Les ministres de l'Education des pays arabes sont réunis depuis hier à Tunis avec au cœur de leurs discussions le développement de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cette réunion qui intervient après la fin de l'année scolaire dans tous ces pays montre qu'il y a urgence à ces différents paliers de la connaissance. L'éducation de premier niveau est obligatoire, mais dans la plupart des pays arabes elle n'est pas totale. Pour exemple, en Algérie, le nombre d'enfants qui ne sont pas inscrits à l'école ou qui ne sont pas astreints par les parents et les autorités locales dont c'est l'une des missions. L'enseignement supérieur est un grand défi pour les pays arabes dans la mesure où l'orientation après le 11 septembre est un développement autocentré : les pays du Golfe ont tendance à former leurs nationaux en mettant de gros moyens financiers. Ils considèrent qu'à l'avenir leur influence dépendra beaucoup plus de leur maîtrise des sciences et des techniques que de pétrodollars thésaurisés. Ils entendent par ailleurs profiter de la mondialisation pour acquérir les dernières innovations technologiques. En cela, ces pays ne sont pas chiches et voient l'avenir avec confiance et lucidité. La question de la recherche scientifique se pose avec acuité et ne saurait être différée, tant la fuite des cerveaux est hémorragique à cause d'une vision à courte vue des décideurs. La concurrence qui s'annonce dans le monde fait dire que les universités arabes investissent mais d'autres qui en profitent. L'une des nécessités pour les pays arabes est de développer le multilinguisme, l'informatique et l'adoption d'une épistémologie des sciences communes ; ainsi que la multiplication des échanges par-delà les contradictions conjoncturelles entre les gouvernements en place. Parmi les autres préoccupations relevées, on signale la réforme de l'ALESCO et son ouverture sur le monde et les autres civilisations avec pour objectif le dialogue entre elles. Ce serait déjà un bon point ! Les ministres de l'Education des pays arabes sont réunis depuis hier à Tunis avec au cœur de leurs discussions le développement de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cette réunion qui intervient après la fin de l'année scolaire dans tous ces pays montre qu'il y a urgence à ces différents paliers de la connaissance. L'éducation de premier niveau est obligatoire, mais dans la plupart des pays arabes elle n'est pas totale. Pour exemple, en Algérie, le nombre d'enfants qui ne sont pas inscrits à l'école ou qui ne sont pas astreints par les parents et les autorités locales dont c'est l'une des missions. L'enseignement supérieur est un grand défi pour les pays arabes dans la mesure où l'orientation après le 11 septembre est un développement autocentré : les pays du Golfe ont tendance à former leurs nationaux en mettant de gros moyens financiers. Ils considèrent qu'à l'avenir leur influence dépendra beaucoup plus de leur maîtrise des sciences et des techniques que de pétrodollars thésaurisés. Ils entendent par ailleurs profiter de la mondialisation pour acquérir les dernières innovations technologiques. En cela, ces pays ne sont pas chiches et voient l'avenir avec confiance et lucidité. La question de la recherche scientifique se pose avec acuité et ne saurait être différée, tant la fuite des cerveaux est hémorragique à cause d'une vision à courte vue des décideurs. La concurrence qui s'annonce dans le monde fait dire que les universités arabes investissent mais d'autres qui en profitent. L'une des nécessités pour les pays arabes est de développer le multilinguisme, l'informatique et l'adoption d'une épistémologie des sciences communes ; ainsi que la multiplication des échanges par-delà les contradictions conjoncturelles entre les gouvernements en place. Parmi les autres préoccupations relevées, on signale la réforme de l'ALESCO et son ouverture sur le monde et les autres civilisations avec pour objectif le dialogue entre elles. Ce serait déjà un bon point !