La wilaya de Béjaïa disposera bientôt d'une cinquantaine de bibliothèques municipales. Une louable initiative. Autrefois, nombre de communes de la vallée de la Soummam et du littoral avaient leur propre espace livresque. C'est le cas de la commune de Sidi-Aïch qui avait une bibliothèque singulière. Situé au centre de cette petite ville, cet endroit de lumière était un carrefour incontournable non seulement pour la municipalité, mais pour toutes les bourgades limitrophes. Des collégiens, des lycéens et bien d'autres lecteurs viennent assouvir leur grand désir de lire et de s'ouvrir au monde surtout que les autres moyens technologiques modernes tels que l'Internet n'existaient pas encore dans notre pays. Avec les moyens du bord, cette fameuse bibliothèque a pu s'imposer en si peu de temps. Maintenant, il n'y a plus de bibliothèque municipale qui puisse redonner à la ville le charme de jadis. A quelques kilomètres d'ici, dans la ville de Béjaïa, plusieurs bibliothèques existent depuis fort longtemps, mais elles tardent à se développer et à suivre le processus de la modernisation. Par exemple la bibliothèque sise dans l'ancien siège de l'A.P.C, dans la haute ville, ressemble plus à un musée qu'à autre chose. La salle de lecture est une cave pas très bien aménagée et les autres conditions laissent à désirer ! L'essentiel de la documentation est constitué de vieux manuscrits souvent abîmés. Il faut vraiment avoir de la chance pour trouver un livre qui date des dernières années. Pour prêter un livre, il faut chercher dans les fichiers poussiéreux qui sont à peine lisibles. Un peu plus loin, au centre de la ville, il y a la bibliothèque de la maison de la culture Taous Amrouche, une bibliothèque qui porte uniquement l'appellation. Située au dernier étage de l'édifice, cette «salle de lecture» n'offre pas grand-chose, à part quelques ouvrages. Cependant, elle a le mérite de servir de salle de travail pour les lycéens. Beaucoup d'habitants de la wilaya de Béjaïa, ignorent l'existence d'une bibliothèque dans la grande maison de la culture qui n'abrite que quelques rencontres occasionnelles, puis c'est le vide. Un vide qui fait de la capitale des Hamadites une ville sans âme, ou presque. Dans ces circonstances, créer des bibliothèques dans les 52 communes que compte la wilaya est plus qu'indispensable. Certaines communes auront leur espace livresque dans le plus proche avenir. Une information que nous avons vérifiée auprès des autorités locales. Ainsi, on redonnera, un tant soit peu, la vie à nos villes et villages qui ont tendance à n'être que des «cités-dortoirs». Dans la wilaya de Béjaïa et un peu partout dans notre vaste et beau pays, on ne cesse de dire que les gens ne lisent pas sans qu'on encourage la lecture d'une manière ou d'une autre. Aider les citoyens à avoir leur propre bibliothèque tout près de chez eux est l'un de ces grands gestes qui peuvent, à long terme, donner à la nouvelle génération l'envie de lire et de relire au moment où le terrible développement technologique fait de nos enfants des «automates» qui peinent à savourer les plus belles choses de la vie. La wilaya de Béjaïa disposera bientôt d'une cinquantaine de bibliothèques municipales. Une louable initiative. Autrefois, nombre de communes de la vallée de la Soummam et du littoral avaient leur propre espace livresque. C'est le cas de la commune de Sidi-Aïch qui avait une bibliothèque singulière. Situé au centre de cette petite ville, cet endroit de lumière était un carrefour incontournable non seulement pour la municipalité, mais pour toutes les bourgades limitrophes. Des collégiens, des lycéens et bien d'autres lecteurs viennent assouvir leur grand désir de lire et de s'ouvrir au monde surtout que les autres moyens technologiques modernes tels que l'Internet n'existaient pas encore dans notre pays. Avec les moyens du bord, cette fameuse bibliothèque a pu s'imposer en si peu de temps. Maintenant, il n'y a plus de bibliothèque municipale qui puisse redonner à la ville le charme de jadis. A quelques kilomètres d'ici, dans la ville de Béjaïa, plusieurs bibliothèques existent depuis fort longtemps, mais elles tardent à se développer et à suivre le processus de la modernisation. Par exemple la bibliothèque sise dans l'ancien siège de l'A.P.C, dans la haute ville, ressemble plus à un musée qu'à autre chose. La salle de lecture est une cave pas très bien aménagée et les autres conditions laissent à désirer ! L'essentiel de la documentation est constitué de vieux manuscrits souvent abîmés. Il faut vraiment avoir de la chance pour trouver un livre qui date des dernières années. Pour prêter un livre, il faut chercher dans les fichiers poussiéreux qui sont à peine lisibles. Un peu plus loin, au centre de la ville, il y a la bibliothèque de la maison de la culture Taous Amrouche, une bibliothèque qui porte uniquement l'appellation. Située au dernier étage de l'édifice, cette «salle de lecture» n'offre pas grand-chose, à part quelques ouvrages. Cependant, elle a le mérite de servir de salle de travail pour les lycéens. Beaucoup d'habitants de la wilaya de Béjaïa, ignorent l'existence d'une bibliothèque dans la grande maison de la culture qui n'abrite que quelques rencontres occasionnelles, puis c'est le vide. Un vide qui fait de la capitale des Hamadites une ville sans âme, ou presque. Dans ces circonstances, créer des bibliothèques dans les 52 communes que compte la wilaya est plus qu'indispensable. Certaines communes auront leur espace livresque dans le plus proche avenir. Une information que nous avons vérifiée auprès des autorités locales. Ainsi, on redonnera, un tant soit peu, la vie à nos villes et villages qui ont tendance à n'être que des «cités-dortoirs». Dans la wilaya de Béjaïa et un peu partout dans notre vaste et beau pays, on ne cesse de dire que les gens ne lisent pas sans qu'on encourage la lecture d'une manière ou d'une autre. Aider les citoyens à avoir leur propre bibliothèque tout près de chez eux est l'un de ces grands gestes qui peuvent, à long terme, donner à la nouvelle génération l'envie de lire et de relire au moment où le terrible développement technologique fait de nos enfants des «automates» qui peinent à savourer les plus belles choses de la vie.
