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Un sommet, pourquoi faire ?
Abdelaziz Belkhadem :
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2009

Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a fustigé et dénoncé, hier sur les ondes de la radio nationale, l'immobilisme des régimes arabes face à l'agression israélienne à Gaza. Un sommet arabe, pourquoi faire ? s'est interrogé le secrétaire général du FLN. « Si c'est pour utiliser l'arme du pétrole ou rompre les relations avec l'entité sionistes, c'est oui. Si c'est pour autre chose, il vaut mieux laisser la réunion se tenir à un niveau plus faible, c'est à dire entre ministres des Affaires étrangères», a expliqué le premier responsable du FLN. Rappelons que les ministres arabes des Affaires étrangères tentent depuis mercredi dernier, au Caire, de définir une position commune, au-delà d'une condamnation rhétorique d'Israël, sur la crise de Gaza. À l'exception de la Somalie, les 20 autres membres de l'organisation ont envoyé leurs représentants à cette réunion, présidée par le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud Al-Fayçal. Précédée par des rencontres bilatérales au siège de la Ligue et au ministère égyptien des Affaires étrangères, elle devait se prononcer sur une proposition du Qatar d'organiser vendredi à Doha un sommet arabe extraordinaire.
« Il est tragique de parler des arabes», s'est désolé Belkhadem qui déplore que les Etats arabes, qui peuvent faire quelque chose pour les droits des Palestiniens et des Arabes, ne font que se contenter de déplacer les débats vers le Conseil de Sécurité de l'ONU. Selon un haut responsable de la Ligue arabe, Hicham Youssef, dix pays arabes ont déjà officiellement accepté la tenue d'un sommet, mais il en faut au moins 14 pour le convoquer. La Ligue arabe, qui étale plus souvent ses divisions qu'elle n'affiche une position commune, devrait examiner un rapport détaillé sur la situation dans la bande de Gaza avant de proposer un plan d'action, selon des diplomates arabes.
On a parlé d'un sommet extraordinaire de la Ligue arabe, ce vendredi dernier à Doha, dont la tenue n'a pas été confirmée. Mais les pays arabes peuvent faire beaucoup plus que se réunir et condamner les attaques israéliennes contre Gaza. il y a bien un point urgent pouvant être évoqué unanimement par les Arabes à titre de pression immédiate sur Israël et son cercle d'alliés directs : la menace de retrait de la proposition arabe de 2002, faite à Madrid, de reconnaître Israël en contrepartie d'un Etat palestinien ayant Al Qods pour capitale, mais à laquelle Tel-Aviv ne répond toujours pas.
Ou alors, la violence inédite dans l'histoire contre des civils sans la moindre défense. Aucun détail n'est connu quant à ces propositions, mais si elles suggèrent des mécanismes différents, elles ne divergent pas des deux points précités.
On parle de réserves de l'Egypte quant à la tenue de ce sommet qui, s'il se tient en dehors du Caire et sans qu'elle y joue un rôle évident, la mettra en dehors de l'équation palestinienne pour longtemps. « Les pays arabes pourraient faire beaucoup contre Israël, mais comme ils sont divisés ils ne feront malheureusement rien» , a estimé Moustapha Kamel al-Sayed, professeur de sciences politiques à l'Université du Caire. Mardi, dernier, le sommet, à Mascate, des pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman), a renvoyé toute décision sur cette crise à la réunion du Caire. Apparemment embarrassés par l'appel de Doha à un sommet arabe, les régimes du Golfe, soulignent, comme l'Egypte, qu'il revient aux Palestiniens, divisés entre partisans du Hamas et de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, de rétablir au préalable leur unité nationale pour pouvoir les aider. Un subterfuge pour reporter toute décision sur la question. S. B.
Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a fustigé et dénoncé, hier sur les ondes de la radio nationale, l'immobilisme des régimes arabes face à l'agression israélienne à Gaza. Un sommet arabe, pourquoi faire ? s'est interrogé le secrétaire général du FLN. « Si c'est pour utiliser l'arme du pétrole ou rompre les relations avec l'entité sionistes, c'est oui. Si c'est pour autre chose, il vaut mieux laisser la réunion se tenir à un niveau plus faible, c'est à dire entre ministres des Affaires étrangères», a expliqué le premier responsable du FLN. Rappelons que les ministres arabes des Affaires étrangères tentent depuis mercredi dernier, au Caire, de définir une position commune, au-delà d'une condamnation rhétorique d'Israël, sur la crise de Gaza. À l'exception de la Somalie, les 20 autres membres de l'organisation ont envoyé leurs représentants à cette réunion, présidée par le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud Al-Fayçal. Précédée par des rencontres bilatérales au siège de la Ligue et au ministère égyptien des Affaires étrangères, elle devait se prononcer sur une proposition du Qatar d'organiser vendredi à Doha un sommet arabe extraordinaire.
« Il est tragique de parler des arabes», s'est désolé Belkhadem qui déplore que les Etats arabes, qui peuvent faire quelque chose pour les droits des Palestiniens et des Arabes, ne font que se contenter de déplacer les débats vers le Conseil de Sécurité de l'ONU. Selon un haut responsable de la Ligue arabe, Hicham Youssef, dix pays arabes ont déjà officiellement accepté la tenue d'un sommet, mais il en faut au moins 14 pour le convoquer. La Ligue arabe, qui étale plus souvent ses divisions qu'elle n'affiche une position commune, devrait examiner un rapport détaillé sur la situation dans la bande de Gaza avant de proposer un plan d'action, selon des diplomates arabes.
On a parlé d'un sommet extraordinaire de la Ligue arabe, ce vendredi dernier à Doha, dont la tenue n'a pas été confirmée. Mais les pays arabes peuvent faire beaucoup plus que se réunir et condamner les attaques israéliennes contre Gaza. il y a bien un point urgent pouvant être évoqué unanimement par les Arabes à titre de pression immédiate sur Israël et son cercle d'alliés directs : la menace de retrait de la proposition arabe de 2002, faite à Madrid, de reconnaître Israël en contrepartie d'un Etat palestinien ayant Al Qods pour capitale, mais à laquelle Tel-Aviv ne répond toujours pas.
Ou alors, la violence inédite dans l'histoire contre des civils sans la moindre défense. Aucun détail n'est connu quant à ces propositions, mais si elles suggèrent des mécanismes différents, elles ne divergent pas des deux points précités.
On parle de réserves de l'Egypte quant à la tenue de ce sommet qui, s'il se tient en dehors du Caire et sans qu'elle y joue un rôle évident, la mettra en dehors de l'équation palestinienne pour longtemps. « Les pays arabes pourraient faire beaucoup contre Israël, mais comme ils sont divisés ils ne feront malheureusement rien» , a estimé Moustapha Kamel al-Sayed, professeur de sciences politiques à l'Université du Caire. Mardi, dernier, le sommet, à Mascate, des pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman), a renvoyé toute décision sur cette crise à la réunion du Caire. Apparemment embarrassés par l'appel de Doha à un sommet arabe, les régimes du Golfe, soulignent, comme l'Egypte, qu'il revient aux Palestiniens, divisés entre partisans du Hamas et de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, de rétablir au préalable leur unité nationale pour pouvoir les aider. Un subterfuge pour reporter toute décision sur la question. S. B.


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