Les médecins affiliés à la coordination sont encore plus déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation, malgré les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé. Les médecins affiliés à la coordination sont encore plus déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation, malgré les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé. En plus de la grève illimitée qui a été observée hier par les enseignants de la santé et qui a touché les universités de médecine et les Centres hospitalo- universitaires (CHU), les praticiens spécialistes de la santé publique s'ajouterons aux grévistes au courant de cette semaine. « Nous allons nous réunir demain afin de définir les modalités du déroulement d'une autre grève, sa durée et sa date, et qui concernera les praticiens spécialistes de la santé publique et ce, dans le cadre de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique » nous a indiqué le docteur Yousfi, représentant du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). « Nous allons bientôt décider de la suite à donner à notre mouvement de protestation, puisque c'est au même titre que celui observé à la mi-décembre dernier» poursuit notre interlocuteur. En effet, les médecins affiliés à la coordination sont encore plus déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation, malgré les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé. Il est à signaler à ce propos que cette grève est la seconde qui intervient en l'espace d'un mois dans le secteur public de la santé. Et ce sont toujours les mêmes revendications qui sont renouvelées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. A ce titre, le représentant du Snpssp a souligné que la revendication principale des syndicats de la santé publique reste principalement l'ouverture du dialogue. « Il est nécessaire que nos syndicats soient considérés comme des partenaires à part entière » précise-t-il. Cependant, le Dr. Yousfi a déploré le silence inquiétant des autorités face à un débrayage d'une telle ampleur dans le secteur de la santé publique. Il a réaffirmé par ailleurs «la disponibilité des syndicats et leur attachement à l'ouverture d'un dialogue responsable », afin de désamorcer une crise installée depuis plus de deux années entre les syndicats de la santé et leur tutelle. Par ailleurs, la grève illimitée des enseignants de médecine a été largement suivie un peu partout sur le territoire national. Il faut dire que cette grève intervient dans une période un peu délicate par rapport aux étudiants qui viennent juste de reprendre les cours et s'apprêtent à passer leurs examens. « Ils nous ont demandé de revenir samedi prochain, alors qu'on vient juste de reprendre nos cours » nous dit une étudiante en 5eme année médecine, rencontrée hier au CHU de Béni Messous. Bien que cette grève ait été déclarée «illégale», les blouses blanches maintiennent leurs mouvements de protestation et comptent durcir le ton, tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A. B. En plus de la grève illimitée qui a été observée hier par les enseignants de la santé et qui a touché les universités de médecine et les Centres hospitalo- universitaires (CHU), les praticiens spécialistes de la santé publique s'ajouterons aux grévistes au courant de cette semaine. « Nous allons nous réunir demain afin de définir les modalités du déroulement d'une autre grève, sa durée et sa date, et qui concernera les praticiens spécialistes de la santé publique et ce, dans le cadre de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique » nous a indiqué le docteur Yousfi, représentant du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). « Nous allons bientôt décider de la suite à donner à notre mouvement de protestation, puisque c'est au même titre que celui observé à la mi-décembre dernier» poursuit notre interlocuteur. En effet, les médecins affiliés à la coordination sont encore plus déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation, malgré les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé. Il est à signaler à ce propos que cette grève est la seconde qui intervient en l'espace d'un mois dans le secteur public de la santé. Et ce sont toujours les mêmes revendications qui sont renouvelées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. A ce titre, le représentant du Snpssp a souligné que la revendication principale des syndicats de la santé publique reste principalement l'ouverture du dialogue. « Il est nécessaire que nos syndicats soient considérés comme des partenaires à part entière » précise-t-il. Cependant, le Dr. Yousfi a déploré le silence inquiétant des autorités face à un débrayage d'une telle ampleur dans le secteur de la santé publique. Il a réaffirmé par ailleurs «la disponibilité des syndicats et leur attachement à l'ouverture d'un dialogue responsable », afin de désamorcer une crise installée depuis plus de deux années entre les syndicats de la santé et leur tutelle. Par ailleurs, la grève illimitée des enseignants de médecine a été largement suivie un peu partout sur le territoire national. Il faut dire que cette grève intervient dans une période un peu délicate par rapport aux étudiants qui viennent juste de reprendre les cours et s'apprêtent à passer leurs examens. « Ils nous ont demandé de revenir samedi prochain, alors qu'on vient juste de reprendre nos cours » nous dit une étudiante en 5eme année médecine, rencontrée hier au CHU de Béni Messous. Bien que cette grève ait été déclarée «illégale», les blouses blanches maintiennent leurs mouvements de protestation et comptent durcir le ton, tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A. B.