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Un Syndicat demande l'intervention "urgente" de Tebboune
Santé
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 04 - 2021

Après l'appel lancé par trois Syndicats autonomes, le SNECHU, le SNPSP et le SAP pour une journée de grève mercredi 7 avril, c'est au tour du Syndicat des praticiens spécialistes (SNPSP) de monter au créneau.
Après l'appel lancé par trois Syndicats autonomes, le SNECHU, le SNPSP et le SAP pour une journée de grève mercredi 7 avril, c'est au tour du Syndicat des praticiens spécialistes (SNPSP) de monter au créneau.
Dans un communiqué publié samedi soir, ce Syndicat que préside le Dr Mohamed Yousfi, s'adresse directement au président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour lui demander une intervention "urgente" pour mettre un terme à ce "statu quo mortifère en débloquant ces situations citées plus haut".
Suspension de la prime Covid-19
Parmi ces situations ou revendications du SNPSP, figure la prime dite Covid-19, dont l'octroi aux soignants avait été annoncé par Tebboune le 31 mars 2020, alors que l'Algérie venait d'entamer la bataille contre la pandémie de la Covid-19. Le Syndicat des praticiens spécialistes rappelle, que cette prime a fait partie de "ces mesures d'encouragement à caractère temporaire, décrétées par le président de la République comme reconnaissance minimale pour ces personnels engagés à leur corps défendant" dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, et "malheureusement trop de fois aussi au prix de leur vie".
"Néanmoins, sa suspension alors même que la pandémie est toujours en cours, suscite incompréhension et attentes chez les professionnels de la santé, qui se sentent injustement abandonnés au milieu du gué, alors même qu'ils vivent encore des situations critiques", dénonce le Syndicat que préside le Dr Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Boufarik, un établissement qui était en première ligne dans la bataille anti-Covid en Algérie. Le 31 mars 2020, le chef de l'Etat a annoncé l'octroi d'une prime exceptionnelle au profit des personnels des structures et établissements publics relevant du secteur de la santé, engagés dans la lutte contre le coronavirus. Cette prime est servie mensuellement, selon des montants forfaitaires allant de 10.000 DA au profit des- personnels administratifs et de soutien, 20.000 DA pour le personnel paramédical et de 40.000 DA pour le personnel médical. Elle est servie pour une période de trois mois renouvelables.
Outre la prime Covid-19, le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique réclame la satisfaction de trois autres revendications : la "généralisation" de la prime dite du service civil, à l'ensemble des praticiens spécialistes exerçant dans le Sud et Grand sud, les Hauts-plateaux et les zones enclavées, ainsi que la "mise Finances) et leurs dossiers ficelés, mais restent en souffrance depuis plusieurs années, suspendues à un feu vert du Premier ministère pour leur règlement". Il déplore le fait que les textes d'application de la nouvelle loi sanitaire, n'ont toujours pas vu le jour plus de deux ans après sa promulgation. "Ainsi, c'est la totalité du pays qui se trouve plongé de fait dans une gigantesque zone d'ombre sanitaire", regrette ce Syndicat qui critique le ministère de la Santé, qui selon lui, se "limite pour toute stratégie en lamatière à affecter les promotions successives de spécialistes dans le cadre éphémère et
inefficace du service civil sans rien faire pour les motiver à rester à son issue, voire même par certaines dispositions vexatoires, les encourage activement à le déserter". Le SNPSCP décrit un système de santé "vidé de ses forces vives, déserté par les compétences, incapable de fournir les soins de qualité que le citoyen est en droit d'attendre à travers le territoire national", et qui est en "proie à une profonde crise de confiance de la population envers le système de santé, d'une part, et des professionnels de santé envers leur employeur, d'autre part".
Dans un communiqué publié samedi soir, ce Syndicat que préside le Dr Mohamed Yousfi, s'adresse directement au président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour lui demander une intervention "urgente" pour mettre un terme à ce "statu quo mortifère en débloquant ces situations citées plus haut".
Suspension de la prime Covid-19
Parmi ces situations ou revendications du SNPSP, figure la prime dite Covid-19, dont l'octroi aux soignants avait été annoncé par Tebboune le 31 mars 2020, alors que l'Algérie venait d'entamer la bataille contre la pandémie de la Covid-19. Le Syndicat des praticiens spécialistes rappelle, que cette prime a fait partie de "ces mesures d'encouragement à caractère temporaire, décrétées par le président de la République comme reconnaissance minimale pour ces personnels engagés à leur corps défendant" dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, et "malheureusement trop de fois aussi au prix de leur vie".
"Néanmoins, sa suspension alors même que la pandémie est toujours en cours, suscite incompréhension et attentes chez les professionnels de la santé, qui se sentent injustement abandonnés au milieu du gué, alors même qu'ils vivent encore des situations critiques", dénonce le Syndicat que préside le Dr Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Boufarik, un établissement qui était en première ligne dans la bataille anti-Covid en Algérie. Le 31 mars 2020, le chef de l'Etat a annoncé l'octroi d'une prime exceptionnelle au profit des personnels des structures et établissements publics relevant du secteur de la santé, engagés dans la lutte contre le coronavirus. Cette prime est servie mensuellement, selon des montants forfaitaires allant de 10.000 DA au profit des- personnels administratifs et de soutien, 20.000 DA pour le personnel paramédical et de 40.000 DA pour le personnel médical. Elle est servie pour une période de trois mois renouvelables.
Outre la prime Covid-19, le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique réclame la satisfaction de trois autres revendications : la "généralisation" de la prime dite du service civil, à l'ensemble des praticiens spécialistes exerçant dans le Sud et Grand sud, les Hauts-plateaux et les zones enclavées, ainsi que la "mise Finances) et leurs dossiers ficelés, mais restent en souffrance depuis plusieurs années, suspendues à un feu vert du Premier ministère pour leur règlement". Il déplore le fait que les textes d'application de la nouvelle loi sanitaire, n'ont toujours pas vu le jour plus de deux ans après sa promulgation. "Ainsi, c'est la totalité du pays qui se trouve plongé de fait dans une gigantesque zone d'ombre sanitaire", regrette ce Syndicat qui critique le ministère de la Santé, qui selon lui, se "limite pour toute stratégie en lamatière à affecter les promotions successives de spécialistes dans le cadre éphémère et
inefficace du service civil sans rien faire pour les motiver à rester à son issue, voire même par certaines dispositions vexatoires, les encourage activement à le déserter". Le SNPSCP décrit un système de santé "vidé de ses forces vives, déserté par les compétences, incapable de fournir les soins de qualité que le citoyen est en droit d'attendre à travers le territoire national", et qui est en "proie à une profonde crise de confiance de la population envers le système de santé, d'une part, et des professionnels de santé envers leur employeur, d'autre part".


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