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Les dangers de jeûner à tout prix
Les malades face au Ramadan
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2008

Il est très dangereux d'observer le jeûne lorsque l'on est malade. Malgré cela, dans le monde entier, certains malades, des insuffisants rénaux, des diabétiques, des cancéreux mettent en péril leur vie en refusant de suivre cette indication. Est-ce pour eux une manière de mettre à l'épreuve leur foi, ou tout juste un risque inconsidéré ?
Il est très dangereux d'observer le jeûne lorsque l'on est malade. Malgré cela, dans le monde entier, certains malades, des insuffisants rénaux, des diabétiques, des cancéreux mettent en péril leur vie en refusant de suivre cette indication. Est-ce pour eux une manière de mettre à l'épreuve leur foi, ou tout juste un risque inconsidéré ?
Ce type de conduite irréfléchie est très répandu en Algérie. Et pourtant, les médecins ne cessent d'expliquer aux malades les graves dommages sanitaires qui accompagnent leurs jeunes. Même la religion n'a pas manqué d'expliquer aux jeûneurs que dans le coran figurent des textes divins qui les allègent de ce devoir en cas de maladie grave.
Dr H. Ouaguenoune, médecin généraliste a bien voulu nous apporter des explications sur les risques encourus par des malades qui renoncent à la prise régulière de leurs médicaments mettant ainsi en danger leur santé en résistant à l'épreuve du jeûne.
Bras de fer entre médecins
et malades
Pour la spécialiste, les malades qui souhaitent jeûner sont ceux qui posent le plus de problèmes. Ces derniers refusent de prendre leurs médicaments et de s'alimenter sous prétexte de faire carême. Comportement fortement nuisible. «Il est assez difficile de leur faire cerner les dangers qu'ils encourent, car la plupart veulent vivre leur foi, et souffrent de ne pouvoir faire comme les autres musulmans. Cependant, le jeûne des malades risques d'occasionner des complications majeurs sur leur santé pouvant, dans des cas extrêmes, induire le décès», indique-t-elle. Selon Dr Ouagenoune, Sur le plan sanitaire, il existe différentes approches et l'interdiction d'observer le jeûne pour un malade se fait selon la nature et le degré de sa pathologie. «Les diabétiques, à titre d'exemple, ne jeûnent pas normalement. Mais, il survient que des personnes diabétiques ne respectent pas les prescriptions du médecin traitant, ce qui occasionne des cas d'hypoglycémie qui nécessitent l'intervention médicale d'urgence. De même, ceux devant subir une opération sont exemptés de Ramadhan. Le jeûne est aussi interdit aux insuffisants rénaux, hémodialysés qui risquent de sévères complications. Les malades en réanimation et sous perfusion ne se posent pas la question, tandis que celles hospitalisées pour une fracture ou une infection, par exemple, peuvent jeûner, mais à conditions de ne pas oublier de prendre leur médicaments en fin de journée».
En cas de jeûne du malade atteint d'une pathologie qui l'empêche de remplir son devoir religieux, la spécialiste insiste sur l'importance du suivi médical régulier tout au long du mois du sacré afin de respecter les prescriptions du médecin, et d'éviter de ce fait toute sorte de complications.
Le point de vue religieux
Dans le Coran, les consignes sont claires. Ainsi, Cheikh Abdelhamid, imam nous enseigne que les versets coraniques qui empêchent des malades de jeûner sont clairs. S'appuyant sur Sourate Al-Baqarah (La Vache), verset 184 : «(...) Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre (...)». L'imam indique que les malades n'ont aucun souci à se faire quand ils ratent une partie du Ramadhan, puisqu'ils peuvent très bien récupérer les jours perdus en jeûnant ultérieurement en conséquence.
