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Les conséquences sont parfois irréversibles (I)
Les maladies sexuellement transmissibles
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 04 - 2008

A la fin des années 80, la peur morbide du Sida avait poussé les gens, notamment les jeunes à être plus prudents, à faire très attention quant à leur activité sexuelle, ce qui a favorisé l'utilisation des préservatifs et de ce fait, a entraîné une baisse des infections sexuellement transmissibles (IST) et des maladies sexuellement transmissibles (MST).
A la fin des années 80, la peur morbide du Sida avait poussé les gens, notamment les jeunes à être plus prudents, à faire très attention quant à leur activité sexuelle, ce qui a favorisé l'utilisation des préservatifs et de ce fait, a entraîné une baisse des infections sexuellement transmissibles (IST) et des maladies sexuellement transmissibles (MST).
Aujourd'hui, on constate un relâchement de la prévention, et un retour infections sexuellement transmissibles qu'on croyait disparues. Les jeunes d'aujourd'hui ne savent pas trop de choses sur ces maladies qui peuvent être gravissimes. Pour cette raison, et pour lever les tabous, nous vous parlerons de ces pathologies qui peuvent dans certains cas rester discrètes c'est-à-dire sans aucune manifestation apparente. Le danger est justement là, et les dégâts sont parfois irréversibles. Il vaut mieux donc prévenir que guérir.
Qu'est-ce que les maladies sexuellement transmissibles (MST) ?
Ce sont des maladies infectieuses qui peuvent avoir plusieurs causes. Elles peuvent alors être dues à des bactéries (gonocoques, tréponèmes...), à des virus (hépatite B, herpès, HPV, CMV, Sida...), à des champignons (candida albicans...) ou des parasites (chlamydiae, trichomonas vaginalis...). Ces maladies sévissement dans tous les pays du monde.
D'après l'Organisation Mondiale de la santé, les 250 millions de cas de MST qui surviennent chaque année dans le monde dont dus à la trichomonase (120 millions), à l'infection à chlamydiae (50 millions), aux verrues génitales (30 millions), aux gonococcies (25 millions), à l'herpès génital (20 millions), à la syphilis (3,5 millions), au virus de l'hépatite B (2,5 millions), au chancre mou (2 millions) et au VIH responsable du Sida (1 million de malades et 12 millions de séropositifs).
Il semblerait, selon certaines études épidémiologiques dans ce domaine, qu'en Afrique, le taux des maladies et des infections sexuellement transmissibles est plus élevé qu'en occident. L'hépatite virale B y est vingt fois plus fréquente que dans les pays occidentaux. La blennorragie concerne 40% des prostituées africaines, la syphilis 20%, la chlamydiase 15%, l'herpès génital 10%, le chancre mou et la dovanose 5%. 8O% des prostituées et 12% des femmes non prostituées sont séropositives en Afrique Noire. Ces chiffres ne sont-ils pas effrayants à notre époque ?
Les signes de la maladie
Les MST se manifestent par une atteinte des organes génitaux (gonococcie, syphilis, herpès, condylomes etc) ou par une infection généralisée (syphilis, hépatite B, Sida).
Chez la femme, les leucorrhées sont des sécrétions vaginales, abondantes, blanches ou teintées. Elles s'accompagnent ou non de signes cliniques gênants : irritations, brûlures, démangeaisons , douleurs spontanées ou pendant les rapports sexuels. Elles passent parfois inaperçues et ne sont découvertes que grâce à un examen médical.
Chez l'homme et chez la femme, l'urétrite se traduit par un écoulement urétral, des brûlures à la miction ou la présence de filaments dans les premiers millilitres d'urines.
Les ulcérations génitales et les adénopathies inguinales sont d'autres symptômes évocateurs
Des signes parfois discrets
Le diagnostic précoce des maladies sexuellement transmissibles est essentiel. Certains symptômes, mais aussi certaines situations doivent alerter et conduire à consulter rapidement.
Les maladies sexuellement transmissibles se manifestent par des signes variés et souvent très discrets, notamment chez la femme. Pourtant il est fondamental de diagnostiquer et de traiter ces infections tôt pour éviter les séquelles que certaines d'entre elles peuvent entraîner.
