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80% des praticiens de la santé publique ont suivi le mot d'ordre
Au 8ème jour de grève
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 03 - 2009

Ces praticiens, qui se considèrent mal payés, porteurs de tout le secteur sanitaire public, en appellent maintenant au premier Magistrat du pays pour faire aboutir leurs revendications.
Ces praticiens, qui se considèrent mal payés, porteurs de tout le secteur sanitaire public, en appellent maintenant au premier Magistrat du pays pour faire aboutir leurs revendications.
Au 8ème jour de grève, les praticiens de la santé publique sont plus déterminés que jamais à faire aboutir leurs revendications. Ils ne faiblissent pas et « serrent les rangs ». Selon les dires du président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), initiateur de la grève ouverte, «les rangs se renforcent de plus en plus et de nouveaux grévistes rejoignent le mot d'ordre».
Contacté hier, par Midi Libre, le Dr. Bensebaini, président du SNPSP, dira que le mot d'ordre est suivi dans 33 wilayas par des médecins généralistes, des spécialistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique. Les établissements hospitaliers publics et autres polycliniques n'assurent ainsi que le service minimum depuis le 24 février dernier.
Après s'être situé autour de 78%, les premiers jours du débrayage, le taux dépasse les 80%, selon le président du SNPSP.
Ce dernier explique «cet engouement» par le silence du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. «C'est à cause de l'indifférence affichée par la tutelle et son mutisme que les praticiens de la santé publique nous ont rejoint. Depuis que nous avons été estés en justice, nous n'avons eu aucun autre écho», a relevé notre interlocuteur. Ainsi, les praticiens qui n'avaient pas suivi le mot d'ordre, dès le 24 février dernier, ont rejoint le mouvement de protestation par la suite. Et ce, à l'image des praticiens de la wilaya de Taref, ou bien encore d'Illizi.
Et au sein des wilayas ayant rejoint le mouvement de débrayage dès le début, le taux de suivi augmente. C'est le cas dans la wilaya de Sétif qui a atteint les 60% alors qu'il était de 50%.
«Nous ne demandons que nos droits en comparaison avec les autres catégories socioprofessionnelles tels que les enseignants universitaires qui ont déjà leur statut. Nous voulons la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture des négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire»», a rappelé le président du SNPSP.
Ces praticiens, qui se considèrent mal payés, porteurs de tout le secteur sanitaire public, en appellent maintenant au premier magistrat du pays pour faire aboutir leurs revendications. «Nos doléances ne sont plus orientés uniquement vers notre tutelle mais vers le Président de la république. Il sait que, malgré la fuite des cadres, nous sommes restés dans des conditions de travail difficiles. Il est à même de nous encourager à continuer à exercer notre métier en Algérie» a ajouté Dr. Bensebaini.
Interrogé sur les pressions exercées par les administrations sur les grévistes, notre interlocuteur relèvera qu'elles continuent. «Nous nous y attendions. Les directeurs demandent la liste des grévistes pour d'éventuelles ponctions sur salaires. Mais nous continuons notre débrayage», a-t-il souligné.
M. T.
Au 8ème jour de grève, les praticiens de la santé publique sont plus déterminés que jamais à faire aboutir leurs revendications. Ils ne faiblissent pas et « serrent les rangs ». Selon les dires du président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), initiateur de la grève ouverte, «les rangs se renforcent de plus en plus et de nouveaux grévistes rejoignent le mot d'ordre».
Contacté hier, par Midi Libre, le Dr. Bensebaini, président du SNPSP, dira que le mot d'ordre est suivi dans 33 wilayas par des médecins généralistes, des spécialistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique. Les établissements hospitaliers publics et autres polycliniques n'assurent ainsi que le service minimum depuis le 24 février dernier.
Après s'être situé autour de 78%, les premiers jours du débrayage, le taux dépasse les 80%, selon le président du SNPSP.
Ce dernier explique «cet engouement» par le silence du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. «C'est à cause de l'indifférence affichée par la tutelle et son mutisme que les praticiens de la santé publique nous ont rejoint. Depuis que nous avons été estés en justice, nous n'avons eu aucun autre écho», a relevé notre interlocuteur. Ainsi, les praticiens qui n'avaient pas suivi le mot d'ordre, dès le 24 février dernier, ont rejoint le mouvement de protestation par la suite. Et ce, à l'image des praticiens de la wilaya de Taref, ou bien encore d'Illizi.
Et au sein des wilayas ayant rejoint le mouvement de débrayage dès le début, le taux de suivi augmente. C'est le cas dans la wilaya de Sétif qui a atteint les 60% alors qu'il était de 50%.
«Nous ne demandons que nos droits en comparaison avec les autres catégories socioprofessionnelles tels que les enseignants universitaires qui ont déjà leur statut. Nous voulons la promulgation du statut particulier de la profession et l'ouverture des négociations pour l'instauration d'un régime indemnitaire»», a rappelé le président du SNPSP.
Ces praticiens, qui se considèrent mal payés, porteurs de tout le secteur sanitaire public, en appellent maintenant au premier magistrat du pays pour faire aboutir leurs revendications. «Nos doléances ne sont plus orientés uniquement vers notre tutelle mais vers le Président de la république. Il sait que, malgré la fuite des cadres, nous sommes restés dans des conditions de travail difficiles. Il est à même de nous encourager à continuer à exercer notre métier en Algérie» a ajouté Dr. Bensebaini.
Interrogé sur les pressions exercées par les administrations sur les grévistes, notre interlocuteur relèvera qu'elles continuent. «Nous nous y attendions. Les directeurs demandent la liste des grévistes pour d'éventuelles ponctions sur salaires. Mais nous continuons notre débrayage», a-t-il souligné.
M. T.


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