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La violence au menu
Les Algériens et le ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2007

La violence verbale et physique, l'hostilité et la nervosité excessive meublent le quotidien des Algériens en ce mois de pitié. Bizarre, diriez-vous ? Mais il serait important de nous poser la question sur la genèse d'une attitude pareille ? Ramadhan est-il responsable de l'état d'agitation dans lequel sont plongés aussi bien les jeunes que les adultes ?
La violence verbale et physique, l'hostilité et la nervosité excessive meublent le quotidien des Algériens en ce mois de pitié. Bizarre, diriez-vous ? Mais il serait important de nous poser la question sur la genèse d'une attitude pareille ? Ramadhan est-il responsable de l'état d'agitation dans lequel sont plongés aussi bien les jeunes que les adultes ?
Le Ramadhan est le mois de la pitié, de la clémence et de la tolérance. C'est le mois des bienfaits, des actes d'obéissance et des bénédictions. Lors de cette période sacrée, les Musulmans doivent s'abstenir pendant la journée de ce qui rompt le jeûne (nourriture quelconque, boissons, relations sexuelles, etc. sont interdites une heure et demie avant l'aube environ jusqu'au coucher du soleil).
Les musulmans sont appelés à accomplir leur devoir religieux convenablement en se conformant aux règles dictées par la religion. Cependant, le constat fait de visu prouve que certains citoyens algériens oublient un important principe au bon déroulement du mois du jeûne : il s'agit de préserver son calme, d'éviter les poussées d'agressivité et de bannir la violence de son dictionnaire durant tout un mois.
Au cours de ce mois, censé adoucir les mœurs des jeûneurs, certains perdent le contrôle de leur personne et se montrent plus irritables. Inutile de leur poser la question sur l'origine de leur comportement, la réponse est unanime : «Quand je jeûne, j'ai les nerfs à fleur de peau. Mon café, ma cigarette me manque. Ils me servaient de calmant et puis, je ne supporte pas qu'on m'agresse. Je suis plus vulnérable en cette période et j'ai beau me contrôler, en vain.» Telle est la plus fréquente déclaration de personnes qui s'engagent dans des bagarres dont les conséquences sont souvent désastreuses.
La violence verbale et physique, l'hostilité et la nervosité excessive meublent le quotidien des Algériens en ce mois de pitié. Bizarre, diriez-vous ? Mais il serait important de nous poser la question sur la genèse d'une attitude pareille ? Ramadhan est-il responsable de l'état d'agitation dans lequel sont plongés aussi bien les jeunes que les adultes ?
Les hôpitaux ne désemplissent pas en ce mois. D'ailleurs, l'hôpital Mustapha a connu un afflux massif de blessés et d'accidentés lors de la première journée du jeûne, selon les propos d'un médecin d'astreinte.
La situation est critique, le phénomène de la violence sous tous ces aspects, prend des proportions alarmantes particulièrement lors de ce mois sacrée. Le constat ne date pas d'hier. Le nombre des agressions et des disputes connaît un accroissement alarmant. Le pourquoi de la question reste encore inconnu. Est-ce sous l'effet du jeûne que les algériens sont incapable de gérer leurs poussées d'agressivité ? Est-ce l'effet du sevrage de la nicotine ou de la caféine qui rend les personnes plus irritables ?
La réalité est que les Algériens sont connus pour avoir le sang chaud. Tout au long de l'année, leur tempérament agressif et parfois violent est démontré à toute occasion et si durant le Ramadhan, leur agressivité arrive à son paroxysme, cela ne veut nullement dire que la faute est imputable au mois du jeûne.
