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Un simple traitememt suffit !
Ulcère gastro-duodénal
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2007

Depuis l'utilisation des antibiotiques, les complications et les récidives de l'ulcère gastro-duodénal ont diminué dans des proportions très importantes. Autrefois courant, le recours au traitement chirurgical a ainsi fortement régressé. Aujourd'hui, 90 % des ulcères digestifs guérissent sans séquelles grâce à l'emploi d'un simple traitement médicamenteux pendant quelques semaines.
Depuis l'utilisation des antibiotiques, les complications et les récidives de l'ulcère gastro-duodénal ont diminué dans des proportions très importantes. Autrefois courant, le recours au traitement chirurgical a ainsi fortement régressé. Aujourd'hui, 90 % des ulcères digestifs guérissent sans séquelles grâce à l'emploi d'un simple traitement médicamenteux pendant quelques semaines.
Des selles noires comme du goudron particulièrement malodorantes en raison de la présence de sang digéré (méloena) feront penser à de possibles hémorragies digestives. Dans d'autres cas, les patients peuvent vomir du sang (hématémèse), qui est souvent couleur chocolat.
Enfin, il n'est pas rare que des saignements digestifs passent totalement inaperçus et ne soient suspectés que devant une anémie ou un manque de fer. La perforation d'ulcère au travers de la muqueuse digestive constitue une urgence qui peut être potentiellement mortelle, car l'écoulement du contenu gastrique ou duodénal dans la cavité abdominale entraîne une péritonite. On soupçonnera cette complication devant l'apparition d'une douleur intense dans la partie haute de l'abdomen et la survenue d'un état de choc. Une perforation impose une intervention chirurgicale rapide.
Un troisième type de complication est représenté par une obstruction au niveau de la sortie des aliments de l'estomac ou du bulbe duodénal, provoquée par une réaction de fibrose autour d'un ulcère mais ce phénomène ne se rencontre plus guère de nos jours.
Associer médicaments antisécrétoires et antibiotiques
Un traitement ne sera mis en route qu'après :
- Avoir pratiqué des biopsies (prélèvement d'un échantillon de la muqueuse gastrique) pour vérifier le caractère bénin des lésions dans le cas d'un ulcère gastrique ;
- Avoir recherché la présence d'Helicobacter pylori au sein de la muqueuse digestive.
Les gastro-entérologues disposent aujourd'hui de différents tests pour déceler ce germe. Dans le cas de loin le plus courant où cette bactérie est retrouvée (80 % des ulcères gastriques et 90 à 95 % des ulcères duodénaux), deux types de médicaments seront proposés :
Une fibroscopie sera systématiquement pratiquée en cas d'ulcère gastrique (mais pas toujours en cas d'ulcère duodénal) pour vérifier que toute anomalie a disparu au sein de la muqueuse digestive. Ce protocole sera de nouveau proposé en cas de récidive, mais après avoir vérifié la sensibilité d'Helicobacter pylori aux antibiotiques administrés et les avoir modifiés en cas de résistance.
Des indications en baisse pour la chirurgie
La chirurgie conserve son intérêt en cas d'hémorragie (le chirurgien pourra suturer les vaisseaux en cause) ou de rupture de l'ulcère (suture de la plaie). Dans l'ulcère gastrique, elle garde une place importante en raison du risque de ne pas détecter un cancer.
Après deux ou trois récidives non guéries par le traitement médical ou en cas de doute sur la nature des lésions, le chirurgien pourra enlever la partie de l'estomac siège de l'ulcère et éventuellement sectionner dans le même temps le nerf pneumogastrique ou ses branches (vagotomie) pour réduire la sécrétion d'acide chlorhydrique.
Déclarez la guerre à l'ulcère !
Près d'une personne sur dix développe un ulcère au cours de sa vie. Dans un tiers des cas, cette maladie est la cause d'importantes douleurs lancinantes ou de brûlures. D'origine infectieuse, les symptômes sont aggravés par le stress.
L'ulcère sans stress
Tous les jours, l'estomac dispose d'une armada de sucs digestifs pour dégrader la nourriture. Mais parfois, ces alliés retournent leur veste et attaque la muqueuse gastrique. Découvrez les secrets de l'appareil digestif, l'origine de l'ulcère et les moyens diagnostics.
Les facteurs aggravants et les complications
Qu'il touche l'estomac ou le duodénum, l'ulcère implique le plus souvent une bactérie : Helicobacter pylori. Mais, d'autres facteurs en facilitent la survenue comme le stress ou certains médicaments. Découvrez l'essentiel sur les facteurs aggravants et les complications.
La fibroscopie
Vous avez mal à l'estomac et vous allez voir votre médecin car vous êtes un peu inquiet. Est-ce un ulcère ?
