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Réouverture des dossiers restés en suspens
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2007

Sans préjuger de la suite qui sera donnée aux propositions françaises en matière de politique multilatérale, on peut considérer que les pourparlers du ministre algérien de l'Intérieur à Paris peuvent conduire à des avancées sur le plan bilatéral.
La visite à Paris du ministre de l'Intérieur en plein Ramadan a lieu sur fond de tentatives de reprise de la politique de «refondation» des relations franco-algériennes, commencées par les Présidents Bouteflika et Chirac et interrompues par les polémiques autour de la loi du 23 février 2005 vantant les mérites de la colonisation.
La brève visite à Alger du Président Sarkozy a eu pour effet de dissiper les malentendus hérités de cette crise qui avait compromis le traité d'amitié et de coopération par la signature duquel le président Chirac espérant terminer son second mandat. Mais il ne semble pas qu'il y ait eu accord sur toutes les propositions faites par le Président Sarkozy. L'Algérie a en effet décliné l'offre française de coopération sur le plan énergique qui comporte le projet de fusion de la Sonatrach avec Gaz de France, et un volet concernant le nucléaire. Cette offre a été interprétée, à tort ou à raison, comme étant destinée à empêcher la création d'un cartel des producteurs de gaz naturel qui inquiète les Américains et une partie des pays de l'Union européenne. La visite du nouveau président français n'a pas non plus mis fin aux réserves émises par l'Algérie concernant la politique de voisinage de l'Union européenne qu'une récente émission de la première chaîne de la radio algérienne a durement critiquée. La visite de Yazid Zerhouni semble correspondre à cette volonté de poursuivre l'examen des principaux dossiers, parmi lesquels ceux qui ont trait aux aspects sécuritaires sur lesquels l'accord est plus facile à obtenir. La récente vague de terrorisme en Algérie a conféré une plus grande acuité à ces problèmes. L'approfondissement des enquêtes sur les attentats comme celui qui visait à Batna le Président Boutéflika lui-même fait ressentir encore plus le besoin d'une coopération sécuritaire plus efficace.
La situation intérieure algérienne, marquée par les difficultés à éradiquer définitivement le terrorisme «résiduel», malgré les indéniables acquis de la politique de réconciliation nationale, incite donc à davantage de coopération sécuritaire entre les deux pays autant que les risques inhérents aux nouvelles orientations de la diplomatie française.
C'est dans ce contexte qu'il faut situer la visite de Y. Zerhouni à Paris. Il ne faut pas perdre de vue d'autres dossiers qui occupent une place importante dans les relations bilatérales. C'est notamment le cas pour l'attribution des visas, où les promesses françaises ont été, en partie, tenues comme le montre la réouverture récente du consulat français à Oran. L'affaire Khalifa occupe également une place non négligeable dans les relations bilatérales.
Sans préjuger de la suite qui sera donnée aux propositions françaises en matière de politique multilatérale, on peut considérer que les pourparlers du ministre algérien de l'Intérieur à Paris peuvent conduire à des avancées sur le plan bilatéral. Cela semble d'autant plus possible que les reproches de parti-pris pro-marocain qu'adressait l'Algérie à Jacques Chirac ne sont plus d'actualité, pour le moment du moins.
Sans préjuger de la suite qui sera donnée aux propositions françaises en matière de politique multilatérale, on peut considérer que les pourparlers du ministre algérien de l'Intérieur à Paris peuvent conduire à des avancées sur le plan bilatéral.
La visite à Paris du ministre de l'Intérieur en plein Ramadan a lieu sur fond de tentatives de reprise de la politique de «refondation» des relations franco-algériennes, commencées par les Présidents Bouteflika et Chirac et interrompues par les polémiques autour de la loi du 23 février 2005 vantant les mérites de la colonisation.
La brève visite à Alger du Président Sarkozy a eu pour effet de dissiper les malentendus hérités de cette crise qui avait compromis le traité d'amitié et de coopération par la signature duquel le président Chirac espérant terminer son second mandat. Mais il ne semble pas qu'il y ait eu accord sur toutes les propositions faites par le Président Sarkozy. L'Algérie a en effet décliné l'offre française de coopération sur le plan énergique qui comporte le projet de fusion de la Sonatrach avec Gaz de France, et un volet concernant le nucléaire. Cette offre a été interprétée, à tort ou à raison, comme étant destinée à empêcher la création d'un cartel des producteurs de gaz naturel qui inquiète les Américains et une partie des pays de l'Union européenne. La visite du nouveau président français n'a pas non plus mis fin aux réserves émises par l'Algérie concernant la politique de voisinage de l'Union européenne qu'une récente émission de la première chaîne de la radio algérienne a durement critiquée. La visite de Yazid Zerhouni semble correspondre à cette volonté de poursuivre l'examen des principaux dossiers, parmi lesquels ceux qui ont trait aux aspects sécuritaires sur lesquels l'accord est plus facile à obtenir. La récente vague de terrorisme en Algérie a conféré une plus grande acuité à ces problèmes. L'approfondissement des enquêtes sur les attentats comme celui qui visait à Batna le Président Boutéflika lui-même fait ressentir encore plus le besoin d'une coopération sécuritaire plus efficace.
La situation intérieure algérienne, marquée par les difficultés à éradiquer définitivement le terrorisme «résiduel», malgré les indéniables acquis de la politique de réconciliation nationale, incite donc à davantage de coopération sécuritaire entre les deux pays autant que les risques inhérents aux nouvelles orientations de la diplomatie française.
C'est dans ce contexte qu'il faut situer la visite de Y. Zerhouni à Paris. Il ne faut pas perdre de vue d'autres dossiers qui occupent une place importante dans les relations bilatérales. C'est notamment le cas pour l'attribution des visas, où les promesses françaises ont été, en partie, tenues comme le montre la réouverture récente du consulat français à Oran. L'affaire Khalifa occupe également une place non négligeable dans les relations bilatérales.
Sans préjuger de la suite qui sera donnée aux propositions françaises en matière de politique multilatérale, on peut considérer que les pourparlers du ministre algérien de l'Intérieur à Paris peuvent conduire à des avancées sur le plan bilatéral. Cela semble d'autant plus possible que les reproches de parti-pris pro-marocain qu'adressait l'Algérie à Jacques Chirac ne sont plus d'actualité, pour le moment du moins.


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