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Nouveau programme d'urgence
Stress hydrique
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2021

Un programme d'urgence a été initié par le ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique pour atténuer l'impact du manque de pluviométrie sur le programme de distribution.
Un programme d'urgence a été initié par le ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique pour atténuer l'impact du manque de pluviométrie sur le programme de distribution.
C'est ce qu'a appris, hier, l'APS, auprès du ministère de tutelle. "Dès l'apparition des premiers signes du stress hydrique, un certain nombre d'actions ont été initiées par le secteur sous forme de plans d'urgences successifs pour atténuer l'impact de la crise sur l'alimentation en eau potable des populations de 20 wilayas impactées, en fonction des niveaux de déficit qu'elles ont connu", a précisé le conseiller à la communication auprès du ministère, Mustapha Chaouchi. Ce programme intervient dans un contexte marqué par "un déficit pluviométrique important, se situant actuellement entre 40 et 50 % par rapport à la moyenne interannuelle, sur l'Ouest et le Centre du pays",
a-t-il expliqué. Ainsi, le "taux de remplissage des barrages en exploitation à travers le territoire national a reculé à 32,26 %, en raison des faibles précipitations induites par les changements climatiques", selon le même responsable. Par régions, ce taux est de 20,58 % dans l'ouest du pays, de 16,78 % dans le bassin du Cheliff et de 8,34 % seulement dans la partie Centre. Par contre, il demeure à un niveau "satisfaisant" à l'est du pays, avec un taux de 58,24 %. Selon M. Chaouchi, le programme d'urgence concerne 12 wilayas à l'est et à l'ouest du pays, à savoir Souk-Ahras, Tébessa, Sétif, Bordj-Bou Arreridj, Mostaganem et Relizane, pour qui l'achèvement des projets inscrits aux programmes en cours, a permis de normaliser leur situation en alimentation en eau potable (AEP), tandis que les wilayas de Béjaïa, Aïn-Defla, Mascara, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Oran, nécessitent des actions complémentaires en plus de ce qui est déjà engagé. Ces actions englobent notamment la réalisation de nouveaux forages, acquisition de GEPI (pompes) et réhabilitation de sources. Maintien de niveau de production à Alger
Quant à Alger, la "mise en exploitation des nouveaux forages réalisés dans le cadre des plans d'urgences successifs ont permis d'atteindre une production actuelle de 300.000 m3/j, un volume appelé à augmenter au fur et à mesure de la réception des forages en cours de réalisation", a-t-il expliqué. "Actuellement, la production d'eau totale d'Alger se situe autour de 750.000 m3/ j, du fait de la crise hydrique", a-t-il avancé. Il a, à ce propos, assuré qu'"à titre préventif, ce niveau de production sera maintenu en tant scénario le plus défavorable qui réduit au strict minimum le recours aux eaux de barrages jusqu'à la veille de la prochaine saison estivale". Cette approche nécessite, selon lui, notamment un renforcement de réparation de fuites sur les réseaux de production et de distribution, notant que depuis le début octobre courant, les vols d'eau par les agriculteurs sont estimées à 50 % sur les 95.000 m3/j refoulés depuis le barrage du Ghrib, ce qui a causé des perturbations dans l'AEP de la zone ouest d'Alger. Il a été, d'autre part, enregistré, 28 actes de vol de câbles électriques et de disjoncteurs au niveau des forages depuis le début septembre 2021, ayant engendré un déficit global de production de 112.000 m3, soit des pertes journalières qui ont atteint 5.000 m3/j.
Pour les sept autres wilayas du Centre, des actions portant principalement sur la mobilisation de nouvelles ressources, ont été entreprises à travers plusieurs programmes. Dessalement : 5 wilayas prioritaires Quant à la concrétisation de la stratégie nationale de dessalement d'eau de mer, M. Chaouchi a indiqué que "les cinq wilayas prioritaires ont été identifiées pour l'implantation des cinq nouvelles stations (SDEM) de plus 300.000 m3/j chacune, décidées par le président de la République lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2021". Ainsi, les cinq grands projets à lancer dans "les plus brefs délais", sont SDEM Cap-Blanc (Oran), SDEM Alger Ouest (Fouka, wilaya de Tipasa), SDEM Alger Est (Cap Djinet wilaya de Boumerdes), SDEM Béjaïa et SDEM El Tarf. "La réalisation et la mise en service de ces SDEM à l'horizon 2024 permettra une capacité de production d'une moyenne de 615 millions m3 d'eau par an, qui s'ajoutera celle déjà produite actuellem nt qui est de 770 millions m3 par an, soit une production totale de 1,385 milliards m3 par an", a-t-il affirmé. A l'échéance de mise service de ces nouvelles SDEM, les besoins en eau des wilayas du Nord du pays qui totalisent environ 35 millions d'habitants, seront pris en charge à hauteur de 42 % par les eaux de dessalement.
Ce taux pourra, selon lui , évoluer à plus de 60 % à l'horizon 2030, avec la mise en service de six nouvelles stations qui seront réalisées dans une deuxième phase, notamment à Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Tizi-Ouzou, Jijel et Skikda. Il a, d'autre part, précisé que la réalisation des stations de la première phase "doit obéir aux conditions nécessaires à la mise en place d'une véritable stratégie industrielle du dessalement d'eau de mer et de déminéralisation des eaux souterraines du Sud". Enfin, pour ce qui de la nappe de l'Albien que partage l'Algérie avec la Libye t la Tunisie, il a indiqué que le secteur observe le comportement de la nappe considérée comme une ressource à préserver pour l s générations futures.
