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L'Amérique salue son nouveau président
Devant des milliards de téléspectateur admiratifs
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2009

Bush parti, il prend avec lui les huit années de guerre et de traumatisme conclues par une crise économique majeure. Obama arrive avec sa couleur de peau, preuve que l'Amérique a compris le message des autres peuples de la planète et allant même plus loin en intronisant un noir, comme pour dire : «nous voulons un nouveau départ».
Bush parti, il prend avec lui les huit années de guerre et de traumatisme conclues par une crise économique majeure. Obama arrive avec sa couleur de peau, preuve que l'Amérique a compris le message des autres peuples de la planète et allant même plus loin en intronisant un noir, comme pour dire : «nous voulons un nouveau départ».
Le 44ème président des Etats-Unis d'Amérique a été investi hier, comme le veut la tradition américaine après une prestation de serment sur les marches du Capitole dans une ambiance solennelle et empreinte de beaucoup d'émotion. De l'émotion, il y en a eu à en revendre dans toute la ville de Washington. Les millions d'Américains, dont certains ont traversé des milliers de kilomètres pour être « au rendez-vous de l'Histoire», ont fait un triomphe à leur président élu. Les quelques jours de fête qui ont précédé l'investiture ont donné le ton à une « édition sans précédent » dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique. Et l'ambiance d'hier a largement confirmé toute l'osmose qui semble s'être durablement installée entre un homme politique « neuf » et une société qui en avait « marre » de passer pour le démon du monde.
Bush parti, il prend avec lui les huit années de guerre et de traumatisme conclues par une crise économique majeure. Obama arrive avec sa couleur de peau, preuve que l'Amérique a compris le message de tous les autres peuples de la planète et allant même plus loin en intronisant un noir, comme pour dire : «nous voulons un nouveau départ ».
Le nouveau départ a eu son coup d'envoi hier, dans un faste qui tranche avec la conjoncture économique des plus mauvaises. Mais l'essentiel pour les Américains étaient de marquer l'événement et montrer une grande détermination à dépasser la crise, améliorer l'image du pays à l'étranger, faire des USA une puissance de paix et non pas un empire malfaisant qui sème la mort partout où il met les pieds. « Les années bush sont désormais derrière nous », disent les millions de jeunes et moins jeunes venus hier saluer la naissance d'une ère nouvelle pour l'Amérique. Même si les observateurs doutent d'un virage à 90° de l'administration Obama, la rue, elle, se permet le rêve d'une aube nouvelle.
Les artistes en grands nombres, les politiques de tous les horizons et même la candidate malheureuse à la présidentielle française, Ségolène royale, sont venus s'abreuver à la source de la démocratie américaine. Une démocratie très bien mise en scène dans la pure tradition hollywoodienne. Mais au delà des clichés que l'on pourrait coller à cette cérémonie d'investiture pas comme les autres, l'on ne peut que s'incliner devant les grandes ressources du système politique américain qui parvient, plusieurs siècles après la déclaration d'indépendance, à surprendre son monde. Les millions d'Américains qui ont suivi la cérémonie d'investiture ont bien pris la mesure de l'événement. Ils savent que leur nation est en train d'écrire une page de l'Histoire de la planète. Ils veulent y prendre part et ils ont bien raison… M. S. A.
Le 44ème président des Etats-Unis d'Amérique a été investi hier, comme le veut la tradition américaine après une prestation de serment sur les marches du Capitole dans une ambiance solennelle et empreinte de beaucoup d'émotion. De l'émotion, il y en a eu à en revendre dans toute la ville de Washington. Les millions d'Américains, dont certains ont traversé des milliers de kilomètres pour être « au rendez-vous de l'Histoire», ont fait un triomphe à leur président élu. Les quelques jours de fête qui ont précédé l'investiture ont donné le ton à une « édition sans précédent » dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique. Et l'ambiance d'hier a largement confirmé toute l'osmose qui semble s'être durablement installée entre un homme politique « neuf » et une société qui en avait « marre » de passer pour le démon du monde.
Bush parti, il prend avec lui les huit années de guerre et de traumatisme conclues par une crise économique majeure. Obama arrive avec sa couleur de peau, preuve que l'Amérique a compris le message de tous les autres peuples de la planète et allant même plus loin en intronisant un noir, comme pour dire : «nous voulons un nouveau départ ».
Le nouveau départ a eu son coup d'envoi hier, dans un faste qui tranche avec la conjoncture économique des plus mauvaises. Mais l'essentiel pour les Américains étaient de marquer l'événement et montrer une grande détermination à dépasser la crise, améliorer l'image du pays à l'étranger, faire des USA une puissance de paix et non pas un empire malfaisant qui sème la mort partout où il met les pieds. « Les années bush sont désormais derrière nous », disent les millions de jeunes et moins jeunes venus hier saluer la naissance d'une ère nouvelle pour l'Amérique. Même si les observateurs doutent d'un virage à 90° de l'administration Obama, la rue, elle, se permet le rêve d'une aube nouvelle.
Les artistes en grands nombres, les politiques de tous les horizons et même la candidate malheureuse à la présidentielle française, Ségolène royale, sont venus s'abreuver à la source de la démocratie américaine. Une démocratie très bien mise en scène dans la pure tradition hollywoodienne. Mais au delà des clichés que l'on pourrait coller à cette cérémonie d'investiture pas comme les autres, l'on ne peut que s'incliner devant les grandes ressources du système politique américain qui parvient, plusieurs siècles après la déclaration d'indépendance, à surprendre son monde. Les millions d'Américains qui ont suivi la cérémonie d'investiture ont bien pris la mesure de l'événement. Ils savent que leur nation est en train d'écrire une page de l'Histoire de la planète. Ils veulent y prendre part et ils ont bien raison… M. S. A.


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