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Air Algérie n'est pas intéressée par les parts de la Royal Air Maroc
Air Sénégal International
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 05 - 2009

L'ambassade d'Algérie à Dakar «dément catégoriquement» l'information selon laquelle Alger serait intéressée par la reprise d'Air Sénégal international, soutenant qu'elle est «dénuée de tout fondement».
L'ambassade d'Algérie à Dakar «dément catégoriquement» l'information selon laquelle Alger serait intéressée par la reprise d'Air Sénégal international, soutenant qu'elle est «dénuée de tout fondement».
La compagnie battant pavillon national Air Algérie n'a aucune ambition de reprendre les parts de Royal Air Maroc (RAM) dans le capital d'Air Sénégal International. Ce démenti publié par l'Agence de presse sénégalaise (APS) reprend un communiqué de presse adressé par l'ambassade d'Algérie à Dakar au lendemain de rumeurs propagés par la presse locale selon lesquelles Air Algérie serait intéressée par une prise de participation dans cette filiale commune entre Air Sénégal et la RAM.
L'ambassade d'Algérie à Dakar « dément catégoriquement » l'information selon laquelle Alger serait intéressée par la reprise d'Air Sénégal international, soutenant qu'elle est « dénuée de tout fondement », est-il rapporté dans une dépêche datant de mercredi dernier. «Certains titres de la presse sénégalaise ont rapporté ce jour (mardi dernier) que l'Algérie aurait manifesté un intérêt pour la reprise de la compagnie aérienne Air Sénégal international. L'ambassade d'Algérie à Dakar dément catégoriquement cette information, dénuée de tout fondement », indique la déclaration de la représentation diplomatique de l'Algérie au Sénégal.
Plus explicite, celle-ci précise qu' « à aucun moment, ni le gouvernement algérien ni la compagnie Air Algérie n'ont manifesté un quelconque intérêt pour une reprise de participation sous quelque forme que ce soit à Air Sénégal International ».
La veille, la presse sénégalaise avait surenchéri sur une manifestation de l'Algérie pour la reprise des 51% que détient la RAM dans le capital d'ASI. Les mêmes médias avaient, également, évoqué le nom de la compagnie tunisienne Tunis Air. D'après la presse sénégalaise, une délégation tunisienne menée par le directeur général de Tunis Air est attendue à Dakar cette semaine pour entamer des négociations avec les autorités sénégalaises dans le but de définir les termes d'une éventuelle reprise de la compagnie aérienne sénégalaise par son homologue tunisienne. Une information qui n'a fait l'objet ni de confirmation ni d'infirmation de la part des dirigeants tunisiens, ce qui porte à croire qu'il y a probablement volonté à ouvrir des discussions.
Air Sénégal International est l'objet d'une querelle entre l'Etat sénégalais et le repreneur, la Royal Air Maroc. Faute de moyens financiers, les avions d'Air Sénégal International sont cloués au sol et ce, jusqu'à nouvel ordre. Une situation prévisible selon la compagnie Royal Air Maroc (RAM).
Dans un communiqué paru vendredi, la RAM avait souligné que depuis plusieurs semaines, « elle n'a cessé d'alerter ses coactionnaires sur les risques d'arrêt des activités d'Air Sénégal International ». La compagnie marocaine estime également que cette fin de l'exploitation est « la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris des décisions qui ont nui à l'existence même de sa compagnie nationale ». La crise s'est aggravée au début du mois d'avril à la suite d'une décision d'un tribunal interdisant à Royal Air Maroc de se retirer de la gestion d'Air Sénégal.
En fait, la RAM et l'Etat du Sénégal sont en conflit ouvert depuis près de deux ans sur la gestion de leur filiale commune Air Sénégal international qui a été créée à la fin de l'année 2000. Le capital était détenu à 51% par la RAM et à 49% par l'Etat du Sénégal. Aux dernières nouvelles, la compagnie royale semble disposé à poursuivre les discussions avec son homologue sénégalais non pas pour un retour, mais pour un divorce aux moindres frais. Une décision qui intervient au lendemain de la tenue à Dakar jeudi dernier de la commission mixte sénégalo-marocaine.