C'est ce qu'a appris, hier, l'APS, auprès du ministère de tutelle. "Dès l'apparition des premiers signes du stress hydrique, un certain nombre d'actions ont été initiées par le secteur sous forme de plans d'urgences successifs pour atténuer l'impact de la crise sur l'alimentation en eau potable des populations de 20 wilayas impactées, en fonction des niveaux de déficit qu'elles ont connu", a précisé le conseiller à la communication auprès du ministère, Mustapha Chaouchi. Ce programme intervient dans un contexte marqué par "un déficit pluviométrique important, se situant actuellement entre 40 et 50 % par rapport à la moyenne interannuelle, sur l'Ouest et le Centre du pays",
a-t-il expliqué. Ainsi, le "taux de remplissage des barrages en exploitation à travers le territoire national a reculé à 32,26 %, en raison des faibles précipitations induites par les changements climatiques", selon le même responsable. Par régions, ce taux est de 20,58 % dans l'ouest du pays, de 16,78 % dans le bassin du Cheliff et de 8,34 % seulement dans la partie Centre. Par contre, il demeure à un niveau "satisfaisant" à l'est du pays, avec un taux de 58,24 %. Selon M. Chaouchi, le programme d'urgence concerne 12 wilayas à l'est et à l'ouest du pays, à savoir Souk-Ahras, Tébessa, Sétif, Bordj-Bou Arreridj, Mostaganem et Relizane, pour qui l'achèvement des projets inscrits aux programmes en cours, a permis de normaliser leur situation en alimentation en eau potable (AEP), tandis que les wilayas de Béjaïa, Aïn-Defla, Mascara, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Oran, nécessitent des actions complémentaires en plus de ce qui est déjà engagé. Ces actions englobent notamment la réalisation de nouveaux forages, acquisition de GEPI (pompes) et réhabilitation de sources. Maintien de niveau de production à Alger
Quant à Alger, la "mise en exploitation des nouveaux forages réalisés dans le cadre des plans d'urgences successifs ont permis d'atteindre une production actuelle de 300.000 m3/j, un volume appelé à augmenter au fur et à mesure de la réception des forages en cours de réalisation", a-t-il expliqué. "Actuellement, la production d'eau totale d'Alger se situe autour de 750.000 m3/ j, du fait de la crise hydrique", a-t-il avancé. Il a, à ce propos, assuré qu'"à titre préventif, ce niveau de production sera maintenu en tant scénario le plus défavorable qui réduit au strict minimum le recours aux eaux de barrages jusqu'à la veille de la prochaine saison estivale". Cette approche nécessite, selon lui, notamment un renforcement de réparation de fuites sur les réseaux de production et de distribution, notant que depuis le début octobre courant, les vols d'eau par les agriculteurs sont estimées à 50 % sur les 95.000 m3/j refoulés depuis le barrage du Ghrib, ce qui a causé des perturbations dans l'AEP de la zone ouest d'Alger. Il a été, d'autre part, enregistré, 28 actes de vol de câbles électriques et de disjoncteurs au niveau des forages depuis le début septembre 2021, ayant engendré un déficit global de production de 112.000 m3, soit des pertes journalières qui ont atteint 5.000 m3/j.
Pour les sept autres wilayas du Centre, des actions portant principalement sur la mobilisation de nouvelles ressources, ont été entreprises à travers plusieurs programmes. Dessalement : 5 wilayas prioritaires Quant à la concrétisation de la stratégie nationale de dessalement d'eau de mer, M. Chaouchi a indiqué que "les cinq wilayas prioritaires ont été identifiées pour l'implantation des cinq nouvelles stations (SDEM) de plus 300.000 m3/j chacune, décidées par le président de la République lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2021". Ainsi, les cinq grands projets à lancer dans "les plus brefs délais", sont SDEM Cap-Blanc (Oran), SDEM Alger Ouest (Fouka, wilaya de Tipasa), SDEM Alger Est (Cap Djinet wilaya de Boumerdes), SDEM Béjaïa et SDEM El Tarf. "La réalisation et la mise en service de ces SDEM à l'horizon 2024 permettra une capacité de production d'une moyenne de 615 millions m3 d'eau par an, qui s'ajoutera celle déjà produite actuellem nt qui est de 770 millions m3 par an, soit une production totale de 1,385 milliards m3 par an", a-t-il affirmé. A l'échéance de mise service de ces nouvelles SDEM, les besoins en eau des wilayas du Nord du pays qui totalisent environ 35 millions d'habitants, seront pris en charge à hauteur de 42 % par les eaux de dessalement.
Ce taux pourra, selon lui , évoluer à plus de 60 % à l'horizon 2030, avec la mise en service de six nouvelles stations qui seront réalisées dans une deuxième phase, notamment à Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Tizi-Ouzou, Jijel et Skikda. Il a, d'autre part, précisé que la réalisation des stations de la première phase "doit obéir aux conditions nécessaires à la mise en place d'une véritable stratégie industrielle du dessalement d'eau de mer et de déminéralisation des eaux souterraines du Sud". Enfin, pour ce qui de la nappe de l'Albien que partage l'Algérie avec la Libye t la Tunisie, il a indiqué que le secteur observe le comportement de la nappe considérée comme une ressource à préserver pour l s générations futures.


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