En s'engageant sur tous les fronts avec l'intention de ne pas faire de la figuration, le CABBA a suscité des critiques, parfois pertinentes ; Or, jusque-là, tout semble lui donner raison. Mais au-delà de ses défis dont elle est en train de justifier la pertinence, c'est la nature de sa démarche qui retient le plus l'attention. Tout est bon sauf l'histoire du manque de finances. Ce qui a provoqué la demission du président et de son comité directeur… Le CABBA 2008-2009 est une équipe qui voyage bien, en tout cas mieux qu'il ne l'a été depuis sa remontée en D1 lors de la saison 2001-2002. Deuxième au classement général après 16 rounds, avec un total de 25 points, le club des Bibans est plus que jamais lancé dans la quête des sommets. Une démarche originale, parfois audacieuse: Rompre avec un entraîneur au statut bien assis, refuser de se séparer d'un technicien qui ne fait, en fin de compte, que ses premiers pas dans le domaine, s'attacher les services d'un entraîneur sans renommée et références et enfin se porter candidat à des titres nationaux. Il est vrai qu'elle a eu l'audace de prendre des risques pour mener à bien ce parcours aussi curieux qu'hasardeux. Sans faire preuve de transcendance en dehors de son dernier match de championnat, elle a eu l'intelligence d'utiliser une arme dont elle est bien pourvue : son effectif platonique et aussi l'exploitation de l'état dans lequel se trouvait son adversaire. Merouane Kial, 34 de métier au service des jeunes Salah Bouda a vu plus grand; il a reconduit son équipe composée de 18 joueurs issus de la ville de Bordj Bou Arreridj , mais en plus, refait confiance à son gardien, Merouane Kial et ses 34 ans de métier. Il le motive en lui donnant le capitanat. Un simple détail, mais qui prouve qu'à la ville des hauts plateaux, on ne perd pas de vue l'avenir immédiat qui peut à tout moment faire surgir un passage à vide de ses meilleurs éléments. L'état de grâce a même résisté à la descente aux enfers et c'est avec toutes ces cartes que le CABBA va s'attaquer à la deuxième partie de ses défis. En se préparant pour la phase retour, la formation d'El Ahly, ne risque pas apparemment de rencontrer des difficultés majeures, même si celle-ci serra l'équipe à battre. Mais au-delà d'un succès programmé, c'est l'entame de la phase retour du championnat qui doit préoccuper le staff de Bordj. Une entame qui est touchée par la cascade de démissions. N'empêche que le club va se préparer en Tunisie. Mais tout compte fait et si on regarde sous un certain angle, les résultats enregistrés par le club des hauts plateaux, peuvent ne pas être frustrants, pour deux raisons : maintenir la pression et éviter tout relâchement d'un côté et permettre une avancée en cas d'autres probants résultats, de l' autre. Il suffit donc de croire en ses capacités. Les coéquipiers de Bentayeb forment de plus en plus un groupe solidaire, motivé et perfectible pour peu, qu'ils passent ce cap de la demission du comité directeur et de leur président pour que les Criquets jaunes puissent rêver…. W. A. En s'engageant sur tous les fronts avec l'intention de ne pas faire de la figuration, le CABBA a suscité des critiques, parfois pertinentes ; Or, jusque-là, tout semble lui donner raison. Mais au-delà de ses défis dont elle est en train de justifier la pertinence, c'est la nature de sa démarche qui retient le plus l'attention. Tout est bon sauf l'histoire du manque de finances. Ce qui a provoqué la demission du président et de son comité directeur… Le CABBA 2008-2009 est une équipe qui voyage bien, en tout cas mieux qu'il ne l'a été depuis sa remontée en D1 lors de la saison 2001-2002. Deuxième au classement général après 16 rounds, avec un total de 25 points, le club des Bibans est plus que jamais lancé dans la quête des sommets. Une démarche originale, parfois audacieuse: Rompre avec un entraîneur au statut bien assis, refuser de se séparer d'un technicien qui ne fait, en fin de compte, que ses premiers pas dans le domaine, s'attacher les services d'un entraîneur sans renommée et références et enfin se porter candidat à des titres nationaux. Il est vrai qu'elle a eu l'audace de prendre des risques pour mener à bien ce parcours aussi curieux qu'hasardeux. Sans faire preuve de transcendance en dehors de son dernier match de championnat, elle a eu l'intelligence d'utiliser une arme dont elle est bien pourvue : son effectif platonique et aussi l'exploitation de l'état dans lequel se trouvait son adversaire. Merouane Kial, 34 de métier au service des jeunes Salah Bouda a vu plus grand; il a reconduit son équipe composée de 18 joueurs issus de la ville de Bordj Bou Arreridj , mais en plus, refait confiance à son gardien, Merouane Kial et ses 34 ans de métier. Il le motive en lui donnant le capitanat. Un simple détail, mais qui prouve qu'à la ville des hauts plateaux, on ne perd pas de vue l'avenir immédiat qui peut à tout moment faire surgir un passage à vide de ses meilleurs éléments. L'état de grâce a même résisté à la descente aux enfers et c'est avec toutes ces cartes que le CABBA va s'attaquer à la deuxième partie de ses défis. En se préparant pour la phase retour, la formation d'El Ahly, ne risque pas apparemment de rencontrer des difficultés majeures, même si celle-ci serra l'équipe à battre. Mais au-delà d'un succès programmé, c'est l'entame de la phase retour du championnat qui doit préoccuper le staff de Bordj. Une entame qui est touchée par la cascade de démissions. N'empêche que le club va se préparer en Tunisie. Mais tout compte fait et si on regarde sous un certain angle, les résultats enregistrés par le club des hauts plateaux, peuvent ne pas être frustrants, pour deux raisons : maintenir la pression et éviter tout relâchement d'un côté et permettre une avancée en cas d'autres probants résultats, de l' autre. Il suffit donc de croire en ses capacités. Les coéquipiers de Bentayeb forment de plus en plus un groupe solidaire, motivé et perfectible pour peu, qu'ils passent ce cap de la demission du comité directeur et de leur président pour que les Criquets jaunes puissent rêver…. W. A.
