Les partis de l'alliance présidentielle sont toujours en concertation poussée pour élaborer une feuille de route en perspective de la campagne électorale de leur candidat à la prochaine élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika. Plusieurs réunions au sommet ont en effet été tenues par les leaders du FLN, MSP et RND, partis membres de ce groupe politique, et un groupe de travail a été installé spécialement à cette fin. Selon des sources proches de l'allaince, ce groupe de travail, formé de cinq membres que sont Salah Goudjil (FLN )Abdessalem Bouchouareb (RND), un représentant du MSP, Tayeb Houari, de l'organisation des enfants de chouhadas (ONEC) et Nouredine Benbraham des scouts musulmans (SMA), a entamé la dernière ligne droite de ses travaux puisque il en est aux ultimes retouches de l'élaboration de cette feuille de route . Cette dernière sera, avons-nous appris hier, au menu de la réunion de demain, mercredi, des dirigeants des trois partis de l'alliance, des premiers responsables des huit organisations nationales et des représentants du groupe parlementaire des indépendants à l'APN. Cet aréopage se veut être le socle sur lequel reposera la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika qui ne s'est pas encore prononcé. Prolongeant ainsi davantage le suspense. Selon Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, dont le parti préside aux destinées de l'allaince présidentielle, « le groupe de travail est sur le point de finaliser la mouture dans laquelle figurent les grandes lignes, missions et objectifs à réaliser pour chaque étape de ce processus devant nous conduire jusqu'au jour de l'élection ». En d'autres termes, nous a indiqué hier Bouhadja, « c'est un plan de travail détaillé qui déterminera les rôles et missions des parties concernées durant la campagne électorale ». Ainsi, Bouhadja a affirmé que les différentes parties, à travers ce groupe de travail, «sont en train de s'entendre sur les grands axes autour desquels tournera le discours des animateurs de la campagne électorale. Un discours qui doit être homogène ». Somme toute, les les détails techniques seront, au préalable, définis et, comme l'a souligné avec force Bouhadja, même les animateurs des meetings communs et ceux qui interviendront à la télévision ou à la radio au nom du candidat Bouteflika, feront d'abord l'objet d'un consensus. Apparemment, ce souci de la perfection s'explique par l'échec de la campagne présidentielle précédente, celle de 2004, où l'anarchie et la cacophonie ont été les maîtres mots de cette campagne, tant il n'y avait aucune coordination entre les partis de l'alliance présidentielle. Dans les grands centres urbains, les chefs-lieu de wilaya et dans les dairas à forte densité de population, les meetings et autres rassemblements seront ainsi animés conjointement par les représentants des partis de l'alliance et ceux des huit organisations nationales. Mais en attendant d'en arriver à cette étape, les partis de l'allaince attendent impatiemment que le président de la république annonce officiellement sa candidature. « Ce sera sans doute la semaine prochaine, probablement entre le 9 ou et le 12 février, » dira Said Bouhadja. Abdelaziz Bouteflika devra d'abord convoquer le corps électoral avant, enfin, de répondre favorablement aux sollicitations de ses supporteurs pour briguer un troisième mandat. A. S. Les partis de l'alliance présidentielle sont toujours en concertation poussée pour élaborer une feuille de route en perspective de la campagne électorale de leur candidat à la prochaine élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika. Plusieurs réunions au sommet ont en effet été tenues par les leaders du FLN, MSP et RND, partis membres de ce groupe politique, et un groupe de travail a été installé spécialement à cette fin. Selon des sources proches de l'allaince, ce groupe de travail, formé de cinq membres que sont Salah Goudjil (FLN )Abdessalem Bouchouareb (RND), un représentant du MSP, Tayeb Houari, de l'organisation des enfants de chouhadas (ONEC) et Nouredine Benbraham des scouts musulmans (SMA), a entamé la dernière ligne droite de ses travaux puisque il en est aux ultimes retouches de l'élaboration de cette feuille de route . Cette dernière sera, avons-nous appris hier, au menu de la réunion de demain, mercredi, des dirigeants des trois partis de l'alliance, des premiers responsables des huit organisations nationales et des représentants du groupe parlementaire des indépendants à l'APN. Cet aréopage se veut être le socle sur lequel reposera la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika qui ne s'est pas encore prononcé. Prolongeant ainsi davantage le suspense. Selon Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, dont le parti préside aux destinées de l'allaince présidentielle, « le groupe de travail est sur le point de finaliser la mouture dans laquelle figurent les grandes lignes, missions et objectifs à réaliser pour chaque étape de ce processus devant nous conduire jusqu'au jour de l'élection ». En d'autres termes, nous a indiqué hier Bouhadja, « c'est un plan de travail détaillé qui déterminera les rôles et missions des parties concernées durant la campagne électorale ». Ainsi, Bouhadja a affirmé que les différentes parties, à travers ce groupe de travail, «sont en train de s'entendre sur les grands axes autour desquels tournera le discours des animateurs de la campagne électorale. Un discours qui doit être homogène ». Somme toute, les les détails techniques seront, au préalable, définis et, comme l'a souligné avec force Bouhadja, même les animateurs des meetings communs et ceux qui interviendront à la télévision ou à la radio au nom du candidat Bouteflika, feront d'abord l'objet d'un consensus. Apparemment, ce souci de la perfection s'explique par l'échec de la campagne présidentielle précédente, celle de 2004, où l'anarchie et la cacophonie ont été les maîtres mots de cette campagne, tant il n'y avait aucune coordination entre les partis de l'alliance présidentielle. Dans les grands centres urbains, les chefs-lieu de wilaya et dans les dairas à forte densité de population, les meetings et autres rassemblements seront ainsi animés conjointement par les représentants des partis de l'alliance et ceux des huit organisations nationales. Mais en attendant d'en arriver à cette étape, les partis de l'allaince attendent impatiemment que le président de la république annonce officiellement sa candidature. « Ce sera sans doute la semaine prochaine, probablement entre le 9 ou et le 12 février, » dira Said Bouhadja. Abdelaziz Bouteflika devra d'abord convoquer le corps électoral avant, enfin, de répondre favorablement aux sollicitations de ses supporteurs pour briguer un troisième mandat. A. S.