Le Musée national des arts et traditions populaires d'Alger, situé dans la Casbah, vient de se doter de près de 140 objets. Ces nouvelles acquisitions - sous forme d'achat et à titre de dons - viennent enrichir un fonds patrimonial constitué de plus de 2000 objets. Le Musée national des arts et traditions populaires d'Alger, situé dans la Casbah, vient de se doter de près de 140 objets. Ces nouvelles acquisitions - sous forme d'achat et à titre de dons - viennent enrichir un fonds patrimonial constitué de plus de 2000 objets. L'enrichissement des collections est l'un des objectifs du musée, selon la responsable du musée, Mme Aïcha Aziza Amamra, soulignant les efforts déployés par le ministère de la Culture et concrétisés par deux réunions de la commission d'acquisition durant l'année en cours. Pour l'année 2007, le musée a acquis 100 objets dont 75 ont été achetés et 25 reçus comme donation, tandis pour l'année 2006, l'achat a porté sur 59 objets et le don sur 25 objets. Evoquant des critères de choix d'objets pour acquisition, Mme Amamra a énuméré les critères d'ancienneté, particularité, originalité, de pureté et d'harmonie. "Le critère d'ancienneté ne renvoie pas à une chronologie précise mais doit être interprété dans le sens de ‘'l'âge correct'', a souligné la directrice expliquant, par ailleurs, que le choix obéit moins à l'ancienneté des objets dans le sens objectif du terme sinon que leur particularité et originalité''. En clair, il s'agit de désigner des objets qu'on ne trouve pas dans d'autres cultures. Tandis que le ‘'critère pureté'' s'applique aux objets les moins marqués par les influences étrangères'', notera Mme Amamra relevant que le ‘'critère d'harmonie'' renvoie aux objets qui de par leur fabrication ou leur décor qui renseigne sur le sens esthétique des anciens. Parmi les pièces acquises en 2008, figurent 28 tissages," les premières acquisitions de tissage de la région de Boussaâda faites par le musée", a précisé Mme Amamra à propos de ces tissages très colorés, aux motifs géométriques. Le musée national des Arts et traditions populaires a acquis également une série de bijoux des XIXe et XXe siècles de la région de la Grande Kabylie, dont des colliers sont constitués d'un chapelet de grains et de pièces de corail. L'institution se dote aussi de pièces de monnaie ancienne, de "khalkhal" (chevillières) dont la ciselure est caractérisée par la diversité et la richesse des motifs, ainsi que des "tabzimt" (fibules) en argent rehaussés de corail et d'émaux de couleur bleu, jaune et vert. Deux coffrets en argent, également de la Kabylie, présentant une décoration de volutes se terminant par des granulés, ont enrichi la collection d'orfèvrerie du musée qui a également acquis trois fioles en cuivre avec des inscriptions en argent, six marteaux pour casser le sucre datant du XIXe siècle, et un "marfaâ" (étagère) en bois ajouré et en fer. "Les dons, pour leur part, consistent surtout en poterie de la région de Taher (w. Jijel) et des Aurès du XXe siècle ainsi qu'en robes de Boussaâda du XXe siècle", a indiqué Mme Amamra, mettant également en valeur la beauté des "draggas", tapis à points noués, servant à la séparation des tentes de la région de "Babar" (w. Khenchela), et composés de trois registres dans lequel est inscrit un décor géométrique. Soulignons que le musée qui a avait fait, ces dernières années, l'objet de travaux de réhabilitation au niveau de certains de ses éléments architectoniques abrite plus de 2000 objets dans la conservation. Les visiteurs peuvent découvrir le patrimoine immatériel dans cette institution située das la Casbah, à hauteur de Souk El Djemmaa. Il est, également prévu, selon la directrice de l'extension du musée sur une parcelle d'une superficie de 100 m2. L'enrichissement des collections est l'un des objectifs du musée, selon la responsable du musée, Mme Aïcha Aziza Amamra, soulignant les efforts déployés par le ministère de la Culture et concrétisés par deux réunions de la commission d'acquisition durant l'année en cours. Pour l'année 2007, le musée a acquis 100 objets dont 75 ont été achetés et 25 reçus comme donation, tandis pour l'année 2006, l'achat a porté sur 59 objets et le don sur 25 objets. Evoquant des critères de choix d'objets pour acquisition, Mme Amamra a énuméré les critères d'ancienneté, particularité, originalité, de pureté et d'harmonie. "Le critère d'ancienneté ne renvoie pas à une chronologie précise mais doit être interprété dans le sens de ‘'l'âge correct'', a souligné la directrice expliquant, par ailleurs, que le choix obéit moins à l'ancienneté des objets dans le sens objectif du terme sinon que leur particularité et originalité''. En clair, il s'agit de désigner des objets qu'on ne trouve pas dans d'autres cultures. Tandis que le ‘'critère pureté'' s'applique aux objets les moins marqués par les influences étrangères'', notera Mme Amamra relevant que le ‘'critère d'harmonie'' renvoie aux objets qui de par leur fabrication ou leur décor qui renseigne sur le sens esthétique des anciens. Parmi les pièces acquises en 2008, figurent 28 tissages," les premières acquisitions de tissage de la région de Boussaâda faites par le musée", a précisé Mme Amamra à propos de ces tissages très colorés, aux motifs géométriques. Le musée national des Arts et traditions populaires a acquis également une série de bijoux des XIXe et XXe siècles de la région de la Grande Kabylie, dont des colliers sont constitués d'un chapelet de grains et de pièces de corail. L'institution se dote aussi de pièces de monnaie ancienne, de "khalkhal" (chevillières) dont la ciselure est caractérisée par la diversité et la richesse des motifs, ainsi que des "tabzimt" (fibules) en argent rehaussés de corail et d'émaux de couleur bleu, jaune et vert. Deux coffrets en argent, également de la Kabylie, présentant une décoration de volutes se terminant par des granulés, ont enrichi la collection d'orfèvrerie du musée qui a également acquis trois fioles en cuivre avec des inscriptions en argent, six marteaux pour casser le sucre datant du XIXe siècle, et un "marfaâ" (étagère) en bois ajouré et en fer. "Les dons, pour leur part, consistent surtout en poterie de la région de Taher (w. Jijel) et des Aurès du XXe siècle ainsi qu'en robes de Boussaâda du XXe siècle", a indiqué Mme Amamra, mettant également en valeur la beauté des "draggas", tapis à points noués, servant à la séparation des tentes de la région de "Babar" (w. Khenchela), et composés de trois registres dans lequel est inscrit un décor géométrique. Soulignons que le musée qui a avait fait, ces dernières années, l'objet de travaux de réhabilitation au niveau de certains de ses éléments architectoniques abrite plus de 2000 objets dans la conservation. Les visiteurs peuvent découvrir le patrimoine immatériel dans cette institution située das la Casbah, à hauteur de Souk El Djemmaa. Il est, également prévu, selon la directrice de l'extension du musée sur une parcelle d'une superficie de 100 m2.
