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Le noir béni à la Maison Blanche
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 11 - 2008

Depuis l'annonce officielle du résultat du scrutin présidentiel, l'Amérique ne vit plus qu'au rythme des scènes de liesse. La victoire d'Obama est loin d'être un simple succès politique démocrate qui met fin à 8 ans d'hégémonie républicaine sur Washington. C'est aussi un triomphe historique d'une Amérique longtemps méprisée, exclue, marginalisée et victime des pires outrances imaginables. Il s'agit bien de l'Amérique des Blacks, ces noirs que la ségrégation raciale a réduit à l'état bestial dans un pays qui a cultivé pourtant, depuis sa venue au monde, un authentique idéal démocratique. Que de chemin parcouru depuis la marche des Noirs d'Alabama et le combat de l'inoubliable pasteur Martin Luther King dans les années 60 et 70. L'Amérique des émeutes raciales de Los Angeles et de Chicago des années 80 a bel et bien cédé la place, malgré toutes les inégalités encore existantes, à une autre Amérique où le candidat afro-américain Barack Obama a fait vibrer les foules avec sa devise vedette : « nous pouvons ».
C'est ainsi qu'à Washington, Noirs et Blancs ont fêté ensemble devant la Maison blanche la victoire d'Obama et le départ prochain de Bush. Les spectateurs du monde entier ont pu regarder aussi dans leurs écrans de télévision ces images d'automobilistes qui klaxonnaient un peu partout à travers la capitale fédérale. On faisait aussi la fête à New York, à Times Square, comme dans nombre d'autres villes américaines.
Dans son fief de Chicago, le candidat démocrate a tenu un discours de victoire d'une dizaine de minutes devant plus de 200.000 personnes massées dans le Grant Park.
"Il a fallu beaucoup de temps mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui, à cet instant précis, le changement est arrivé en Amérique", a-t-il dit. "La route qui nous attend est longue. Le chemin sera escarpé. Nous ne toucherons peut-être pas à notre but en un an, ou même en un mandat. Mais, Amérique, je n'ai jamais eu autant d'espoir que nous y arriverons", a-t-il ajouté.
L'arrivée à la Maison blanche de cet homme né d'un père kényan noir et d'une mère blanche du Kansas, est un moment de l'histoire des Etats-Unis. 45 ans après l'apogée du mouvement pour les droits civiques menés par Martin Luther King, l'Amérique peut enfin se targuer de son entrée dans l'ère post-raciale. Un cap immense est franchi à telle enseigne que le révérend Jesse Jackson, figure majeure du mouvement des droits civiques, s'était joint à la foule au Grant Park, sans pouvoir cacher ses larmes qui coulaient sur ses joues.
A l'image de Jesse Jackson, de nombreux américains n'ont pas hésité à manifester leur bonheur suite au triomphe d'Obama. Pour Joe Smallhoover, président des démocrates en France, la nuit d'hier « était une soirée extraordinaire, plus qu'historique ». Et pour cause, « avec la victoire de Barack Obama, deux des problèmes fondamentaux de la démocratie américaine, le racisme et l'esclavage, viennent d'être résolus », poursuit-t-il.
Mais Barack Obama va-t-il enfin incarner le changement et la rupture ? Pour ce faire, Obama doit s'atteler dès à présent à plusieurs tâches même s'il faut d'abord trouver une solution à la crise financière et économique afin de pouvoir faire quoi que ce soit d'autre. Il ya ensuite la guerre en Irak et la situation des soldats américains. Cela, sans oublier également l'autre guerre en Afghanistan. Le challenge est absolument énorme. Mais, selon ses supporters, Barack Obama est quelqu'un de très calme, intellectuel et posé. « Il y parviendra », clament enfin de nombreux américains.
S. A.
Depuis l'annonce officielle du résultat du scrutin présidentiel, l'Amérique ne vit plus qu'au rythme des scènes de liesse. La victoire d'Obama est loin d'être un simple succès politique démocrate qui met fin à 8 ans d'hégémonie républicaine sur Washington. C'est aussi un triomphe historique d'une Amérique longtemps méprisée, exclue, marginalisée et victime des pires outrances imaginables. Il s'agit bien de l'Amérique des Blacks, ces noirs que la ségrégation raciale a réduit à l'état bestial dans un pays qui a cultivé pourtant, depuis sa venue au monde, un authentique idéal démocratique. Que de chemin parcouru depuis la marche des Noirs d'Alabama et le combat de l'inoubliable pasteur Martin Luther King dans les années 60 et 70. L'Amérique des émeutes raciales de Los Angeles et de Chicago des années 80 a bel et bien cédé la place, malgré toutes les inégalités encore existantes, à une autre Amérique où le candidat afro-américain Barack Obama a fait vibrer les foules avec sa devise vedette : « nous pouvons ».
C'est ainsi qu'à Washington, Noirs et Blancs ont fêté ensemble devant la Maison blanche la victoire d'Obama et le départ prochain de Bush. Les spectateurs du monde entier ont pu regarder aussi dans leurs écrans de télévision ces images d'automobilistes qui klaxonnaient un peu partout à travers la capitale fédérale. On faisait aussi la fête à New York, à Times Square, comme dans nombre d'autres villes américaines.
Dans son fief de Chicago, le candidat démocrate a tenu un discours de victoire d'une dizaine de minutes devant plus de 200.000 personnes massées dans le Grant Park.
"Il a fallu beaucoup de temps mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui, à cet instant précis, le changement est arrivé en Amérique", a-t-il dit. "La route qui nous attend est longue. Le chemin sera escarpé. Nous ne toucherons peut-être pas à notre but en un an, ou même en un mandat. Mais, Amérique, je n'ai jamais eu autant d'espoir que nous y arriverons", a-t-il ajouté.
L'arrivée à la Maison blanche de cet homme né d'un père kényan noir et d'une mère blanche du Kansas, est un moment de l'histoire des Etats-Unis. 45 ans après l'apogée du mouvement pour les droits civiques menés par Martin Luther King, l'Amérique peut enfin se targuer de son entrée dans l'ère post-raciale. Un cap immense est franchi à telle enseigne que le révérend Jesse Jackson, figure majeure du mouvement des droits civiques, s'était joint à la foule au Grant Park, sans pouvoir cacher ses larmes qui coulaient sur ses joues.
A l'image de Jesse Jackson, de nombreux américains n'ont pas hésité à manifester leur bonheur suite au triomphe d'Obama. Pour Joe Smallhoover, président des démocrates en France, la nuit d'hier « était une soirée extraordinaire, plus qu'historique ». Et pour cause, « avec la victoire de Barack Obama, deux des problèmes fondamentaux de la démocratie américaine, le racisme et l'esclavage, viennent d'être résolus », poursuit-t-il.
Mais Barack Obama va-t-il enfin incarner le changement et la rupture ? Pour ce faire, Obama doit s'atteler dès à présent à plusieurs tâches même s'il faut d'abord trouver une solution à la crise financière et économique afin de pouvoir faire quoi que ce soit d'autre. Il ya ensuite la guerre en Irak et la situation des soldats américains. Cela, sans oublier également l'autre guerre en Afghanistan. Le challenge est absolument énorme. Mais, selon ses supporters, Barack Obama est quelqu'un de très calme, intellectuel et posé. « Il y parviendra », clament enfin de nombreux américains.
S. A.


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