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Embouteillages, bousculades et altercations à l'ordre du jour
Transport des voyageurs lors du Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2008

En ce mois sacré, les embouteillages, les bousculades dans le bus et les altercations entre individus meublent de plus belle le quotidien des Algérois.
En ce mois sacré, les embouteillages, les bousculades dans le bus et les altercations entre individus meublent de plus belle le quotidien des Algérois.
A la station de bus de Tafoura, à celle de la Place des martyrs, à l'arrêt de bus de Kouba où encore à celui du 1er Mai, pour ne pas citer les autres stations de la capitale, on constate de visu la précarité des conditions de transport dans lesquelles subsistent la population algéroise, précarité qui pèse plus lourd, lors de ce mois, et qui se traduit par les innombrables accrochages observés dans les stations de bus de la capitale en raison d'un bus qui n'est pas arrivé où d'un receveur insolent, ou d'un usager nerveux.
En effet, défaillance dans les moyens de transports, bousculades, disputes, accrochages entre les clients, le receveur ou le chauffeur, incivilité et vulgarités prononcés à tout bout de champs, des nerfs à fleur de peau. Il y a de quoi dresser un tableau noir du quotidien des Algériens dans les bus. Pour corser le tout, les bouchons multiples tout au long des routes et autoroutes de la capitale renforcent un état de stress généralisé chez la population.
A la station de bus de la montagne à Bachdjarah, nous avons tenté d'approcher quelques clients qui semblaient impatient pour rentrer chez eux avant la rupture du jeûne, après une journée laborieuse. Contrariés à cause du retard qu'observent les bus au quotidien, et plus particulièrement lors de ce mois, nombreux se sont plaints du trajet infernal qu'ils mènent chaque jour dans leur déplacement. Ils se plaignent du manque d'infrastructure routière, d'embouteillage persistant malgré les projets de trémies réalisés ou en cours de réalisation, des instants interminables d'attentes dans un bus déjà plein et dont le chauffeur refuse de démarrer malgré les plaintes et les lamentations des clients contrariés.
«Croyez-moi, c'est un vrai enfer que nous vivons en empruntant le bus chaque jour. J'étudie à la fac centrale, je sors de la maison à 7 heures pour n'arriver à la fac qu'à 9 H. Je perds deux heures de ma journée, donc de ma vie, à cause d'un bus qui n'arrive pas, qui ne veut pas démarrer jusqu'à entasser les passagers ou à cause de la densité du trafic», déclare Werda, étudiante à la fac centrale.
Les usagers sont nombreux à se plaindre des conditions déplorables du transport en commun dans la capitale. La station de bus de Kouba n'échappe pas à la règle. Mine défaite, visage assombri, voix nouée par la colère, Rédha, un usager avoue devoir sortir de la maison à 6h pour arriver à son boulot sis à Draria. «Mes retards répétés à cause du retard du bus ont failli me coûter le licenciement. Maintenant, je dois sortir très tôt pour arriver à l'heure», déclare Rabah.
Les citoyens algérois sont unanimes, aucune amélioration effective des moyens de transport des voyageurs dans la capitale n'est perceptible. Le constat est d'ailleurs plus apparent en ce mois. Témoin est la cohue qui règne dans chaque station de bus et à chaque arrêt. Le renforcement des lignes de transport, notamment dont l'affluence est grande est une condition sine qua none à l'amélioration des condition du trafic routier dans la capitale. En attendant la mise en activité du tramway ou du métro, le cauchemar quotidien des Algériens continue.
A la station de bus de Tafoura, à celle de la Place des martyrs, à l'arrêt de bus de Kouba où encore à celui du 1er Mai, pour ne pas citer les autres stations de la capitale, on constate de visu la précarité des conditions de transport dans lesquelles subsistent la population algéroise, précarité qui pèse plus lourd, lors de ce mois, et qui se traduit par les innombrables accrochages observés dans les stations de bus de la capitale en raison d'un bus qui n'est pas arrivé où d'un receveur insolent, ou d'un usager nerveux.
En effet, défaillance dans les moyens de transports, bousculades, disputes, accrochages entre les clients, le receveur ou le chauffeur, incivilité et vulgarités prononcés à tout bout de champs, des nerfs à fleur de peau. Il y a de quoi dresser un tableau noir du quotidien des Algériens dans les bus. Pour corser le tout, les bouchons multiples tout au long des routes et autoroutes de la capitale renforcent un état de stress généralisé chez la population.
A la station de bus de la montagne à Bachdjarah, nous avons tenté d'approcher quelques clients qui semblaient impatient pour rentrer chez eux avant la rupture du jeûne, après une journée laborieuse. Contrariés à cause du retard qu'observent les bus au quotidien, et plus particulièrement lors de ce mois, nombreux se sont plaints du trajet infernal qu'ils mènent chaque jour dans leur déplacement. Ils se plaignent du manque d'infrastructure routière, d'embouteillage persistant malgré les projets de trémies réalisés ou en cours de réalisation, des instants interminables d'attentes dans un bus déjà plein et dont le chauffeur refuse de démarrer malgré les plaintes et les lamentations des clients contrariés.
«Croyez-moi, c'est un vrai enfer que nous vivons en empruntant le bus chaque jour. J'étudie à la fac centrale, je sors de la maison à 7 heures pour n'arriver à la fac qu'à 9 H. Je perds deux heures de ma journée, donc de ma vie, à cause d'un bus qui n'arrive pas, qui ne veut pas démarrer jusqu'à entasser les passagers ou à cause de la densité du trafic», déclare Werda, étudiante à la fac centrale.
Les usagers sont nombreux à se plaindre des conditions déplorables du transport en commun dans la capitale. La station de bus de Kouba n'échappe pas à la règle. Mine défaite, visage assombri, voix nouée par la colère, Rédha, un usager avoue devoir sortir de la maison à 6h pour arriver à son boulot sis à Draria. «Mes retards répétés à cause du retard du bus ont failli me coûter le licenciement. Maintenant, je dois sortir très tôt pour arriver à l'heure», déclare Rabah.
Les citoyens algérois sont unanimes, aucune amélioration effective des moyens de transport des voyageurs dans la capitale n'est perceptible. Le constat est d'ailleurs plus apparent en ce mois. Témoin est la cohue qui règne dans chaque station de bus et à chaque arrêt. Le renforcement des lignes de transport, notamment dont l'affluence est grande est une condition sine qua none à l'amélioration des condition du trafic routier dans la capitale. En attendant la mise en activité du tramway ou du métro, le cauchemar quotidien des Algériens continue.


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