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«A 17 ans, mon fils est livré à lui-même»
Mère d'un enfant inadapté mental
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 12 - 2007

Mme Djaouchi Saida est une maman qui remplit bien son rôle. Cette brave femme mène un parcours de combattant auprès de ses trois enfants inadaptés mentaux âgés de 19, 17 et 12 ans.
Mme Djaouchi Saida est une maman qui remplit bien son rôle. Cette brave femme mène un parcours de combattant auprès de ses trois enfants inadaptés mentaux âgés de 19, 17 et 12 ans.
Les conditions socio-économiques, peu enviables, dans lesquelles cette femme subsiste ne la dissuade point de poursuivre jusqu'au bout sa noble tâche dans l'accompagnement et l'assistance de ses trois gosses malades.
Nous l'avons rencontré lors du séminaire organisé, par l'association Besmet El Amel, à l'occasion de la célébration de la journée internationale des inadaptés mentaux, au cours de laquelle, les conditions dans lesquelles subsiste cette frange de la société ont été débattues.
Mme Djaouchi, accompagnée de son fils, Sid Ali, âgé de 19 ans nous a livré son supplice permanent avec le handicap mental.
«Je suis incapable de supporter le lourd fardeau que je porte seule dans cette existence misérable qui est mienne. Chaque jour que Dieu fait, je prie le seigneur d'apaiser mes tourments et je souhaite aujourd'hui, à travers votre journal, trouver un écho favorable à ma requête. Mon problème concerne mon fils Sid Ali âgé de 17 ans et atteint d'un retard mental profond. Depuis qu'il est en âge d'être scolarisé au sein d'une école pour enfants inadaptés mentaux, je n'arrive pas à lui décrocher une place. A chaque fois que je m'adresse à une école, une seule et fatale phrase est prononcée : « on n'a pas de place pour votre fils, revenez plus tard. ». J'ai frappé à toutes les portes, mais mes espoirs s'évanouissaient à chaque fois que je rencontrais des gens inhumains qui me traitaient comme une misérable mendiante. Je n'ai jamais désespéré, j'ai même adressé une requête au ministère de l'emploi et de la solidarité nationale, mais mes attentes restent vaines jusqu'à ce jour. Je passe ma journée à solliciter les directeurs des écoles privées et publiques qui sont, normalement, au service des handicapés mentaux, mais qui se montrent insensibles à la douleur des âmes souffrantes. Faute de prise en charge, mon enfant est encore à la maison. Il est gentil, intelligent et calme. J'essaye de le rendre autonome dans la mesure du possible, mais je ne peux pas y parvenir seule. Je trouve aberrant le fait de ne pas lui trouver une place à l'nstar d'autres malades de la même catégorie. Qu'on m'explique pourquoi on refuse de prendre en charge mon fils. Je ne cherche pas la lune. Juste une assistance spécialisée pour mon fils handicapé qui puisse le sortir progressivement de son isolement. On parle à chaque occasion d'une meilleure intégration des inadaptés mentaux, mais concrètement, rien ne se fait pour favoriser cette intégration. Je ne perds pas cette lueur d'espoir qui me permet de mener le combat jusqu'au bout. » Témoigne Mme S. Djaouchi.
Le dernier souhait de cette maman en détresse est que les autorités publiques se concentrent sérieusement sur les conditions des handicapés. Cela, bien entendu, ne peut être réalisable que si les conditions de prise en charge en matière d'accueil, d'accompagnement médical et psychologique sont améliorées pour une meilleure intégration dans la société.
Les conditions socio-économiques, peu enviables, dans lesquelles cette femme subsiste ne la dissuade point de poursuivre jusqu'au bout sa noble tâche dans l'accompagnement et l'assistance de ses trois gosses malades.
Nous l'avons rencontré lors du séminaire organisé, par l'association Besmet El Amel, à l'occasion de la célébration de la journée internationale des inadaptés mentaux, au cours de laquelle, les conditions dans lesquelles subsiste cette frange de la société ont été débattues.
Mme Djaouchi, accompagnée de son fils, Sid Ali, âgé de 19 ans nous a livré son supplice permanent avec le handicap mental.
«Je suis incapable de supporter le lourd fardeau que je porte seule dans cette existence misérable qui est mienne. Chaque jour que Dieu fait, je prie le seigneur d'apaiser mes tourments et je souhaite aujourd'hui, à travers votre journal, trouver un écho favorable à ma requête. Mon problème concerne mon fils Sid Ali âgé de 17 ans et atteint d'un retard mental profond. Depuis qu'il est en âge d'être scolarisé au sein d'une école pour enfants inadaptés mentaux, je n'arrive pas à lui décrocher une place. A chaque fois que je m'adresse à une école, une seule et fatale phrase est prononcée : « on n'a pas de place pour votre fils, revenez plus tard. ». J'ai frappé à toutes les portes, mais mes espoirs s'évanouissaient à chaque fois que je rencontrais des gens inhumains qui me traitaient comme une misérable mendiante. Je n'ai jamais désespéré, j'ai même adressé une requête au ministère de l'emploi et de la solidarité nationale, mais mes attentes restent vaines jusqu'à ce jour. Je passe ma journée à solliciter les directeurs des écoles privées et publiques qui sont, normalement, au service des handicapés mentaux, mais qui se montrent insensibles à la douleur des âmes souffrantes. Faute de prise en charge, mon enfant est encore à la maison. Il est gentil, intelligent et calme. J'essaye de le rendre autonome dans la mesure du possible, mais je ne peux pas y parvenir seule. Je trouve aberrant le fait de ne pas lui trouver une place à l'nstar d'autres malades de la même catégorie. Qu'on m'explique pourquoi on refuse de prendre en charge mon fils. Je ne cherche pas la lune. Juste une assistance spécialisée pour mon fils handicapé qui puisse le sortir progressivement de son isolement. On parle à chaque occasion d'une meilleure intégration des inadaptés mentaux, mais concrètement, rien ne se fait pour favoriser cette intégration. Je ne perds pas cette lueur d'espoir qui me permet de mener le combat jusqu'au bout. » Témoigne Mme S. Djaouchi.
Le dernier souhait de cette maman en détresse est que les autorités publiques se concentrent sérieusement sur les conditions des handicapés. Cela, bien entendu, ne peut être réalisable que si les conditions de prise en charge en matière d'accueil, d'accompagnement médical et psychologique sont améliorées pour une meilleure intégration dans la société.


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