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«Constantine dima vivante!»
6e EDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DIMAJAZZ du 3 au 8 mai
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 05 - 2008

Le commissaire du festival, M.Zoheir Bouzid, a évoqué avec émotion la disparition tragique des artistes Aziz Djemmame, ancien batteur du groupe algérien Sinouj et précurseur du festival Dima Jazz et Adel Merrouche.
Le commissaire du festival, M.Zoheir Bouzid, a évoqué avec émotion la disparition tragique des artistes Aziz Djemmame, ancien batteur du groupe algérien Sinouj et précurseur du festival Dima Jazz et Adel Merrouche.
C'est dans une ambiance bon chic bon genre, feutrée et clean, que la soirée inaugurale de la sixième édition du Festival international Dima Jazz a eu lieu. Le commissaire du festival s'est félicité de l'institutionnalisation du Dima Jazz. Du 3 au 8 mai, Constantine vibrera donc aux rythmes colorés et autres fusions du jazz. Pour cette année aussi, l'antique Cirta va lancer le même message à tous ceux qui ont voulu l'enterrer vivante :
«Constantine dima vivante» ! Pour la sixième fois consécutive, Dima Jazz promet une belle brochette et beaucoup de bonne humeur. Neufs groupes venant des quatre coins du monde y animeront les soirées à la grande joie d'un public connaisseur et bien imprégné des réalités musicales d'aujourd'hui. Il s'agit entres autres des Constantinois El-coudiat aty et Madar, du Britannique The one, du Franco-espagnol Jazzpel, des Français Sawadu et Mokhtar Samba Group, des Américains Steve Coleman et the 5 elements et Boney FIELDS et the bone's project. La soirée inaugurale a bel et bien fait sortir Constantine de sa torpeur habituelle. C'est la première fois depuis une longue période que la ville des Ponts veille jusqu'au-delà de minuit. Deux groupes sont montés sur scène. «El coudiat aty», un groupe maghrébin composé de neuf membres a donné libre cours à l'improvisation et au talent de ses artistes. Le style Coudiat Aty est une fusion de traditions musicales maghrébines et orientales avec le jazz pur et dur. Salim Fergani est l'un des animateurs de ce groupe. Il a accepté la mission, défiant le conservatisme qui a longtemps figé cette musique savante et riche qu'est le malouf. Il fallait oser et Salim l'a fait avec bonheur. A vrai dire, il a une sacrée humeur de jazzman! Le groupe britannique The one a donné une heureuse fusion de rythmes. Cela fait longtemps que la salle du théâtre régional de Constantine n'avait pas connu une telle ambiance où même l'exotisme n'était pas en reste. Au vu des préstations très professionnelles de ces deux groupes, on peut dire que Dima Jazz a réussi avec beaucoup de brio à se faire une place sur la planète Jazz. Etaient présentes, lors de la soirée inaugurale, la représentante de la ministre de la Culture, les autorités locales de la wilaya de Constantine et des délégations étrangères. Une caution qui conforte le commissaire du festival dans sa démarche pour résister aux «pièges de la fatalités». A voir les nombreux jeunes qui ont assisté à la première soirée, avec une très forte présence féminine, l'on est tenté de croire que l'archaïsme et les mœurs rétrogrades n'ont pas eu raison de Constantine. A l'image de l'ensemble du pays, Constantine refuse de se laisser aller au pessimisme ambiant. Dima Jazz est le concentré d'une réaction saine de jeunes qui veulent vivre leur temps en paix.
C'est dans une ambiance bon chic bon genre, feutrée et clean, que la soirée inaugurale de la sixième édition du Festival international Dima Jazz a eu lieu. Le commissaire du festival s'est félicité de l'institutionnalisation du Dima Jazz. Du 3 au 8 mai, Constantine vibrera donc aux rythmes colorés et autres fusions du jazz. Pour cette année aussi, l'antique Cirta va lancer le même message à tous ceux qui ont voulu l'enterrer vivante :
«Constantine dima vivante» ! Pour la sixième fois consécutive, Dima Jazz promet une belle brochette et beaucoup de bonne humeur. Neufs groupes venant des quatre coins du monde y animeront les soirées à la grande joie d'un public connaisseur et bien imprégné des réalités musicales d'aujourd'hui. Il s'agit entres autres des Constantinois El-coudiat aty et Madar, du Britannique The one, du Franco-espagnol Jazzpel, des Français Sawadu et Mokhtar Samba Group, des Américains Steve Coleman et the 5 elements et Boney FIELDS et the bone's project. La soirée inaugurale a bel et bien fait sortir Constantine de sa torpeur habituelle. C'est la première fois depuis une longue période que la ville des Ponts veille jusqu'au-delà de minuit. Deux groupes sont montés sur scène. «El coudiat aty», un groupe maghrébin composé de neuf membres a donné libre cours à l'improvisation et au talent de ses artistes. Le style Coudiat Aty est une fusion de traditions musicales maghrébines et orientales avec le jazz pur et dur. Salim Fergani est l'un des animateurs de ce groupe. Il a accepté la mission, défiant le conservatisme qui a longtemps figé cette musique savante et riche qu'est le malouf. Il fallait oser et Salim l'a fait avec bonheur. A vrai dire, il a une sacrée humeur de jazzman! Le groupe britannique The one a donné une heureuse fusion de rythmes. Cela fait longtemps que la salle du théâtre régional de Constantine n'avait pas connu une telle ambiance où même l'exotisme n'était pas en reste. Au vu des préstations très professionnelles de ces deux groupes, on peut dire que Dima Jazz a réussi avec beaucoup de brio à se faire une place sur la planète Jazz. Etaient présentes, lors de la soirée inaugurale, la représentante de la ministre de la Culture, les autorités locales de la wilaya de Constantine et des délégations étrangères. Une caution qui conforte le commissaire du festival dans sa démarche pour résister aux «pièges de la fatalités». A voir les nombreux jeunes qui ont assisté à la première soirée, avec une très forte présence féminine, l'on est tenté de croire que l'archaïsme et les mœurs rétrogrades n'ont pas eu raison de Constantine. A l'image de l'ensemble du pays, Constantine refuse de se laisser aller au pessimisme ambiant. Dima Jazz est le concentré d'une réaction saine de jeunes qui veulent vivre leur temps en paix.


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