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Comment protéger ses veines au travail
Jambes lourdes
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 06 - 2009

Certains postes de travail sont manifestement "anti-ergonomiques", autrement dit, ils ne sont pas adaptés à la physiologie, au bon fonctionnement, du réseau veineux… Jouez la carte de la prévention tous azimuts.
Certains postes de travail sont manifestement "anti-ergonomiques", autrement dit, ils ne sont pas adaptés à la physiologie, au bon fonctionnement, du réseau veineux… Jouez la carte de la prévention tous azimuts.
Le travail, c'est la santé… Pas si sûr ! 40 % des salariés seraient victimes de troubles veineux, un chiffre pouvant même dépasser 80 % pour certaines professions…
Le travail : un facteur déclenchant
La station debout prolongée, qui ralentit le retour du sang des capillaires veineux vers le coeur, n'est pas adaptée à la physiologie humaine. Plusieurs études l'ont mis en évidence. Par ailleurs, "on sait maintenant que les troubles veineux ne sont pas seulement liés au vieillissement, mais bien plus au temps passé sur des postes de travail anti-ergonomiques". On peut même chiffrer la part de l'environnement dans la survenue de l'insuffisance veineuse au travail : la station debout prolongée et/ou l'atmosphère chaude est à 75 % responsable de la maladie, le quart restant étant lié au "terrain" de la personne (en surpoids, héréditairement vulnérable, etc.).
Le travail n'est donc plus considéré comme un facteur aggravant d'insuffisance veineuse, mais comme un facteur déclenchant, même si la maladie est le produit de la rencontre d'un terrain et d'une cause. Il n'est pas question de minimiser le problème, certaines de ces insuffisances, si elles ne sont pas rapidement prises en compte, sont, à un stade évolué, sources de désinsertion sociale.
La protection collective
Les résultats d'une étude conduite sur 1 065 femmes exerçant une activité professionnelle ne prêtent pas à l'optimisme. Interrogées sur les possibilités de modifier l'ergonomie de leurs conditions de travail, 91,1 % répondent qu'à moins de changer de métier, il ne leur est pas possible de se soustraire à leurs facteurs de risque professionnels… et seulement 1 % envisage de pouvoir changer d'emploi. 19,9 % des femmes atteintes de maladie veineuse considèrent que cette affection constitue un handicap important dans leur vie professionnelle. C'est donc en amont qu'il faut agir et rendre le poste le plus ergonomique possible. Idéalement, c'est au moment de la conception des machines qu'il faudrait y penser. La position assise pourrait être autorisée à certains, sur un petit repose-fesses pour les fraiseurs par exemple. Rester debout ne signifie pas forcément que l'on travaille mieux. En témoignent les horlogers. Quant aux vendeurs, on se heurte à une image sociale : pour les commerçants comme pour leur clientèle, une personne assise ne travaille pas ! Et si nous changions les mentalités ?…
La prévention individuelle
Pour rétablir une meilleure circulation veineuse, on peut agir à deux niveaux. D'abord, réduire les facteurs aggravants que sont un excès de poids, un déséquilibre hormonal, des vêtements qui serrent trop (notamment le ventre et les jambes). Deuxième piste, toutes les manoeuvres qui favorisent le retour veineux : la marche, la bicyclette, la posture, etc.
Au travail, pratiquez la gymnastique "vasculaire" active qui tonifie les muscles posturaux (de soutien des veines). Si vous êtes assis, faites travailler vos adducteurs en rapprochant vos genoux l'un vers l'autre tout en les contrant avec les mains. Autre exercice, faites monter le genou contre le plat inférieur du bureau, la cuisse à plat et le genou vers l'extérieur et gardez les mains en appui sur le bureau. A raison de 30 secondes pour chaque genou.
