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L'Afrique d'une seule voix
Changements climatiques
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2008

Les ministres de l'Environnement d'une quarantaine de pays africains ont répondu présents à cette "Conférence africaine sur le climat après 2012", d'Alger qui s'étalera sur deux jours.
Les ministres de l'Environnement d'une quarantaine de pays africains ont répondu présents à cette "Conférence africaine sur le climat après 2012", d'Alger qui s'étalera sur deux jours.
ContenuLe ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, M. Chérif Rahmani, a procédé, hier, à l'ouverture officielle de la Conférence africaine des ministres de l'Environnement sur les changements climatiques pour l'après 2012, organisée à l'hôtel El-Aurassi, en présence du ministre d'Etat M. Belkhadem, qui a transmis le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « L'Afrique est prête à réagir. La décision de cette conférence constitue un appel pressant aux pays développés pour respecter et renforcer leurs engagements en matière de réduction d'émission de gaz à effet de serre, soutenir en Afrique des programmes d'adaptation et coopérer plus largement en matière de recherche et de transfert de technologie », a souligné M. Belkhadem.
Par ailleurs, les ministres de l'Environnement d'une quarantaine de pays africains ont répondu présents à cette "Conférence africaine sur le climat après 2012", d'Alger qui s'étalera sur deux jours, espèrant ainsi faire mieux entendre leur voix, d'abord à Poznan (Pologne) en décembre prochain, puis à la Conférence mondiale de Copenhague au Danemark prévue en décembre 2009. Les Etats africains tenteront d'adopter "une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de négocier en position de force" au Danemark, selon M. Cherif Rahmani.
En effet, La "feuille de route" de Bali imposait aux 190 Etats-parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), de négocier un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre d'ici à Copenhague, prolongeant le Protocole de Kyoto, qui expire en 2012. "La feuille de route de l'Afrique est une contribution clé dans les négociations" à venir, a affirmé de son côté Yvo De Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Rappelons àa ce titre que le Protocole de Kyoto impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d'azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF). La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsables des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la déforestation comptant pour 17% et l'agriculture pour 15,5%.
De son côté, Michel Jarraud, secrétaire général de l'Organisation mondiale de la météorologie, a estimé à l'ouverture de cette conférence qu'il est nécessaire de "dégager des moyens humains, financiers et techniques pour permettre à l'Afrique de s'adapter aux nouvelles situations engendrées par ces changement climatiques". Lors des travaux préparatoires à cette conférence, le représentant de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification Dan Bondi Ogalla a insisté sur la "nécessité du transfert des technologies en Afrique prévu par l'Accord de Bali".
Selon des experts de l'ONU, les mécanismes de développement propre (MDP), qui permettent aux pays développés de compenser une partie de leurs émissions de CO2 en investissant dans un projet "propre" au Sud portant sur l'énergie ou la reforestation, ne bénéficient pratiquement pas à l'Afrique, qui n'en recueille que 2% contre 45% en Chine. Le rapport sur l'impact du changement climatiques en Afrique émanant du secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique est éloquent à ce sujet. La température moyenne a déjà augmenté de 0,7°C au cours du XXème siècle et les prévisions du scénario moyen sont alarmantes.
«Il est temps que l'Afrique prenne place aux prochaines réunions à Copenhague» conclut M. Rahmani.
A. B.
ContenuLe ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, M. Chérif Rahmani, a procédé, hier, à l'ouverture officielle de la Conférence africaine des ministres de l'Environnement sur les changements climatiques pour l'après 2012, organisée à l'hôtel El-Aurassi, en présence du ministre d'Etat M. Belkhadem, qui a transmis le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « L'Afrique est prête à réagir. La décision de cette conférence constitue un appel pressant aux pays développés pour respecter et renforcer leurs engagements en matière de réduction d'émission de gaz à effet de serre, soutenir en Afrique des programmes d'adaptation et coopérer plus largement en matière de recherche et de transfert de technologie », a souligné M. Belkhadem.
Par ailleurs, les ministres de l'Environnement d'une quarantaine de pays africains ont répondu présents à cette "Conférence africaine sur le climat après 2012", d'Alger qui s'étalera sur deux jours, espèrant ainsi faire mieux entendre leur voix, d'abord à Poznan (Pologne) en décembre prochain, puis à la Conférence mondiale de Copenhague au Danemark prévue en décembre 2009. Les Etats africains tenteront d'adopter "une plate-forme et une position commune pour permettre au continent de négocier en position de force" au Danemark, selon M. Cherif Rahmani.
En effet, La "feuille de route" de Bali imposait aux 190 Etats-parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), de négocier un futur accord multilatéral de lutte contre les gaz à effet de serre d'ici à Copenhague, prolongeant le Protocole de Kyoto, qui expire en 2012. "La feuille de route de l'Afrique est une contribution clé dans les négociations" à venir, a affirmé de son côté Yvo De Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Rappelons àa ce titre que le Protocole de Kyoto impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d'azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF). La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsables des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la déforestation comptant pour 17% et l'agriculture pour 15,5%.
De son côté, Michel Jarraud, secrétaire général de l'Organisation mondiale de la météorologie, a estimé à l'ouverture de cette conférence qu'il est nécessaire de "dégager des moyens humains, financiers et techniques pour permettre à l'Afrique de s'adapter aux nouvelles situations engendrées par ces changement climatiques". Lors des travaux préparatoires à cette conférence, le représentant de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification Dan Bondi Ogalla a insisté sur la "nécessité du transfert des technologies en Afrique prévu par l'Accord de Bali".
Selon des experts de l'ONU, les mécanismes de développement propre (MDP), qui permettent aux pays développés de compenser une partie de leurs émissions de CO2 en investissant dans un projet "propre" au Sud portant sur l'énergie ou la reforestation, ne bénéficient pratiquement pas à l'Afrique, qui n'en recueille que 2% contre 45% en Chine. Le rapport sur l'impact du changement climatiques en Afrique émanant du secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique est éloquent à ce sujet. La température moyenne a déjà augmenté de 0,7°C au cours du XXème siècle et les prévisions du scénario moyen sont alarmantes.
«Il est temps que l'Afrique prenne place aux prochaines réunions à Copenhague» conclut M. Rahmani.
A. B.


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