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Quand la cuisine traditionnelle prime
Ramadhan à Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 09 - 2007

Les traditions culinaires de Constantine doivent une fière chandelle au mois de ramadhan qui, avec les fêtes familiales et religieuses, leur permet de revenir avec force alors que le restant de l'année elles sont plutôt vouées aux oubliettes.
La chorba "frik" vient en tête de liste des anciens plats traditionnels qui ont reprit le devant de la scène culinaire en ce mois sacré dans la totalité des régions de l'Algérie. En effet, la préparation de cette soupe, considérée comme l'une des principales traditions culinaires de la région Est de l'Algérie, s'est étendue pour devenir l'entrée préférée des Algériens résidant à l'est et au centre du pays, notamment en ce mois sacrée.
C'est d'ailleurs par le retour en force, sur les étals des marchés, du "frik", le blé vert qui sert à la préparation de cette inamovible entrée de la table du ramadhan, que s'annonce à Constantine l'approche du mois sacré.
"Je ne mange rien si je ne trouve pas mon bol de chorba frik, rouge de préférence, à la rupture du jeûne, mais je ne peux avaler une seule cuillerée de cette soupe en dehors du mois de ramadhan", avoue Wassim, un jeune de 25 ans bien installé dans son époque mais tout à fait à l'aise dans ce paradoxe et cette concession à la tradition ancestrale.
Cependant, les constantinoises ne sont plus obligées aujourd'hui d'accomplir intégralement le rituel entourant la chorba frik et qui consistait autrefois en la préparation du grain de blé vert. Jadis, les mères de famille mettaient un point d'honneur à moudre manuellement et à la "m'tahna", une sorte de meule en pierre, le grain de blé vert et le faire cuire sur du charbon dans une marmite spéciale en terre cuite appelé "f'chouch". Toute ménagère qui se respecte continue toujours d'acheter le grain non moulu afin de mieux contrôler sa qualité et la qualité de sa préparation: le blé devant être tamisé, trié, lavé, salé et séché dans de bonnes conditions avant d'être envoyé au moulin ou concassé à domicile.
Mais le goût de la chorba frik reste incomplet si elle n'est pas accompagnée d'un bon morceau de galette chaude. Même si les boulangers font un effort substantiel pour varier et améliorer les qualités du pain pendant le carême, rien ne vaut, aux yeux d'un constantinois qui se respecte la bonne vieille "kesra" préparée à la maison.
Les traditions culinaires de Constantine doivent une fière chandelle au mois de ramadhan qui, avec les fêtes familiales et religieuses, leur permet de revenir avec force alors que le restant de l'année elles sont plutôt vouées aux oubliettes.
La chorba "frik" vient en tête de liste des anciens plats traditionnels qui ont reprit le devant de la scène culinaire en ce mois sacré dans la totalité des régions de l'Algérie. En effet, la préparation de cette soupe, considérée comme l'une des principales traditions culinaires de la région Est de l'Algérie, s'est étendue pour devenir l'entrée préférée des Algériens résidant à l'est et au centre du pays, notamment en ce mois sacrée.
C'est d'ailleurs par le retour en force, sur les étals des marchés, du "frik", le blé vert qui sert à la préparation de cette inamovible entrée de la table du ramadhan, que s'annonce à Constantine l'approche du mois sacré.
"Je ne mange rien si je ne trouve pas mon bol de chorba frik, rouge de préférence, à la rupture du jeûne, mais je ne peux avaler une seule cuillerée de cette soupe en dehors du mois de ramadhan", avoue Wassim, un jeune de 25 ans bien installé dans son époque mais tout à fait à l'aise dans ce paradoxe et cette concession à la tradition ancestrale.
Cependant, les constantinoises ne sont plus obligées aujourd'hui d'accomplir intégralement le rituel entourant la chorba frik et qui consistait autrefois en la préparation du grain de blé vert. Jadis, les mères de famille mettaient un point d'honneur à moudre manuellement et à la "m'tahna", une sorte de meule en pierre, le grain de blé vert et le faire cuire sur du charbon dans une marmite spéciale en terre cuite appelé "f'chouch". Toute ménagère qui se respecte continue toujours d'acheter le grain non moulu afin de mieux contrôler sa qualité et la qualité de sa préparation: le blé devant être tamisé, trié, lavé, salé et séché dans de bonnes conditions avant d'être envoyé au moulin ou concassé à domicile.
Mais le goût de la chorba frik reste incomplet si elle n'est pas accompagnée d'un bon morceau de galette chaude. Même si les boulangers font un effort substantiel pour varier et améliorer les qualités du pain pendant le carême, rien ne vaut, aux yeux d'un constantinois qui se respecte la bonne vieille "kesra" préparée à la maison.


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