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La France épinglée sur les droits de l'Homme
Suite à un rapport accablant du Conseil de l'Europe
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2008

La France vient de recevoir un blâme en matière de droits de l'Homme par le Conseil de l'Europe, qui lui inflige un zéro pointé concernant le traitement indigne réservé aux détenus dans les prisons françaises et aux étrangers retenus dans les centres de rétention.
La France vient de recevoir un blâme en matière de droits de l'Homme par le Conseil de l'Europe, qui lui inflige un zéro pointé concernant le traitement indigne réservé aux détenus dans les prisons françaises et aux étrangers retenus dans les centres de rétention.
Alors que l'on s'apprête à fêter le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la France, pourtant pays instigateur de ladite déclaration, vient de recevoir un blâme en matière de droit de l'Homme par le Conseil de l'Europe. En effet, le Haut commissaire aux droits de l'Homme du conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, dresse un constat on ne peut plus accablant de la situation des droits de l'Homme en France. Sur ce point, on peut dire que le lustre d'antan vient de tomber en désuétude et ce, depuis l'avènement de Sarkozy tant il est vrai qu'il s'est illustré en piétinant les droits de l'Homme.
Pour preuve, le Conseil de l'Europe inflige à la France un zéro pointé concernant « le traitement indigne réservé aux détenus dans les prisons françaises, aux étrangers retenus dans les centres de rétention, aux demandeurs d'asile traqués autour de Calais avec hélicoptère, projecteurs et chiens policiers, ce sont les conditions de vie honteuses et discriminatoires qui sont faites si souvent aux Roms et aux Gens du voyage, c'est la violation délibérée des normes internationales qui protègent les mineurs face à la justice ; ce sont les pressions et les menaces sur les personnes qui se plaignent de violences policières ; c'est aussi le mépris dans lequel est tenue la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, voix indépendante chargée de rappeler le gouvernement aux exigences du respect des droits », indique le rapport. Et ce n'est pas tout.
Le Conseil de l'Europe note aussi les dépassements commis par le gouvernement de Sarkozy concernant les charters de la honte pour les Afghans, qui n'ont cessé, au demeurant, qu'après la médiatisation à juste titre du prix Goncourt attribué à un écrivain afghan. Hélas, la liste est encore longue. Le rapport met également en exergue les violences dans le centre de rétention de Vincennes, liées à des conditions de détention administrative indignes d'un Etat de droit ; les attaques contre la Cimade (qui précisément assiste les étrangers dans les centres de rétention).
Il faut dire que la situation a empiré surtout après le dernier coup porté aux droits de l'Homme par Sarkozy, à savoir le fichage généralisé, plus connus sous le nom « fichier Edwige » institué par décret, retiré sous la pression d'une large mobilisation citoyenne mais dont un erzast, à peine maquillé « Edwige 2 », est déjà annoncée. Cette situation fait réagir la ligue française des droits de l'Homme qui indique dans un communiqué que « la France, qui assure la présidence de l'Union européenne, est aujourd'hui montrée du doigt par le Conseil de l'Europe comme un pays de violations massives et persistantes des droits de l'Homme, un pays dont les gouvernants violent sans cesse davantage, et délibérément, les standards européens de protection des droits de l'Homme. Et les défenseurs des droits, les « délinquants de la solidarité », les associations qui assistent les victimes des violations des droits, sont stigmatisés, menacés, déstabilisés, et désormais systématiquement privés d'une part croissante de leurs moyens d'action ». Au moment même où le monde s'apprête à fêter, dans quelques jours, la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948 qui aura 60 ans, la France qui jadis était à l'avant-garde de la défense des droits de l'Homme, observe une inquiétante régression. « René Cassin (père de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, NDLR) aurait honte de ce que fait Sarkozy de cet héritage», conclut la ligue française des droits de l'Homme.
M. C.
Alors que l'on s'apprête à fêter le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la France, pourtant pays instigateur de ladite déclaration, vient de recevoir un blâme en matière de droit de l'Homme par le Conseil de l'Europe. En effet, le Haut commissaire aux droits de l'Homme du conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, dresse un constat on ne peut plus accablant de la situation des droits de l'Homme en France. Sur ce point, on peut dire que le lustre d'antan vient de tomber en désuétude et ce, depuis l'avènement de Sarkozy tant il est vrai qu'il s'est illustré en piétinant les droits de l'Homme.
Pour preuve, le Conseil de l'Europe inflige à la France un zéro pointé concernant « le traitement indigne réservé aux détenus dans les prisons françaises, aux étrangers retenus dans les centres de rétention, aux demandeurs d'asile traqués autour de Calais avec hélicoptère, projecteurs et chiens policiers, ce sont les conditions de vie honteuses et discriminatoires qui sont faites si souvent aux Roms et aux Gens du voyage, c'est la violation délibérée des normes internationales qui protègent les mineurs face à la justice ; ce sont les pressions et les menaces sur les personnes qui se plaignent de violences policières ; c'est aussi le mépris dans lequel est tenue la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, voix indépendante chargée de rappeler le gouvernement aux exigences du respect des droits », indique le rapport. Et ce n'est pas tout.
Le Conseil de l'Europe note aussi les dépassements commis par le gouvernement de Sarkozy concernant les charters de la honte pour les Afghans, qui n'ont cessé, au demeurant, qu'après la médiatisation à juste titre du prix Goncourt attribué à un écrivain afghan. Hélas, la liste est encore longue. Le rapport met également en exergue les violences dans le centre de rétention de Vincennes, liées à des conditions de détention administrative indignes d'un Etat de droit ; les attaques contre la Cimade (qui précisément assiste les étrangers dans les centres de rétention).
Il faut dire que la situation a empiré surtout après le dernier coup porté aux droits de l'Homme par Sarkozy, à savoir le fichage généralisé, plus connus sous le nom « fichier Edwige » institué par décret, retiré sous la pression d'une large mobilisation citoyenne mais dont un erzast, à peine maquillé « Edwige 2 », est déjà annoncée. Cette situation fait réagir la ligue française des droits de l'Homme qui indique dans un communiqué que « la France, qui assure la présidence de l'Union européenne, est aujourd'hui montrée du doigt par le Conseil de l'Europe comme un pays de violations massives et persistantes des droits de l'Homme, un pays dont les gouvernants violent sans cesse davantage, et délibérément, les standards européens de protection des droits de l'Homme. Et les défenseurs des droits, les « délinquants de la solidarité », les associations qui assistent les victimes des violations des droits, sont stigmatisés, menacés, déstabilisés, et désormais systématiquement privés d'une part croissante de leurs moyens d'action ». Au moment même où le monde s'apprête à fêter, dans quelques jours, la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948 qui aura 60 ans, la France qui jadis était à l'avant-garde de la défense des droits de l'Homme, observe une inquiétante régression. « René Cassin (père de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, NDLR) aurait honte de ce que fait Sarkozy de cet héritage», conclut la ligue française des droits de l'Homme.
M. C.


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