Par ailleurs, cheikh Abdelhamid nous explique que selon le Coran, il existe deux formes de malades : les malades passagers, et les malades incurables. «Si une personne se trouve malade durant le Ramadhan et est dans l'incapacité d'accomplir le troisième pilier de l'Islam, cette dernière se voit autoriser à ne pas jeûner, mais à condition de rattraper les jours manqués. Dans le cas où la personne est atteinte d'une pathologie inguérissable qui l'empêche de jeûner, elle est autorisée à ne pas jeûner. Elle doit, par contre, assurer un repas à des personnes nécessiteuses». Les malades doivent, de ce fait, se montrer plus conscients des risques encourus et ne point mettre en danger leur santé. C'est ce que ne cessent de répéter les médecins en guise de sensibilisation.
Ce type de conduite irréfléchie est très répandu en Algérie. Et pourtant, les médecins ne cessent d'expliquer aux malades les graves dommages sanitaires qui accompagnent leurs jeunes. Même la religion n'a pas manqué d'expliquer aux jeûneurs que dans le coran figurent des textes divins qui les allègent de ce devoir en cas de maladie grave.
Dr H. Ouaguenoune, médecin généraliste a bien voulu nous apporter des explications sur les risques encourus par des malades qui renoncent à la prise régulière de leurs médicaments mettant ainsi en danger leur santé en résistant à l'épreuve du jeûne.
Bras de fer entre médecins
et malades
Pour la spécialiste, les malades qui souhaitent jeûner sont ceux qui posent le plus de problèmes. Ces derniers refusent de prendre leurs médicaments et de s'alimenter sous prétexte de faire carême. Comportement fortement nuisible. «Il est assez difficile de leur faire cerner les dangers qu'ils encourent, car la plupart veulent vivre leur foi, et souffrent de ne pouvoir faire comme les autres musulmans. Cependant, le jeûne des malades risques d'occasionner des complications majeurs sur leur santé pouvant, dans des cas extrêmes, induire le décès», indique-t-elle. Selon Dr Ouagenoune, Sur le plan sanitaire, il existe différentes approches et l'interdiction d'observer le jeûne pour un malade se fait selon la nature et le degré de sa pathologie. «Les diabétiques, à titre d'exemple, ne jeûnent pas normalement. Mais, il survient que des personnes diabétiques ne respectent pas les prescriptions du médecin traitant, ce qui occasionne des cas d'hypoglycémie qui nécessitent l'intervention médicale d'urgence. De même, ceux devant subir une opération sont exemptés de Ramadhan. Le jeûne est aussi interdit aux insuffisants rénaux, hémodialysés qui risquent de sévères complications. Les malades en réanimation et sous perfusion ne se posent pas la question, tandis que celles hospitalisées pour une fracture ou une infection, par exemple, peuvent jeûner, mais à conditions de ne pas oublier de prendre leur médicaments en fin de journée».
En cas de jeûne du malade atteint d'une pathologie qui l'empêche de remplir son devoir religieux, la spécialiste insiste sur l'importance du suivi médical régulier tout au long du mois du sacré afin de respecter les prescriptions du médecin, et d'éviter de ce fait toute sorte de complications.
Le point de vue religieux
Dans le Coran, les consignes sont claires. Ainsi, Cheikh Abdelhamid, imam nous enseigne que les versets coraniques qui empêchent des malades de jeûner sont clairs. S'appuyant sur Sourate Al-Baqarah (La Vache), verset 184 : «(...) Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre (...)». L'imam indique que les malades n'ont aucun souci à se faire quand ils ratent une partie du Ramadhan, puisqu'ils peuvent très bien récupérer les jours perdus en jeûnant ultérieurement en conséquence.
Par ailleurs, cheikh Abdelhamid nous explique que selon le Coran, il existe deux formes de malades : les malades passagers, et les malades incurables. «Si une personne se trouve malade durant le Ramadhan et est dans l'incapacité d'accomplir le troisième pilier de l'Islam, cette dernière se voit autoriser à ne pas jeûner, mais à condition de rattraper les jours manqués. Dans le cas où la personne est atteinte d'une pathologie inguérissable qui l'empêche de jeûner, elle est autorisée à ne pas jeûner. Elle doit, par contre, assurer un repas à des personnes nécessiteuses». Les malades doivent, de ce fait, se montrer plus conscients des risques encourus et ne point mettre en danger leur santé. C'est ce que ne cessent de répéter les médecins en guise de sensibilisation.


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