Les principales MST
Blennoragie ;
Chancre mou ;
Chlamydiase ;
Condylomes ;
Hépatite B ;
Herpès génital ;
Sida ;
Syphilis ;
Trichomonas.
Bien sûr, il existe encore d'autres maladies sexuellement transmissibles mais elles sont rares et très peu connues.
A suivre
Aujourd'hui, on constate un relâchement de la prévention, et un retour infections sexuellement transmissibles qu'on croyait disparues. Les jeunes d'aujourd'hui ne savent pas trop de choses sur ces maladies qui peuvent être gravissimes. Pour cette raison, et pour lever les tabous, nous vous parlerons de ces pathologies qui peuvent dans certains cas rester discrètes c'est-à-dire sans aucune manifestation apparente. Le danger est justement là, et les dégâts sont parfois irréversibles. Il vaut mieux donc prévenir que guérir.
Qu'est-ce que les maladies sexuellement transmissibles (MST) ?
Ce sont des maladies infectieuses qui peuvent avoir plusieurs causes. Elles peuvent alors être dues à des bactéries (gonocoques, tréponèmes...), à des virus (hépatite B, herpès, HPV, CMV, Sida...), à des champignons (candida albicans...) ou des parasites (chlamydiae, trichomonas vaginalis...). Ces maladies sévissement dans tous les pays du monde.
D'après l'Organisation Mondiale de la santé, les 250 millions de cas de MST qui surviennent chaque année dans le monde dont dus à la trichomonase (120 millions), à l'infection à chlamydiae (50 millions), aux verrues génitales (30 millions), aux gonococcies (25 millions), à l'herpès génital (20 millions), à la syphilis (3,5 millions), au virus de l'hépatite B (2,5 millions), au chancre mou (2 millions) et au VIH responsable du Sida (1 million de malades et 12 millions de séropositifs).
Il semblerait, selon certaines études épidémiologiques dans ce domaine, qu'en Afrique, le taux des maladies et des infections sexuellement transmissibles est plus élevé qu'en occident. L'hépatite virale B y est vingt fois plus fréquente que dans les pays occidentaux. La blennorragie concerne 40% des prostituées africaines, la syphilis 20%, la chlamydiase 15%, l'herpès génital 10%, le chancre mou et la dovanose 5%. 8O% des prostituées et 12% des femmes non prostituées sont séropositives en Afrique Noire. Ces chiffres ne sont-ils pas effrayants à notre époque ?
Les signes de la maladie
Les MST se manifestent par une atteinte des organes génitaux (gonococcie, syphilis, herpès, condylomes etc) ou par une infection généralisée (syphilis, hépatite B, Sida).
Chez la femme, les leucorrhées sont des sécrétions vaginales, abondantes, blanches ou teintées. Elles s'accompagnent ou non de signes cliniques gênants : irritations, brûlures, démangeaisons , douleurs spontanées ou pendant les rapports sexuels. Elles passent parfois inaperçues et ne sont découvertes que grâce à un examen médical.
Chez l'homme et chez la femme, l'urétrite se traduit par un écoulement urétral, des brûlures à la miction ou la présence de filaments dans les premiers millilitres d'urines.
Les ulcérations génitales et les adénopathies inguinales sont d'autres symptômes évocateurs
Des signes parfois discrets
Le diagnostic précoce des maladies sexuellement transmissibles est essentiel. Certains symptômes, mais aussi certaines situations doivent alerter et conduire à consulter rapidement.
Les maladies sexuellement transmissibles se manifestent par des signes variés et souvent très discrets, notamment chez la femme. Pourtant il est fondamental de diagnostiquer et de traiter ces infections tôt pour éviter les séquelles que certaines d'entre elles peuvent entraîner.
Les principales MST
Blennoragie ;
Chancre mou ;
Chlamydiase ;
Condylomes ;
Hépatite B ;
Herpès génital ;
Sida ;
Syphilis ;
Trichomonas.
Bien sûr, il existe encore d'autres maladies sexuellement transmissibles mais elles sont rares et très peu connues.
A suivre


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