La violence n'est que la conséquence de la perte des notions éducatives de base au sein de la famille, première cellule sociale. Ces causes sont bien nombreuses. L'une d'elle peut être la traduction d'un mal être profond résultant de la situation socio-économique déplorable dans laquelle est plongée la population. Elle témoigne de la défaillance de la communication au sein de notre contexte social, où les gens préfèrent user de violence que de dialogue. L'amplification de la violence au sein de notre société est un fléau socio-psychologique digne de faire le sujet de sérieuses études sociales et psychologiques. La violence est un problème universel qui ronge toute les société. Le prendre en charge en explorant sa provenance serait le meilleur moyen pour le contrecarrer.
Le Ramadhan est le mois de la pitié, de la clémence et de la tolérance. C'est le mois des bienfaits, des actes d'obéissance et des bénédictions. Lors de cette période sacrée, les Musulmans doivent s'abstenir pendant la journée de ce qui rompt le jeûne (nourriture quelconque, boissons, relations sexuelles, etc. sont interdites une heure et demie avant l'aube environ jusqu'au coucher du soleil).
Les musulmans sont appelés à accomplir leur devoir religieux convenablement en se conformant aux règles dictées par la religion. Cependant, le constat fait de visu prouve que certains citoyens algériens oublient un important principe au bon déroulement du mois du jeûne : il s'agit de préserver son calme, d'éviter les poussées d'agressivité et de bannir la violence de son dictionnaire durant tout un mois.
Au cours de ce mois, censé adoucir les mœurs des jeûneurs, certains perdent le contrôle de leur personne et se montrent plus irritables. Inutile de leur poser la question sur l'origine de leur comportement, la réponse est unanime : «Quand je jeûne, j'ai les nerfs à fleur de peau. Mon café, ma cigarette me manque. Ils me servaient de calmant et puis, je ne supporte pas qu'on m'agresse. Je suis plus vulnérable en cette période et j'ai beau me contrôler, en vain.» Telle est la plus fréquente déclaration de personnes qui s'engagent dans des bagarres dont les conséquences sont souvent désastreuses.
La violence verbale et physique, l'hostilité et la nervosité excessive meublent le quotidien des Algériens en ce mois de pitié. Bizarre, diriez-vous ? Mais il serait important de nous poser la question sur la genèse d'une attitude pareille ? Ramadhan est-il responsable de l'état d'agitation dans lequel sont plongés aussi bien les jeunes que les adultes ?
Les hôpitaux ne désemplissent pas en ce mois. D'ailleurs, l'hôpital Mustapha a connu un afflux massif de blessés et d'accidentés lors de la première journée du jeûne, selon les propos d'un médecin d'astreinte.
La situation est critique, le phénomène de la violence sous tous ces aspects, prend des proportions alarmantes particulièrement lors de ce mois sacrée. Le constat ne date pas d'hier. Le nombre des agressions et des disputes connaît un accroissement alarmant. Le pourquoi de la question reste encore inconnu. Est-ce sous l'effet du jeûne que les algériens sont incapable de gérer leurs poussées d'agressivité ? Est-ce l'effet du sevrage de la nicotine ou de la caféine qui rend les personnes plus irritables ?
La réalité est que les Algériens sont connus pour avoir le sang chaud. Tout au long de l'année, leur tempérament agressif et parfois violent est démontré à toute occasion et si durant le Ramadhan, leur agressivité arrive à son paroxysme, cela ne veut nullement dire que la faute est imputable au mois du jeûne.
La violence n'est que la conséquence de la perte des notions éducatives de base au sein de la famille, première cellule sociale. Ces causes sont bien nombreuses. L'une d'elle peut être la traduction d'un mal être profond résultant de la situation socio-économique déplorable dans laquelle est plongée la population. Elle témoigne de la défaillance de la communication au sein de notre contexte social, où les gens préfèrent user de violence que de dialogue. L'amplification de la violence au sein de notre société est un fléau socio-psychologique digne de faire le sujet de sérieuses études sociales et psychologiques. La violence est un problème universel qui ronge toute les société. Le prendre en charge en explorant sa provenance serait le meilleur moyen pour le contrecarrer.


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