Pour le savoir, c'est simple il faut faire un examen qui s'appelle une gastroscopie. C'est un examen gênant, désagréable mais non douloureux et qui ne nécessite pas une anesthésie générale.
Cet examen consiste à vous faire ingérer un tube par la bouche et à le faire glisser dans l'oesophage jusqu'à l'estomac. Au bout du tube, il y a une caméra qui transmet les images de votre intérieur sur un écran de télé. Le médecin examine donc l'oesophage, puis l'estomac et le duodénum (la partie de l'intestin grêle qui fait suite à l'estomac).
Une origine bactérienne
Si vous avez un ulcère, il prélèvera des morceaux de votre estomac pour les examiner au microscope (biopsie de l'estomac). L'ulcère peut se situer dans l'estomac lui-même ou bien dans le duodénum (la partie de l'intestin grêle qui commence tout de suite après l'estomac).
Le morceau prélevé est examiné pour savoir si la lésion est bénigne (certains ulcères de l'estomac, heureusement rares, peuvent être cancéreux) et si l'ulcère est associé à la présence d'Helicobater Pylori. Il s'agit d'une bactérie qui se trouve fréquemment dans l'estomac. Elle provoque une des infections les plus fréquentes au monde. L'infection existe depuis la nuit des temps, puisqu'on a retrouvé la bactérie dans l'estomac des momies égyptiennes !
La présence de cette bactérie favorise la survenue de l'ulcère, et le traitement de l'infection (c'est-à-dire la suppression de l'Helicobacter Pylori) permet dans la plupart des cas de guérir l'ulcère, qui est donc d'une certaine façon une maladie infectieuse. Il est également favorisé par le stress, le tabac, et la prise de médicaments toxiques pour la muqueuse de l'estomac comme l'aspirine ou les anti-inflammatoires.
Des thérapies efficaces
Des traitements efficaces existent aujourd'hui. Pour l'ulcère duodénal, en sept jours tout est en général fini, la bactérie disparaît de l'estomac et vous êtes définitivement guéri. Pendant sept jours vous devrez prendre des antibiotiques (qui vont tuer la bactérie) et un médicament qui va diminuer l'acidité de votre estomac.
Ce médicament anti-ulcéreux fait partie de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui diminuent la formation d'acide par l'estomac qui habituellement en fabrique trop. Pour l'ulcère de l'estomac, le traitement de 7 jours est suivi de la prise d'un médicament anti-ulcéreux pendant encore 6 à 8 semaines. Si vous avez un ulcère gastrique (de l'estomac), vous aurez droit à une nouvelle gastroscopie, 1 mois et demi au moins après la fin du traitement, pour vérifier si votre ulcère a bien cicatrisé. Pendant toute la durée du traitement - et après si possible-, il faut éviter la prise de médicaments agressifs pour l'estomac et arrêter de fumer.
Des selles noires comme du goudron particulièrement malodorantes en raison de la présence de sang digéré (méloena) feront penser à de possibles hémorragies digestives. Dans d'autres cas, les patients peuvent vomir du sang (hématémèse), qui est souvent couleur chocolat.
Enfin, il n'est pas rare que des saignements digestifs passent totalement inaperçus et ne soient suspectés que devant une anémie ou un manque de fer. La perforation d'ulcère au travers de la muqueuse digestive constitue une urgence qui peut être potentiellement mortelle, car l'écoulement du contenu gastrique ou duodénal dans la cavité abdominale entraîne une péritonite. On soupçonnera cette complication devant l'apparition d'une douleur intense dans la partie haute de l'abdomen et la survenue d'un état de choc. Une perforation impose une intervention chirurgicale rapide.
Un troisième type de complication est représenté par une obstruction au niveau de la sortie des aliments de l'estomac ou du bulbe duodénal, provoquée par une réaction de fibrose autour d'un ulcère mais ce phénomène ne se rencontre plus guère de nos jours.
Associer médicaments antisécrétoires et antibiotiques
Un traitement ne sera mis en route qu'après :
- Avoir pratiqué des biopsies (prélèvement d'un échantillon de la muqueuse gastrique) pour vérifier le caractère bénin des lésions dans le cas d'un ulcère gastrique ;
- Avoir recherché la présence d'Helicobacter pylori au sein de la muqueuse digestive.
Les gastro-entérologues disposent aujourd'hui de différents tests pour déceler ce germe. Dans le cas de loin le plus courant où cette bactérie est retrouvée (80 % des ulcères gastriques et 90 à 95 % des ulcères duodénaux), deux types de médicaments seront proposés :
Une fibroscopie sera systématiquement pratiquée en cas d'ulcère gastrique (mais pas toujours en cas d'ulcère duodénal) pour vérifier que toute anomalie a disparu au sein de la muqueuse digestive. Ce protocole sera de nouveau proposé en cas de récidive, mais après avoir vérifié la sensibilité d'Helicobacter pylori aux antibiotiques administrés et les avoir modifiés en cas de résistance.
