieurs raisons, dont la pauvreté et la déperdition scolaire", conclut-il.


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