L'alliance Sonatrach-Gazprom qui a fait tremblé l'Europe en juillet 2006, n'est qu'un souvenir. Les deux compagnies ne cheminent plus vers la création d'une Opep du Gaz, mais plutôt vers la concurrence. Le russe Gazprom a conclu hier un accord de collaboration commerciale dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL) avec le groupe espagnol Gas Natural. D'une durée de 2 années, cet accord a été qualifié de prélude à une collaboration « étroite », par Gas Natural. Les deux compagnies, ajoute-t-on, étudient de « possibles collaborations dans d'autres activités concernant les opérations par gazoduc et l'électricité ». Le rapprochement hispano-russe en matière énergétique, est intervenu, faut-il le noter, dans une conjoncture assez riche en événements. Il intervient quelques mois après l'annonce de la tombée dans l'eau du « fameux » protocole d'accord signés par le géant russe et son homologue algérien. Le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures Mohamed Meziane avait déclaré, en avril dernier, à partir de Rome, que « l'accord a expiré au mois d'août 2007 et n'a débouché sur aucun projet concret». Un contrat qui n'a pas été fructifié tout comme d'autres marchés traitant de la fourniture d'équipements militaires, conclus entre les deux pays. Aussi, la signature de ce contrat entre Gazprom et Gas Natural est survenue au moment où le litige opposant cette dernière à Sonatrach est en cours d'examen au niveau des juridictions internationales. Les prix de vente de gaz algérien et le projet de Gassi Touil en sont les motifs du conflit. Au-delà de ces litiges, pour les russes, l'accord conclu avec Gas Natural est, avant tout, une clé permettant à son géant gazier de s'affermir dans le marché Ibérique. D'autre part, ce même accord permet à l'Espagne de diversifier ses apprivoisements pour réduire sa dépendance à l'Algérie qui lui fournit prés de 35 % de ses besoins. La sécurité énergétique est le souci majeur de, pratiquement, tous les pays du Vieux continent. L'Allemagne, plutôt dépendante de la Norvège et de la Russie, s'est dirigée vers le sud en opérant un véritable forcing en direction de l'Algérie. Les deux pays ont engagé des projets communs dans les domaines gaziers et de l'énergie solaire. C'est dans ce contexte de partage du marché européens, indiquent des spécialistes que les rapports liant Sonatrach et Gazprom ont pris les formes de concurrence. Gazprom avec 125 milliards de mètres cubes et Sonatrach avec 61 milliards de mètres cubes, les deux compagnies couvrent 36% des besoins de l'Union européenne en matière de gaz. Sonatrach, ajoute-on, est devenu un sérieux rival pour le géant russe implanté dans les quatre coins de la planète. En effet, la Compagnie national s'est engagé dans une politique de développement à l'international en lançant des projets dans d'autres pays. La compagnie nationale et son homologue russe, sous contrôle étroit du Kremlin, se disputent actuellement l'exploitation de gisements de gaz en Libye. Soulignons toutefois, que malgré la tournure concurrentielle que prennent les rapports des deux compagnies, le partenariat reste toujours de mise. Les sociétés russes participent aux appels d'offres lancés par Sonatrach sur le projet de gazoduc Transalia qui relie le Nigeria à l'Algérie pour l'approvisionnement de l'Europe. L'alliance Sonatrach-Gazprom qui a fait tremblé l'Europe en juillet 2006, n'est qu'un souvenir. Les deux compagnies ne cheminent plus vers la création d'une Opep du Gaz, mais plutôt vers la concurrence. Le russe Gazprom a conclu hier un accord de collaboration commerciale dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL) avec le groupe espagnol Gas Natural. D'une durée de 2 années, cet accord a été qualifié de prélude à une collaboration « étroite », par Gas Natural. Les deux compagnies, ajoute-t-on, étudient de « possibles collaborations dans d'autres activités concernant les opérations par gazoduc et l'électricité ». Le rapprochement hispano-russe en matière énergétique, est intervenu, faut-il le noter, dans une conjoncture assez riche en événements. Il intervient quelques mois après l'annonce de la tombée dans l'eau du « fameux » protocole d'accord signés par le géant russe et son homologue algérien. Le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures Mohamed Meziane avait déclaré, en avril dernier, à partir de Rome, que « l'accord a expiré au mois d'août 2007 et n'a débouché sur aucun projet concret». Un contrat qui n'a pas été fructifié tout comme d'autres marchés traitant de la fourniture d'équipements militaires, conclus entre les deux pays. Aussi, la signature de ce contrat entre Gazprom et Gas Natural est survenue au moment où le litige opposant cette dernière à Sonatrach est en cours d'examen au niveau des juridictions internationales. Les prix de vente de gaz algérien et le projet de Gassi Touil en sont les motifs du conflit. Au-delà de ces litiges, pour les russes, l'accord conclu avec Gas Natural est, avant tout, une clé permettant à son géant gazier de s'affermir dans le marché Ibérique. D'autre part, ce même accord permet à l'Espagne de diversifier ses apprivoisements pour réduire sa dépendance à l'Algérie qui lui fournit prés de 35 % de ses besoins. La sécurité énergétique est le souci majeur de, pratiquement, tous les pays du Vieux continent. L'Allemagne, plutôt dépendante de la Norvège et de la Russie, s'est dirigée vers le sud en opérant un véritable forcing en direction de l'Algérie. Les deux pays ont engagé des projets communs dans les domaines gaziers et de l'énergie solaire. C'est dans ce contexte de partage du marché européens, indiquent des spécialistes que les rapports liant Sonatrach et Gazprom ont pris les formes de concurrence. Gazprom avec 125 milliards de mètres cubes et Sonatrach avec 61 milliards de mètres cubes, les deux compagnies couvrent 36% des besoins de l'Union européenne en matière de gaz. Sonatrach, ajoute-on, est devenu un sérieux rival pour le géant russe implanté dans les quatre coins de la planète. En effet, la Compagnie national s'est engagé dans une politique de développement à l'international en lançant des projets dans d'autres pays. La compagnie nationale et son homologue russe, sous contrôle étroit du Kremlin, se disputent actuellement l'exploitation de gisements de gaz en Libye. Soulignons toutefois, que malgré la tournure concurrentielle que prennent les rapports des deux compagnies, le partenariat reste toujours de mise. Les sociétés russes participent aux appels d'offres lancés par Sonatrach sur le projet de gazoduc Transalia qui relie le Nigeria à l'Algérie pour l'approvisionnement de l'Europe.