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Rahabi s'attend à une relance du processus politique
Cause Sahraouie
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2020

Le diplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, a estimé que la situation actuelle au Sahara occidental suite à l'agression militaire marocaine à El-Guerguerat "devrait relancer le processus politique selon un nouvel agenda pour sortir du statu quo qui dure depuis des décennies".
Le diplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, a estimé que la situation actuelle au Sahara occidental suite à l'agression militaire marocaine à El-Guerguerat "devrait relancer le processus politique selon un nouvel agenda pour sortir du statu quo qui dure depuis des décennies".
Dans un entretien accordé au journal arabophone El Khabar, M.Rahabi a affirmé que les Sahraouis tendent, à travers leur réaction à l'agression marocaine, à "sortir du statu quo en recourant aux armes comme ultime solution après avoirtenté les négociations et fait preuve de patience".
Les derniers développements survenus devraient "relancer le processus politique sérieusement suivant un engagement etun agenda bien déterminés, et non par le simple principe de le relancer", confie le diplomate qui fait part également de "l'appréhension ressentie en Europe de voir ce conflit politique se transformer en foyerde tension et menacer, partant, la sécurité et la stabilité de la région". En recourant aux armes, les Sahraouis "ne voudraient en aucun cas trainer la région dans une spirale de violence et d'instabilité. Bien au contraire, ils aspirent à relancer ce processus politique et diplomatique pour sortir de la situation actuelle", a-t-il soutenu. Estimant que le précédent processus politique "s'est soldé par un échec", M. Rahabi a relevé que "tous les pays ont exercé une pression sur la partie sahraouie pour l'amener à cesser la guerre dans cette région". Cette pression a été motivée par les garanties avancées par l'Onu, qui ne les a d'ailleurs pas tenues, ce qui fait porter à cette dernière une responsabilité directe, indépendamment de la responsabilité politique de la France et de la responsabilité historique de l'Espagne qui demeure la puissance administrante dans la région au regard du Droit international.
A la question de savoir si la cause sahraouie constitue véritablement une entrave au processus d'édification de l'Union maghrébine, l'ancien ministre considère que cette thèse "est totalement contraire à l'Histoire", tout en étayant ses propos sur des preuves historiques. Et d'ajouter : "Le responsable du gel du processus maghrébin est le Maroc et non la cause sahraouie".Dans le même cadre, il a salué la positionofficielle "constante" de l'Algérie à l'égardde la cause sahraouie depuis 1975, relevant que plusieurs pays avaient tenté de "faire pression sur l'Algérie pour changer sa doctrine en matière d'affaires étrangères". Ces tentatives ont été vaines devant la solidité de la politique étrangère algérienne qui puise se forcedes expériences passées en sus de fairel'objet d'un consensus national. Mettant en garde contre des contenus diffusés par plusieurs pays ayant une forte présence sur la Toile en Algérie,
M. Rahabi a relevé la nécessité de se doter d'un "système médiatique fort qui se met au diapason de la diplomatie et des positions de l'Etat". M. Rahabi n'a pas écarté des pressions françaises sur le Maroc pour l'amener à amorcer des négociations "sérieuses et directes", rappelant que l'organisation d'un référendum d'autodétermination "a été d'abord une revendication marocaine formulée par le souverain Hassan II en 1981 lors du sommet africain à Nairobi". Cet engagement, marocain de surcroit,ne peut pas être changé "car n'arrangeant pas les intérêts du Maroc ou de ses alliés", a ajouté M. Rahabi, relevant que l'Algérie "tient compte de la morale dans sa politique étrangère. Le pragmatisme ne saurait se faire aux dépens des valeurs".
Dans un entretien accordé au journal arabophone El Khabar, M.Rahabi a affirmé que les Sahraouis tendent, à travers leur réaction à l'agression marocaine, à "sortir du statu quo en recourant aux armes comme ultime solution après avoirtenté les négociations et fait preuve de patience".
Les derniers développements survenus devraient "relancer le processus politique sérieusement suivant un engagement etun agenda bien déterminés, et non par le simple principe de le relancer", confie le diplomate qui fait part également de "l'appréhension ressentie en Europe de voir ce conflit politique se transformer en foyerde tension et menacer, partant, la sécurité et la stabilité de la région". En recourant aux armes, les Sahraouis "ne voudraient en aucun cas trainer la région dans une spirale de violence et d'instabilité. Bien au contraire, ils aspirent à relancer ce processus politique et diplomatique pour sortir de la situation actuelle", a-t-il soutenu. Estimant que le précédent processus politique "s'est soldé par un échec", M. Rahabi a relevé que "tous les pays ont exercé une pression sur la partie sahraouie pour l'amener à cesser la guerre dans cette région". Cette pression a été motivée par les garanties avancées par l'Onu, qui ne les a d'ailleurs pas tenues, ce qui fait porter à cette dernière une responsabilité directe, indépendamment de la responsabilité politique de la France et de la responsabilité historique de l'Espagne qui demeure la puissance administrante dans la région au regard du Droit international.
A la question de savoir si la cause sahraouie constitue véritablement une entrave au processus d'édification de l'Union maghrébine, l'ancien ministre considère que cette thèse "est totalement contraire à l'Histoire", tout en étayant ses propos sur des preuves historiques. Et d'ajouter : "Le responsable du gel du processus maghrébin est le Maroc et non la cause sahraouie".Dans le même cadre, il a salué la positionofficielle "constante" de l'Algérie à l'égardde la cause sahraouie depuis 1975, relevant que plusieurs pays avaient tenté de "faire pression sur l'Algérie pour changer sa doctrine en matière d'affaires étrangères". Ces tentatives ont été vaines devant la solidité de la politique étrangère algérienne qui puise se forcedes expériences passées en sus de fairel'objet d'un consensus national. Mettant en garde contre des contenus diffusés par plusieurs pays ayant une forte présence sur la Toile en Algérie,
M. Rahabi a relevé la nécessité de se doter d'un "système médiatique fort qui se met au diapason de la diplomatie et des positions de l'Etat". M. Rahabi n'a pas écarté des pressions françaises sur le Maroc pour l'amener à amorcer des négociations "sérieuses et directes", rappelant que l'organisation d'un référendum d'autodétermination "a été d'abord une revendication marocaine formulée par le souverain Hassan II en 1981 lors du sommet africain à Nairobi". Cet engagement, marocain de surcroit,ne peut pas être changé "car n'arrangeant pas les intérêts du Maroc ou de ses alliés", a ajouté M. Rahabi, relevant que l'Algérie "tient compte de la morale dans sa politique étrangère. Le pragmatisme ne saurait se faire aux dépens des valeurs".


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