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Centres de santé de Ben Aknoun, Beni Messous, Bouzareah
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 05 - 2009

Il se passe de drôles de choses au niveau de nos hôpitaux, polycliniques et centres de santé. Drôles n'est certainement pas le terme approprié puisque ces situations confinent au drame... Mardi soir, il était 19h passés de quelques minutes lorsqu'un quidam se présente à la polyclinique de Ben Aknoun, située non loin du Conseil constitutionnel et de la résidence des magistrats. Une chaîne barrait l'entrée de cette structure, annonçant ainsi la couleur. Le gardien des lieux se précipite au devant de l'automobiliste et lui demande l'objet de sa visite. "Ma fille est malade et nécessite une injection", explique le conducteur. "Désolé, mais il n'y a pas de médecin". "Un infirmier pourra faire l'affaire", insiste le papa qui n'arrivait toutefois pas à comprendre l'absence d'un toubib au sein d'une structure sanitaire de proximité. "Le médecin étant absent, la polyclinique ne peut assurer aucun service", s'entend-il répondre à ses supplications. Ainsi donc, toute une infrastructure de proximité se trouve livrée aux caprices d'un médecin et de sa hiérarchie, laquelle n'a pas prévu de remplaçant au cas où le médecin en charge de ce service ne peut assurer sa tâche pour une quelconque raison. Les pérégrinations de notre malheureux père ne s'arrêteront pas là...puisqu'il se déplacera jusqu'au CHU de Beni-Messous pour toujours la fameuse injection. L'infirmier de garde ne tiendra pas compte de l'état de la malade et refusera de pratiquer l'acte médical en dépit de la présentation, par l'intéressé, de l'ordonnance du traitement prescrit par un médecin. Abattu mais ne voulant pas encore s'avouer vaincu il se rendra au sein d'un centre de santé à Bouzaréah où il recevra le même accueil puisque là aussi, l'infirmier touvé à l'accueil n'a pas voulu répondre favorablement à la demande de la malade... Il semblerait que l'ensemble des structures sanitaires sollicitées s'étaient donné, ce soir-là, le mot pour se liguer contre le malheureux papa. À 21h30, le père désemparé et fatigué se décide à ramener chez lui son enfant malade sans avoir réussi à soulager son mal. Rentré chez lui, il attendra qu'il fasse jour pour solliciter les services d'un cabinet privé mais il n'arrivera pas à fermer l'œil de la nuit veillant sur son enfant et priant pour que son mal n'empire pas avant le matin.
Il se passe de drôles de choses au niveau de nos hôpitaux, polycliniques et centres de santé. Drôles n'est certainement pas le terme approprié puisque ces situations confinent au drame... Mardi soir, il était 19h passés de quelques minutes lorsqu'un quidam se présente à la polyclinique de Ben Aknoun, située non loin du Conseil constitutionnel et de la résidence des magistrats. Une chaîne barrait l'entrée de cette structure, annonçant ainsi la couleur. Le gardien des lieux se précipite au devant de l'automobiliste et lui demande l'objet de sa visite. "Ma fille est malade et nécessite une injection", explique le conducteur. "Désolé, mais il n'y a pas de médecin". "Un infirmier pourra faire l'affaire", insiste le papa qui n'arrivait toutefois pas à comprendre l'absence d'un toubib au sein d'une structure sanitaire de proximité. "Le médecin étant absent, la polyclinique ne peut assurer aucun service", s'entend-il répondre à ses supplications. Ainsi donc, toute une infrastructure de proximité se trouve livrée aux caprices d'un médecin et de sa hiérarchie, laquelle n'a pas prévu de remplaçant au cas où le médecin en charge de ce service ne peut assurer sa tâche pour une quelconque raison. Les pérégrinations de notre malheureux père ne s'arrêteront pas là...puisqu'il se déplacera jusqu'au CHU de Beni-Messous pour toujours la fameuse injection. L'infirmier de garde ne tiendra pas compte de l'état de la malade et refusera de pratiquer l'acte médical en dépit de la présentation, par l'intéressé, de l'ordonnance du traitement prescrit par un médecin. Abattu mais ne voulant pas encore s'avouer vaincu il se rendra au sein d'un centre de santé à Bouzaréah où il recevra le même accueil puisque là aussi, l'infirmier touvé à l'accueil n'a pas voulu répondre favorablement à la demande de la malade... Il semblerait que l'ensemble des structures sanitaires sollicitées s'étaient donné, ce soir-là, le mot pour se liguer contre le malheureux papa. À 21h30, le père désemparé et fatigué se décide à ramener chez lui son enfant malade sans avoir réussi à soulager son mal. Rentré chez lui, il attendra qu'il fasse jour pour solliciter les services d'un cabinet privé mais il n'arrivera pas à fermer l'œil de la nuit veillant sur son enfant et priant pour que son mal n'empire pas avant le matin.

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