Le président de la République reçoit le ministre omanais du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement    FIA : le président de la République appelle à renforcer davantage la compétitivité du produit national    Le président du Conseil de la nation salue les efforts déployés pour améliorer le domaine des assurances sociales    Arkab examine avec le ministre égyptien du Secteur public des affaires les moyens de renforcer la coopération bilatérale    Plus de 50 mots dans des raids sionistes en 24 heures    Le ministre de la Culture et des Arts s'entretient avec son homologue mauritanien sur l'élargissement des perspectives de coopération culturelle bilatérale    Ouled Djellal : le Moudjahid Mohamed Mezghad inhumé au cimetière de Sidi Khaled    Le ministre de la Culture et des Arts s'entretient avec son homologue sahraoui sur les moyens de développer la coopération culturelle entre les deux pays    APN : adoption du projet de loi fixant les règles générales d'exploitation des plages    L'armée sahraouie cible les forces d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbes    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55.998 martyrs    Belmehdi met en avant, depuis Saïda, le rôle des imams dans la transmission et la préservation des valeurs spirituelles de la société algérienne    Accident au stade du 5 juillet: le PDG de Sonatrach au chevet des supporteurs blessés    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République du Malawi    Délivrance des autorisations relatives à l'organisation de la Omra pour la nouvelle saison    Frappes américaines contre l'Iran: "les populations de la région ne peuvent pas subir un nouveau cycle de destruction"    Téhéran ciblé par des bombardements américains    Triste fin de saison pour le monde sportif algérien    Face aux tensions budgétaires et pour plus de justice sociale, pour une politique de subventions ciblées    Rezig appelle les opérateurs économiques à conquérir le marché africain    Réunion de coordination pour la mise en œuvre du Décret portant transfert de l'OREF    La fantasia, une épopée équestre célébrant un patrimoine ancestral et glorifiant des étapes héroïques de l'histoire de l'Algérie    Athlétisme: coup d'envoi du Championnat National des Epreuves Combinées au SATO du complexe olympique    Le président de la République ordonne une enquête    Le chef de l'AIEA convoque une «réunion d'urgence»    Le bilan s'alourdit à 3 morts et 81 blessés    Des chiffres satisfaisants et des projets en perspective pour la Sonelgaz    L'US Biskra officialise sa rétrogradation    Quatrième sacre consécutif pour le HBC El-Biar    « Aucune demande d'autorisation n'a été enregistrée jusqu'à présent »    L'Etat reprend la main    Il y a vingt ans disparaissait l'icône du style « Tindi", Othmane Bali    « Si l'on ne sent plus la douleur des enfants, on n'est plus humain »    Ligue 1 Mobilis: Le MCA sacré, la JSK en Ligue des champions et le NCM relégué    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Aucun impact sur les services publics
Fiscalité des APC
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2008

A la dernière élection locale, il avait été dit que la majorité des APC, surtout les petites communes nées du dernier découpage, étaient surendettées et n'arrivaient pas à faire face aux différentes dépenses. Depuis lors, deux mesures phares ont été prises. La première a consisté à annuler les dettes de ces APC (230 millions de dinars). La seconde vise à améliorer les recettes des APC en augmentant leur budget, par le biais de la fiscalité. Ce n'est que justice qu'une partie des impôts prélevés dans le ressort d'une municipalité aille au financement des projets de la localité. Le problème, là aussi, c'est que certaines communes sont plus riches que d'autres, parce qu'elles accueillent sur leur territoire des entreprises, des commerces, et d'autres activités imposables. Il est normal dans ces conditions que l'Etat mette en place des mécanismes qui permettent de venir en aide aux petites communes par une meilleure répartition des fruits de la fiscalité au niveau national.
Mais cela dit, on ne doit pas oublier de lier l'augmentation du budget au meilleur fonctionnement du service public : ramassage des ordures, réfection de la voirie, éclairage public, cantines scolaires, état civil, urbanisme, etc. Il est malheureux de constater que dans plusieurs localités de l'intérieur du pays, mais aussi dans les grandes villes, les élus ne font jamais d'inspection sur le terrain. Ce qui amène les citoyens à constater de visu des dysfonctionnements criants : des lampadaires allumés à longueur de journée, mais qui s'éteignent à la nuit tombée. Des fuites d'eau qui durent des mois. Des chaussées défoncées. Des ordures qui s'amoncellent sur les trottoirs. Des moustiques et des rats qui empoisonnent la vie des citoyens. Par conséquent, aussi bien au niveau de l'hygiène que de tout le reste, on voit que nos élus ne s'acquittent pas de leur tâche convenablement.
Il est possible, par une petite inspection, de relever au jour le jour tous ces dysfonctionnements et d'apporter les correctifs nécessaires. Avec le même budget, on peut obtenir un meilleur résultat, cela tout le monde le sait. Or, c'est malheureux de le dire, nos élus aiment à se barricader dans leur bureau.