Si vous êtes plutôt debout, posez la pointe du pied sur une marche ou un dossier et faites des mouvements de flexion/extension, le talon étant plus bas que la pointe du pied, pendant 3 minutes. Et bien sûr, que vous travaillez assis ou debout, déambulez continûment de temps en temps. Au-delà de ces exercices, n'hésitez pas à parler de vos troubles circulatoires avec votre médecin. Il dispose aujourd'hui de traitements, les phlébotoniques, qui tonifient la paroi des veines et pourra également vous conseiller le port de bas ou collants de contention, si les conditions climatiques le permettent
Le travail, c'est la santé… Pas si sûr ! 40 % des salariés seraient victimes de troubles veineux, un chiffre pouvant même dépasser 80 % pour certaines professions…
Le travail : un facteur déclenchant
La station debout prolongée, qui ralentit le retour du sang des capillaires veineux vers le coeur, n'est pas adaptée à la physiologie humaine. Plusieurs études l'ont mis en évidence. Par ailleurs, "on sait maintenant que les troubles veineux ne sont pas seulement liés au vieillissement, mais bien plus au temps passé sur des postes de travail anti-ergonomiques". On peut même chiffrer la part de l'environnement dans la survenue de l'insuffisance veineuse au travail : la station debout prolongée et/ou l'atmosphère chaude est à 75 % responsable de la maladie, le quart restant étant lié au "terrain" de la personne (en surpoids, héréditairement vulnérable, etc.).
Le travail n'est donc plus considéré comme un facteur aggravant d'insuffisance veineuse, mais comme un facteur déclenchant, même si la maladie est le produit de la rencontre d'un terrain et d'une cause. Il n'est pas question de minimiser le problème, certaines de ces insuffisances, si elles ne sont pas rapidement prises en compte, sont, à un stade évolué, sources de désinsertion sociale.
La protection collective
Les résultats d'une étude conduite sur 1 065 femmes exerçant une activité professionnelle ne prêtent pas à l'optimisme. Interrogées sur les possibilités de modifier l'ergonomie de leurs conditions de travail, 91,1 % répondent qu'à moins de changer de métier, il ne leur est pas possible de se soustraire à leurs facteurs de risque professionnels… et seulement 1 % envisage de pouvoir changer d'emploi. 19,9 % des femmes atteintes de maladie veineuse considèrent que cette affection constitue un handicap important dans leur vie professionnelle. C'est donc en amont qu'il faut agir et rendre le poste le plus ergonomique possible. Idéalement, c'est au moment de la conception des machines qu'il faudrait y penser. La position assise pourrait être autorisée à certains, sur un petit repose-fesses pour les fraiseurs par exemple. Rester debout ne signifie pas forcément que l'on travaille mieux. En témoignent les horlogers. Quant aux vendeurs, on se heurte à une image sociale : pour les commerçants comme pour leur clientèle, une personne assise ne travaille pas ! Et si nous changions les mentalités ?…
La prévention individuelle
Pour rétablir une meilleure circulation veineuse, on peut agir à deux niveaux. D'abord, réduire les facteurs aggravants que sont un excès de poids, un déséquilibre hormonal, des vêtements qui serrent trop (notamment le ventre et les jambes). Deuxième piste, toutes les manoeuvres qui favorisent le retour veineux : la marche, la bicyclette, la posture, etc.
Au travail, pratiquez la gymnastique "vasculaire" active qui tonifie les muscles posturaux (de soutien des veines). Si vous êtes assis, faites travailler vos adducteurs en rapprochant vos genoux l'un vers l'autre tout en les contrant avec les mains. Autre exercice, faites monter le genou contre le plat inférieur du bureau, la cuisse à plat et le genou vers l'extérieur et gardez les mains en appui sur le bureau. A raison de 30 secondes pour chaque genou.
Si vous êtes plutôt debout, posez la pointe du pied sur une marche ou un dossier et faites des mouvements de flexion/extension, le talon étant plus bas que la pointe du pied, pendant 3 minutes. Et bien sûr, que vous travaillez assis ou debout, déambulez continûment de temps en temps. Au-delà de ces exercices, n'hésitez pas à parler de vos troubles circulatoires avec votre médecin. Il dispose aujourd'hui de traitements, les phlébotoniques, qui tonifient la paroi des veines et pourra également vous conseiller le port de bas ou collants de contention, si les conditions climatiques le permettent


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