Ce qui est certain, c'est que la commission mixte chargée par les actionnaires de la compagnie ASI penche plus sur le calendrier et les modalités du transfert du capital et de la gestion de la compagnie au profit de l'Etat sénégalais que sur un retour de la RAM.
La compagnie battant pavillon national Air Algérie n'a aucune ambition de reprendre les parts de Royal Air Maroc (RAM) dans le capital d'Air Sénégal International. Ce démenti publié par l'Agence de presse sénégalaise (APS) reprend un communiqué de presse adressé par l'ambassade d'Algérie à Dakar au lendemain de rumeurs propagés par la presse locale selon lesquelles Air Algérie serait intéressée par une prise de participation dans cette filiale commune entre Air Sénégal et la RAM.
L'ambassade d'Algérie à Dakar « dément catégoriquement » l'information selon laquelle Alger serait intéressée par la reprise d'Air Sénégal international, soutenant qu'elle est « dénuée de tout fondement », est-il rapporté dans une dépêche datant de mercredi dernier. «Certains titres de la presse sénégalaise ont rapporté ce jour (mardi dernier) que l'Algérie aurait manifesté un intérêt pour la reprise de la compagnie aérienne Air Sénégal international. L'ambassade d'Algérie à Dakar dément catégoriquement cette information, dénuée de tout fondement », indique la déclaration de la représentation diplomatique de l'Algérie au Sénégal.
Plus explicite, celle-ci précise qu' « à aucun moment, ni le gouvernement algérien ni la compagnie Air Algérie n'ont manifesté un quelconque intérêt pour une reprise de participation sous quelque forme que ce soit à Air Sénégal International ».
La veille, la presse sénégalaise avait surenchéri sur une manifestation de l'Algérie pour la reprise des 51% que détient la RAM dans le capital d'ASI. Les mêmes médias avaient, également, évoqué le nom de la compagnie tunisienne Tunis Air. D'après la presse sénégalaise, une délégation tunisienne menée par le directeur général de Tunis Air est attendue à Dakar cette semaine pour entamer des négociations avec les autorités sénégalaises dans le but de définir les termes d'une éventuelle reprise de la compagnie aérienne sénégalaise par son homologue tunisienne. Une information qui n'a fait l'objet ni de confirmation ni d'infirmation de la part des dirigeants tunisiens, ce qui porte à croire qu'il y a probablement volonté à ouvrir des discussions.
Air Sénégal International est l'objet d'une querelle entre l'Etat sénégalais et le repreneur, la Royal Air Maroc. Faute de moyens financiers, les avions d'Air Sénégal International sont cloués au sol et ce, jusqu'à nouvel ordre. Une situation prévisible selon la compagnie Royal Air Maroc (RAM).
Dans un communiqué paru vendredi, la RAM avait souligné que depuis plusieurs semaines, « elle n'a cessé d'alerter ses coactionnaires sur les risques d'arrêt des activités d'Air Sénégal International ». La compagnie marocaine estime également que cette fin de l'exploitation est « la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris des décisions qui ont nui à l'existence même de sa compagnie nationale ». La crise s'est aggravée au début du mois d'avril à la suite d'une décision d'un tribunal interdisant à Royal Air Maroc de se retirer de la gestion d'Air Sénégal.
En fait, la RAM et l'Etat du Sénégal sont en conflit ouvert depuis près de deux ans sur la gestion de leur filiale commune Air Sénégal international qui a été créée à la fin de l'année 2000. Le capital était détenu à 51% par la RAM et à 49% par l'Etat du Sénégal. Aux dernières nouvelles, la compagnie royale semble disposé à poursuivre les discussions avec son homologue sénégalais non pas pour un retour, mais pour un divorce aux moindres frais. Une décision qui intervient au lendemain de la tenue à Dakar jeudi dernier de la commission mixte sénégalo-marocaine.
Ce qui est certain, c'est que la commission mixte chargée par les actionnaires de la compagnie ASI penche plus sur le calendrier et les modalités du transfert du capital et de la gestion de la compagnie au profit de l'Etat sénégalais que sur un retour de la RAM.


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