Des indications en baisse pour la chirurgie
La chirurgie conserve son intérêt en cas d'hémorragie (le chirurgien pourra suturer les vaisseaux en cause) ou de rupture de l'ulcère (suture de la plaie). Dans l'ulcère gastrique, elle garde une place importante en raison du risque de ne pas détecter un cancer.
Après deux ou trois récidives non guéries par le traitement médical ou en cas de doute sur la nature des lésions, le chirurgien pourra enlever la partie de l'estomac siège de l'ulcère et éventuellement sectionner dans le même temps le nerf pneumogastrique ou ses branches (vagotomie) pour réduire la sécrétion d'acide chlorhydrique.
Déclarez la guerre à l'ulcère !
Près d'une personne sur dix développe un ulcère au cours de sa vie. Dans un tiers des cas, cette maladie est la cause d'importantes douleurs lancinantes ou de brûlures. D'origine infectieuse, les symptômes sont aggravés par le stress.
L'ulcère sans stress
Tous les jours, l'estomac dispose d'une armada de sucs digestifs pour dégrader la nourriture. Mais parfois, ces alliés retournent leur veste et attaque la muqueuse gastrique. Découvrez les secrets de l'appareil digestif, l'origine de l'ulcère et les moyens diagnostics.
Les facteurs aggravants et les complications
Qu'il touche l'estomac ou le duodénum, l'ulcère implique le plus souvent une bactérie : Helicobacter pylori. Mais, d'autres facteurs en facilitent la survenue comme le stress ou certains médicaments. Découvrez l'essentiel sur les facteurs aggravants et les complications.
La fibroscopie
Vous avez mal à l'estomac et vous allez voir votre médecin car vous êtes un peu inquiet. Est-ce un ulcère ?
Pour le savoir, c'est simple il faut faire un examen qui s'appelle une gastroscopie. C'est un examen gênant, désagréable mais non douloureux et qui ne nécessite pas une anesthésie générale.
Cet examen consiste à vous faire ingérer un tube par la bouche et à le faire glisser dans l'oesophage jusqu'à l'estomac. Au bout du tube, il y a une caméra qui transmet les images de votre intérieur sur un écran de télé. Le médecin examine donc l'oesophage, puis l'estomac et le duodénum (la partie de l'intestin grêle qui fait suite à l'estomac).
Une origine bactérienne
Si vous avez un ulcère, il prélèvera des morceaux de votre estomac pour les examiner au microscope (biopsie de l'estomac). L'ulcère peut se situer dans l'estomac lui-même ou bien dans le duodénum (la partie de l'intestin grêle qui commence tout de suite après l'estomac).
Le morceau prélevé est examiné pour savoir si la lésion est bénigne (certains ulcères de l'estomac, heureusement rares, peuvent être cancéreux) et si l'ulcère est associé à la présence d'Helicobater Pylori. Il s'agit d'une bactérie qui se trouve fréquemment dans l'estomac. Elle provoque une des infections les plus fréquentes au monde. L'infection existe depuis la nuit des temps, puisqu'on a retrouvé la bactérie dans l'estomac des momies égyptiennes !
La présence de cette bactérie favorise la survenue de l'ulcère, et le traitement de l'infection (c'est-à-dire la suppression de l'Helicobacter Pylori) permet dans la plupart des cas de guérir l'ulcère, qui est donc d'une certaine façon une maladie infectieuse. Il est également favorisé par le stress, le tabac, et la prise de médicaments toxiques pour la muqueuse de l'estomac comme l'aspirine ou les anti-inflammatoires.
Des thérapies efficaces
Des traitements efficaces existent aujourd'hui. Pour l'ulcère duodénal, en sept jours tout est en général fini, la bactérie disparaît de l'estomac et vous êtes définitivement guéri. Pendant sept jours vous devrez prendre des antibiotiques (qui vont tuer la bactérie) et un médicament qui va diminuer l'acidité de votre estomac.
Ce médicament anti-ulcéreux fait partie de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui diminuent la formation d'acide par l'estomac qui habituellement en fabrique trop. Pour l'ulcère de l'estomac, le traitement de 7 jours est suivi de la prise d'un médicament anti-ulcéreux pendant encore 6 à 8 semaines. Si vous avez un ulcère gastrique (de l'estomac), vous aurez droit à une nouvelle gastroscopie, 1 mois et demi au moins après la fin du traitement, pour vérifier si votre ulcère a bien cicatrisé. Pendant toute la durée du traitement - et après si possible-, il faut éviter la prise de médicaments agressifs pour l'estomac et arrêter de fumer.


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