On parle souvent des constructions illicites, des carcasses jamais achevées et qui défigurent le visage de nos villes et villages. Cela n'est possible que parce que les responsables ne font pas leur travail. En réalité, ils ne savent pas ce qui se passe dans leur circonscription, parce qu'ils ne se donnent pas la peine d'effectuer des tournées d'inspection inopinées, pour voir dans quel état se trouve leur commune.
Certes, les maires ne sont pas les seuls responsables de cette situation. Ça vient de plus haut. Ils sont eux-mêmes tenus en laisse par des chefs de daïra, des walis et des walis délégués totalement coupés des réalités, ne faisant jamais des virées sur le terrain.
Par conséquent, s'il faut augmenter le budget des collectivités locales, ne faut-il pas lier cette mesure à une conditionnalité : que tout cet argent du contribuable serve au moins à améliorer le quotidien des citoyens, par une meilleure marche des services publics, dans tous les domaines : hygiène, distribution de l'eau, réfection des chaussées, etc.
L'idée en vogue maintenant est celle qui consiste à mettre l'accent sur la formation des élus. On vient d'y ajouter celle des walis et walis délégués. Pourquoi pas. On ne gère pas une commune ou une wilaya comme on gère une épicerie. Il faut être formé aux techniques du management et de l'urbanisme.
Pendant les campagnes électorales, les candidats promettent monts et merveilles, mais dès qu'ils sont élus, ils oublient leurs promesses. Il serait sans doute temps de mettre en place des garde-fous, pour que l'argent du contribuable soit dépensé à bon escient.
A la dernière élection locale, il avait été dit que la majorité des APC, surtout les petites communes nées du dernier découpage, étaient surendettées et n'arrivaient pas à faire face aux différentes dépenses. Depuis lors, deux mesures phares ont été prises. La première a consisté à annuler les dettes de ces APC (230 millions de dinars). La seconde vise à améliorer les recettes des APC en augmentant leur budget, par le biais de la fiscalité. Ce n'est que justice qu'une partie des impôts prélevés dans le ressort d'une municipalité aille au financement des projets de la localité. Le problème, là aussi, c'est que certaines communes sont plus riches que d'autres, parce qu'elles accueillent sur leur territoire des entreprises, des commerces, et d'autres activités imposables. Il est normal dans ces conditions que l'Etat mette en place des mécanismes qui permettent de venir en aide aux petites communes par une meilleure répartition des fruits de la fiscalité au niveau national.
Mais cela dit, on ne doit pas oublier de lier l'augmentation du budget au meilleur fonctionnement du service public : ramassage des ordures, réfection de la voirie, éclairage public, cantines scolaires, état civil, urbanisme, etc. Il est malheureux de constater que dans plusieurs localités de l'intérieur du pays, mais aussi dans les grandes villes, les élus ne font jamais d'inspection sur le terrain. Ce qui amène les citoyens à constater de visu des dysfonctionnements criants : des lampadaires allumés à longueur de journée, mais qui s'éteignent à la nuit tombée. Des fuites d'eau qui durent des mois. Des chaussées défoncées. Des ordures qui s'amoncellent sur les trottoirs. Des moustiques et des rats qui empoisonnent la vie des citoyens. Par conséquent, aussi bien au niveau de l'hygiène que de tout le reste, on voit que nos élus ne s'acquittent pas de leur tâche convenablement.
Il est possible, par une petite inspection, de relever au jour le jour tous ces dysfonctionnements et d'apporter les correctifs nécessaires. Avec le même budget, on peut obtenir un meilleur résultat, cela tout le monde le sait. Or, c'est malheureux de le dire, nos élus aiment à se barricader dans leur bureau.
On parle souvent des constructions illicites, des carcasses jamais achevées et qui défigurent le visage de nos villes et villages. Cela n'est possible que parce que les responsables ne font pas leur travail. En réalité, ils ne savent pas ce qui se passe dans leur circonscription, parce qu'ils ne se donnent pas la peine d'effectuer des tournées d'inspection inopinées, pour voir dans quel état se trouve leur commune.
Certes, les maires ne sont pas les seuls responsables de cette situation. Ça vient de plus haut. Ils sont eux-mêmes tenus en laisse par des chefs de daïra, des walis et des walis délégués totalement coupés des réalités, ne faisant jamais des virées sur le terrain.
Par conséquent, s'il faut augmenter le budget des collectivités locales, ne faut-il pas lier cette mesure à une conditionnalité : que tout cet argent du contribuable serve au moins à améliorer le quotidien des citoyens, par une meilleure marche des services publics, dans tous les domaines : hygiène, distribution de l'eau, réfection des chaussées, etc.
L'idée en vogue maintenant est celle qui consiste à mettre l'accent sur la formation des élus. On vient d'y ajouter celle des walis et walis délégués. Pourquoi pas. On ne gère pas une commune ou une wilaya comme on gère une épicerie. Il faut être formé aux techniques du management et de l'urbanisme.
Pendant les campagnes électorales, les candidats promettent monts et merveilles, mais dès qu'ils sont élus, ils oublient leurs promesses. Il serait sans doute temps de mettre en place des garde-fous, pour que l'argent du contribuable soit dépensé à bon escient.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.